Terres et ressources solidaires entre les peuples
Nous devons tous apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons tous mourir ensemble comme des idiots
Martin Luther King
Pour des territoires , une Europe et une Planète sans frontière sociale, sans pollutionProjets de développement local intégré , écologique, durable et autofinancé à faveur des plus pauvres au monde: la production agricole, la sécurité alimentaire et à la souveraineté alimentaire http://www.flowman.nl/bakensverzetmodelfoodsafetyfr.htm
Les vaccins peuvent être source de pollution chimique
La terre destinée à l'alimentation est un projet fraternel pour les peuples et leur droit à se nourrir par eux-mêmes.
Vous le savