Démocratie et territoires
« Il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant » (A.Machado)
La démocratie est sans cesse en danger, toujours en devenir. L’émancipation en est le levier et le point d’appui. Son principe l’égalité. Toute prise de pouvoir sans irruption des gens ordinaires est illusoire et reste dangereuse par essence.
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Copie de la communication faite par notre correspondant et ami Claude Ramin à « Aix démocratie réelle maintenant »
Aix en Provence le 20 mai 2012, fraternellement, claude
OPDLM LETTRE OUVERTE A NOS CONTEMPORAINS
« Ardéche Démocratie Réelle Maintenant »…
Reprenons notre marche à partir de nos fondamentaux
Voilà bientôt un an que nous avons timidement pris pied sur l’espace public, n’est-il pas temps de … (re) prendre le temps pour nous (re) mettre en marche à partir de nos fondamentaux et (re)construire, ici aussi, même modestement,… la démocratie.
Aujourd’hui nous sommes obligés d’ajouter « réelle et maintenant » tant elle a été, et est, bafouée, ici et là-bas.
« Démocratie réelle et maintenant » en Ardéche, comme ailleurs, s’inscrit dans le mouvement des mouvements du printemps des peuples arabes (où, nous avons vu, s’il fallait une preuve supplémentaire, comment la représentation institutionnelle a volé, provisoirement, la révolte aux peuples; décidemment … la démocratie ne se réduit pas au vote !, ni ici, ni ailleurs).
Elle vient aussi du mouvement de « Democratie Real Ya » du 15 mai (15M) en Espagne, des mobilisations en Grèce et ailleurs, en passant par « Occupy Wall Street »,… où partout dans le monde les peuples tentent de se frayer un chemin au quotidien pour (re) donner sens au mot démocratie, elle reste partout en danger…
Ce qui nous (re) lie, ici et là-bas, c’est la philosophie de ce mouvement.
Depuis les années 1970/80, on nous « explique » qu’il n’y a pas d’autre choix, «There is no alternative», (TINA), de Reagan et Thatcher. Cette voie est présentée comme seule réaliste et elle est portée au nom de cette pensée unique par les différents gouvernements qui se sont succédés. Ils ont, de façon consensuelle, remis les clés au pouvoir économique et financier au fil des ans. Par le renoncement de l’Etat à battre monnaie, par l’obligation d’emprunter auprès des banques privées qui créent de la monnaie ex-nihilo, et soumettent ainsi les peuples au crédit/dette. Par le transfert des décisions politiques à des super structures non démocratiques comme la BCE via l’UE, pratiques a-démocratiques corsetées dans un traité élaboré par un aréopage d’experts auprès desquels les lobbies des entreprises transnationales ont davantage de pouvoir que les peuples, et assises sur un déni de démocratie (refus des peuples en 2005 notamment). Structures qui s’intègrent à celles du FMI, de la BM, de l’OMC,... Ces gouvernants auto proclamés “décideurs”, alors qu’ils ne nous représentent pas, sont aidés par les experts et les médias au service des mêmes, ânonnent chaque jour la même ritournelle, affirmant la nécessité suprême de «rassurer les marchés financiers »...
Croissance et productivisme sont en fait le carburant de cette machine folle où le « dieu économie », purement virtuel, est placé au-dessus de tout. Cette machine folle exploite et aliène les êtres humains, détruit l’ensemble des écosystèmes et met en danger le devenir des générations actuelles et futures.
Cette voie unique a été méthodiquement mise en œuvre au Chili et a abouti au coup d’état de Pinochet, un certain 11 septembre 1973. Aujourd’hui les méthodes « changent », plus sournoises, et soumettent pourtant les peuples à la même potion. Tout cela bien sûr au nom de la liberté, « celle du libre renard dans le libre poulailler » imposée aux peuples par cette infime minorité et leurs affidés.
« Démocratie Réelle Maintenant » en Ardéche, à mon sens, n’est pas et ne doit pas devenir un groupe de plus, ni une nouvelle avant-garde, ni un groupuscule de « nouveaux » militant(e)s, ni une kyrielle de sous-chapelles venues d’en haut, ni une autre bannière.
Lorsque nous déployons notre drap sur la statue ou ailleurs, c’est pour nous rendre visible/lisible, nous n’avons rien à cacher, c’est en toute simplicité une invitation à la discussion pour accueillir à bras ouverts la parole qui vient des gens pour faire ensemble. Et au-delà, c’est un salut fraternel et solidaire, en toute modestie, aux peuples qui résistent de par le monde avec lesquels nous partageons la même philosophie.
C’est un espace ouvert aux quatre vents, parce que l’exercice de la démocratie est l’affaire de chacun(e) et de tous, c’est la réappropriation des affaires au quotidien et celles de la cité par les gens de peu, les gens ordinaires sur un pied d’égalité.
(Re) faire société, premier pas, pour (re)construire nos communs, par une démarche ascendante, horizontale et non violente.
Et replacer l’émancipation (individuelle et collective) dans une perspective sécessionniste.
C’est (re) construire notre maison commune, et pour cela mieux vaut partir des fondations, retrouver nos racines, où chaque culture est égale à l’autre, où chacune apporte sa richesse en partage pour faire vivre le métissage à travers leur entrelacement, tels des rhizomes. C’est sortir de notre ethnocentrisme occidental parce que nous voulons croître en humanité. C’est remettre en question nos modes de vie par une désaccoutumance à la croissance sur une planète aux ressources finies, et parce qu’aujourd’hui ce sont les liens qui libèrent alors que les biens nous aliènent.
C’est (re) tisser les liens, à partir de ce qui affecte les gens au quotidien, et aller à la rencontre de l’Autre, pas à pas, sur la durée, rencontres déconnectées des calendriers électoraux, leurres de « l’a-démocratie ». C’est faire vivre la parole d’en bas…
Parce que nous voulons sortir de « l’a-société », éclatée, violente et triste fondée sur la concurrence de chacun(e) contre chacun(e) et de tous contre la nature, sur la « culture » du résultat, du toujours plus et du « sans limite »; sur les peurs, la construction de murs aussi inhumains qu’illusoires, selon les vielles théories du bouc émissaire et du choc des civilisations,…
Nous voulons changer de société, (et non pas changer « l’a société »), c’est le sens du (re), ici, là-bas et maintenant, sans attendre le grand soir, ni la réforme !
Changer de société parce que penser que l’on peut changer de l’intérieur n’est que pure illusion… ou reste du domaine de la croyance.
C’est se (re) mettre en marche de « communes » en « communes », parce que nous voulons mettre en partage nos expérimentations et nous enrichir des expériences des Autres et de proche en proche (re) lier les êtres humains, (et non pas nous replier sur nous-mêmes, ni vivre en autarcie).
C’est se réapproprier l’espace public au sens de l’usage, de l’entretien et de la restitution aux jeunes générations et aux futures en harmonie avec nos écosystèmes (et non pas pour posséder, ni accumuler).
C’est aussi tout autant se réapproprier le temps, et prendre le temps, c’est faire l’éloge de la lenteur parce que nous voulons ré enchanter nos vies afin que les lucioles éclairent à nouveau nos nuits…
Parce que nous aimons la vie, nous voulons rêver, créer, (re) prendre conscience de nos existences ...
Pour (re) construire l’art de vivre et le « bien vivre », pour reprendre une expression des peuples indigènes, (et non le bien-être occidental du toujours plus dans le futile et la misère dans l’essentiel).
Pour faire/penser et penser/faire individuellement et collectivement, (et non plus perdre son temps en restant dans cette a-société de l’immédiateté, du toujours plus vite, du zapping et des écrans,…).
C’est prendre le temps de la délibération collective parce qu’au bout du bout ce sont des choix collectifs que nous ferons tout au long de la vie, puisque nous ne sommes que de passage soyons des passeurs/ses.
C’est faire/penser de façon horizontale et non violente, nous le ferons sans chef, ni porte parole, dans le partage et la coopération entre égaux.
C’est faire par nous-mêmes, à partir de nos « savoir faire » et de nos « savoir être » et parce que nous ne pouvons pas tout savoir nous ferons appel à des experts capables d’exprimer des points de vues différents, que nous choisirons, pour éclairer nos prises de décisions que nous soumettrons à expérimentations.
C’est établir de nouvelles règles pour nous organiser, et en même temps nous refusons de reproduire la forme pyramidale des structures/organisations et des institutions existantes parce que nous refusons de reproduire « le modèle » et la compétition.
Nous disons « auto organisation » et non pas « auto gestion » car dans cette dernière expression c’est une fois de plus l’économique qui prime alors que nous voulons selon la formule de (K.Polanyi), ré encastrer l’économie dans le Politique…
Toute structure/organisation pyramidale a sa logique qui est de croître, et cette logique prend rapidement le pas sur l’intérêt général. Chacune au nom de l’expertise dans son domaine reproduit le « modèle » de cette a-société où l’on vit « côte à côte » et non ensemble. C’est rester dans la démarche descendante selon un schéma pré établi que les militant(e)s vont décliner pour apporter la « bonne parole » et convaincre celles/ceux qui ne « savent pas ».
Pour tenter de sortir de ce morcellement chacune appelle à « l’union » pourvue qu’elle se fasse … derrière elle. C’est rester dans le jeu de la concurrence et participer à cette uniformisation de la pensée de cette a-société globalisée...
Et cela, bien évidemment, en dehors des qualités humaines des militant(e)s.
La professionnalisation de la vie institutionnelle conduit à cette même uniformité de pensée qui prend le pas, là encore, sur les qualités humaines de tel ou tel représentant. L’installation dans la vie « politique institutionnelle » conduit au clientélisme, à « l’entre gens ». La reproduction de ce pouvoir joue à chaque « échéance » sur la crédibilité au nom de « l’expérience » et aussi par le quasi monopole de l’information.
C’est sortir de ce « nous » et « eux », sortir de ce « nous » et « vous » parce que nous voulons travailler ensemble à (re)construire le nous, où chacun(e) a sa place et apporte selon ses possibilités. Et où, bien que différents nous sommes en même temps égaux.
C’est sortir du contre, de la dénonciation, de la protestation stérile (même anti nous restons encore dans la même logique, il ne s’agit pas seulement d’inverser l’ordre des choses).
C’est sortir des cases où une infime minorité nous assigne parce que nous refusons de participer davantage à notre propre asservissement, nous voulons retrouver notre dignité.
C’est faire l’école buissonnière, c’est DESOBEIR, individuellement et collectivement, lorsque la loi devient trop injuste.
C’est vaincre nos peurs et (re) prendre confiance en nos capacités et potentialités, c’est retrouver le courage et la joie de penser/faire collectivement, c’est retrouver notre puissance d’agir. Et chaque résistance renforce l’autre, ici et là-bas, parce que « résister c’est créer et créer c’est résister » (F.Aubenas et M.Benasayag).
C’est faire un pas sur le côté pour faire « autre chose et autrement ». Nous ferons des allers/retours entre « l’en dedans », non pas pour faire à l’identique mais pour le subvertir par la non violence. Et travaillerons « les en dehors » pour donner à voir les possibles d’une autre société humaine fondée sur une charte éthique que nous nous attacherons à travailler au quotidien et sur la durée (égalité, dignité, décence, partage, coopération, justice,…).
C’est se situer dans une perspective sécessionniste pour (re) donner sens au beau mot d’émancipation. Emancipation individuelle (car il s’agit de s’émanciper, nul ne nous émancipera à notre place) et collective (aucun être humain ne peut s’épanouir dans son « coin »).
C’est (re) construire la démocratie au quotidien
La confrontation d’idées, de projets, d’expériences, de doutes,… est l’essence de toute société riche en humanité. C’est la nécessaire « discute/dispute », pour reprendre une belle expression de M.Lepesant, où chaque parole est écoutée, entendue, parce que le dissensus est l’essence même de la démocratie. (Angélique Del Rey et Miguel Benasayag dans : « L’éloge du conflit »).
C’est (ré) apprendre à dépasser deux positions contradictoires à partir d’un principe d’égalité où « ce n’est pas ma solution, ce n’est peut-être pas davantage la tienne », parce que chacun(e) de nous a davantage de doutes que de certitudes, et ensemble nous dépasserons le conflit par le débat pour construire une « position tierce », ce trépied est le fondement du consensus.
C’est faire appel à notre intelligence collective pour élaborer ce consensus à postériori.
Nous le porterons ensemble et avec d’autant plus de force que ce projet est partagé, nous le soumettrons à expérimentation, et nous apprendrons de nos erreurs en cheminant…
C’est nous débarrasser de tous les oripeaux liés au pouvoir parce que le pouvoir n’est jamais que « faire faire ». Ce n’est jamais que la dictature d’une minorité.
Concrètement ici en Ardéche et avec l'OPDLM c’est reprendre notre marche à partir de nos fondamentaux
(Re) travaillons collectivement notre charte de valeurs éthiques : égalité, coopération, partage, solidarité, dignité, écoute,… que nous avons commencé à travers : « ce que nous refusons, (et non ce que nous dénonçons)/ce que nous voulons ».
(Re) travaillons la prise de décision, dire qu’elle s’effectue sur la place publique ne suffit pas. (Re) mettons-nous en recherche…
Toutes les idées sont bonnes et dans le même temps elles doivent se confronter lors d’assemblées où chacun(e) a sa place sur un pied d’égalité.
Privilégions sans cesse le ET qui inclut au OU qui exclut.
Prenons le temps de la délibération collective, nous serons plus forts pour porter les projets partagés, il y faut des têtes et des jambes... Ne confondons pas agitation et actions…
Cela passe par la transparence, la circulation de l’information, les relevés de décisions des assemblées /réunions, le partage et la rotation des tâches, l’expérimentation parmi nous du tirage au sort lors de « représentation » avec mandat impératif et retour devant l’assemblée, par la recherche du consensus, et non par le vote qui doit rester exceptionnel et à une majorité qualifiée que nous déterminerons ensemble.
Fixons collectivement un quorum pour la validité des prises de décision.
Aucune décision n’est figée dans le marbre, elle se confrontera à l’épreuve des faits. Sachons nous (re) mettre en question.
Nos assemblées sont ouvertes et notre disposition doit le signifier, mettons-nous en U, signe d’ouverture, et non en cercle qui ferme…
Bref c’est expérimenter la démocratie directe et ouvrir la voie/voix à une réelle démocratie délibérative dès maintenant…
Continuons d’aller à la rencontre de l’Autre, de recueillir/accueillir la parole des gens ordinaires, faisons vivre la « corde d’expression » partout où nous irons. Et explorons collectivement les différentes expressions déjà recueillies, le travail a été commencé, poursuivons-le.
Mettons en « visibilité » notre mémoire photos pour mieux nous rendre compte du travail fait et (ré) empruntons la métaphore du rhizome pour nous répandre...
(Ré) interrogeons-nous sur la façon de (re) construire des lieux de rencontre et de débats afin d’élaborer le penser/faire collectifs.
Nous donnerons ainsi à voir d’autres possibles, et de la cohérence, pour (re)construire cette autre société car nous abordons ici nos communs, l’auto organisation et le penser/faire collectifs...
L’accès à la nourriture saine et de proximité est un besoin vital depuis la naissance jusqu’au départ. Elle participe à la santé et débouche sur la souveraineté alimentaire où les semences appartiennent à celles et ceux qui la travaillent, ainsi que la terre.
Elle touche à l’urbanisation via le développement inconsidéré des zones pavillonnaires et donc la nécessité de travailler sur l’habitat groupé (parce qu’un toit c’est un droit), l’appropriation collective (et non la propriété privée) et la définition d’espaces communs auto organisés.
Et déborde sur l’accès aux autres communs indispensables à la vie de chacun(e) et de tous, comme l’eau gratuite pour les besoins fondamentaux et le renchérissement du mésusage, le transport réduit grâce au développement de la proximité,…,…
Tout cela nécessite d’autres approches dans le champ de l’éducation : un accès gratuit à l’éducation, le non formatage, des gens qui se forment en capacité d’esprit critique,…,…
C’est aussi (ré) investir le « donner/recevoir/rendre » du M.A.U.S.S et (re) définir la sphère de la gratuité (gros mot s’il en est pour ce système capitaliste !), c’est changer, à chaque fois que possible et dès maintenant, l’échange marchand par l’échange fondé sur la valeur d’usage, changer l’échange par le lien.
Et s’il faut une monnaie locale c’est pour lui donner du sens, et non faire des « copié/collé ». Elle doit nous aider à comprendre les mécanismes de la barbarie de la finance, et ne pas jouer aux banquiers « améliorés ». Elle ne peut être que complémentaire des échanges définis ci-dessus … et après enquête de terrain. Nous n’en sommes qu’à la phase exploratoire où chacun(e) apporte, à égalité, sa contribution qui sera prise en compte.
C’est (re) donner sens à l’activité qui permet à chacun(e) de vivre dignement et sobrement et d’être acteur/auteur du penser/faire collectifs, c’est sortir à terme du salariat, et commencer par une réduction drastique du temps de travail, par (re) former le collectif sur les lieux de travail.
C’est explorer l’idée du « Revenu Inconditionnel d’Existence » et/ou de la « Dotation Inconditionnelle d’Existence ».
Et parce que cet espace est ouvert et non statique, parce qu’il n’est pas davantage un quelconque centre, travaillons avec chacun(e) et tous, structures et hors structures, où, là encore, chaque parole est égale à l’autre.
Portons l’idée, dans le débat, qu’il y a probablement autant de façon de s’organiser que d’actions à construire avec les gens, sans prétendre avoir raison, et cela ne nous empêche pas d’être disponibles pour construire les actions avec tous, y compris avec les structures qui n’ont pas le même fonctionnement.
Nous sommes suffisamment modestes et ouverts pour ne rejeter ni individu, ni structures, car elles sont faites aussi de gens.
Portons encore dans le débat, l’idée selon laquelle la grande majorité des gens de peu (au sens de Pierre Sansot) sont hors structures.
Nous connaissons le principe des « minorités agissantes », celui de la « masse critique », nous observons simplement que pour beaucoup d’entre nous (le nous défini plus haut) le fait même « d’adhérer » fait fuir… Ainsi la parole est perdue, ce n’est pas pour cela qu’elle n’est pas porteuse de message. Elle ne passera pas pour autant par une structure pour le dire...
Nous restons vigilant(e)s, en toutes circonstances, face au danger de suivre un chef, ou tout autre croyance, parce que nous aimons la liberté réelle.
Quelle réforme pour sortir du naufrage France?
La réforme des territoires peut-elle se décréter sans les acteurs des savoirs faire-partagés sachant évoluer et utiliser les nouvelles technologies de communication pour former des réseaux sociaux-économiques-écologiques innovant sans frais publics ?
Une réforme de l'Etat mille-feuilles ( Régions-départements, pays -communes et communautés de communes ) en cette France s'enfonçant dans les dettes et le chômage , sans innovation, développant le bluff permanent : des il faut et des y'a qu' a sans lien concret avec ce savoir-faire est-elle possible sans risque ? Les beaux parleurs coupés des actes nous coûtent très chers. Sans lien avec les êtres humains vivant sur les territoires cette réforme n'est elle pas le danger de ne pas saisir la renaissance à partir des savoirs faire réels de nos territoires ?
Le déficit de l'Etat vu par la réalité des chiffres
Taxe Tobin à la française: un bluff indécent http://www.france.attac.org/articles/taxe-tobin-la-francaise-un-bluff-indecent
Les secrets inavouables de la caste par François de Closets l'oligarchie des incapables
http://www.lepoint.fr/economie/les-secrets-inavouables-de-la-caste-06-01-2012-1415989_28.php
La réforme des territoires : danger pour les services publics ? lire l'article
Réforme des collectivités territoriales : un débat confisqué , une réforme tronquée?
Développer les coopérations pour renforcer la démocratie locale Séminaire-Formation ( voir le programme à la suite du communiqué
Economie Sociale et Solidaire : quand les territoires inventent leur monnaie ).
Les terres alimentaires à cultiver localement sans frontière ou des terres pour les agrocarburants de la caste dirigeante de la faillite nationale?
Sauvons les abeilles si nous voulons sauver le développement économique de nos territoires
Economie Sociale et Solidaire: quand les territoires inventent leur monnaie
En ces temps de crise financière, où l'on parle «rigueur et austérité , dette publique qu'il faut réduire , où il faut rassurer les marchés , des collectvités locales et des habitants de communes n'hésitent pas , dans un élan démocratique , à se réapproprier la complexe question financière.
Comment? En lançant , dans le champ de l'Economie Sociale et Solidaire , des expériences alternatives . Convaincus qu'une autre finance est possible
Voir la suite http://www.lagazettedescommunes.com/88137/economie-sociale-et-solidaire-quand-les-territoires-inventent-leur-monnaie/
Développer les coopérations pour renforcer la démocratie locale Séminaire-FormationOrganisé par l 'Association Des Rencontres des Objecteurs de Croissance(ADEROC)
« Alternatives pour se débarrasser du capitalisme »
en partenariat avec l'association Abraham Mazel
Avec le soutien de la Revue « Prosper » et du journal « ProXimités »
Démocratie et territoires
14 & 15 janvier 2012, à Cendras (30)
Dans un contexte de déterritorialisation des lieux de prise de décision due à la mondialisation, voici les trois objectifs de cette formation:
- Comment retrouver la maîtrise de nos usages en élargissant le champ de la démocratie de proximité et en créant de nouveaux outils de coopération et d'échange ? (monnaie locale, coopérative d'habitants, régie publique, etc.)
- Comment organiser la Transition vers une démocratie généralisée, en inversant la pyramide de prise de décision, en introduisant la démocratie directe, le mandat impératif, la rotation des mandats ?
- Comment agir pour refonder un projet de civilisation basé sur une éthique de la responsabilité et l'autonomie? (Communalisme et Fédéralisme, organisation sociale, etc.)
Nous vous proposons un travail coopératif en atelier pour traiter concrètement ces trois axes (élargissement du champ de la démocratie , nouveaux outils de coopération et de décision, nouvelle organisation sociale). Avec vos problématiques locales et le témoignage d'acteurs d'alternatives concrètes et d'expérimentations sociales, il s'agira d'aboutir ensemble à des propositions de transition et d’alternatives concrètes immédiates.
Pour nous contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
http://www.les-oc.info/?p=1655
Inscription, hébergement et règlement : Colette Verseils – séminaire, Le Paussanel – 30140 MIALET
Inscription : faible revenu : 5 € ; autres : 20 €, (cette somme correspond à une souscription lancée pour permettre le déplacement et l’accueil des personnes à faible revenu). repas sur place et bio : 5 et 10 € le repas suivant le revenu (du vendredi soir au dimanche midi)hébergement sur place, en gîte collectif et chauffé : 6 € ou 14 € la nuitée suivant les revenus.
- chèque à l’ordre de ADEROC.
- navette à partir de la gare d’Alès vendredi soir.
Cette formation a l’agrément « formation pour les élus » conformément à la loi n° 92-108 du 3 février 1992. Elle se fait en partenariat avec Formation et Citoyenneté (21 ter, rue Voltaire – 75011 PARIS / Tél : 01 43 79 09 23 – Fax : 01 43 79 32 09 / E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / Web : http://www.formationcitoyennete.org)
Télécharger le bulletin d’inscription sur notre site (http://www.les-oc.info/) : à renvoyer par courrier ou par télécopie au 01 43 79 32 09
Communiqué de Presse
Ce qui est pour l'OPDLM trés important c'est qu'en aucun cas il ne soit question de concurrence entre ces MLC voisines géographiquement (en espérant qu'il y en aura beaucoup d'autres sur notre Département).
Tout en conservant leur spécificité ces monnaies pourraient être échangeables entre elles.Les statuts de la bogue permettent à ses adhérents de proposer des ajustements quant à son mode de fonctionnement.
Une MLC ASCENDANTE est avant tout ce que souhaitent en faire ses adhérents.
J'espère que ces quelques éclaircissement apportés sur le fonctionnement des MLC permettront de faire comprendre à chacun qu'en aucun cas il n'est question de concurrence entre MLC.Localement et Mondialement Votre
Bernard Bruyat
Chercheur indépendant secessionniste
OPDLM : Observatoire des Pratiques de Développement Local et Mondial
Décentralisons autrement
Pour un nouvel élan du développement des territoires et des pratiques de la démocratie
http://www.decentralisonsautrement.fr/publications/1085
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/04/une-democratie-locale-low-cost_1434815_3232.html
Rebondissons avec les programmes des «Evenement Quercy Rouergue»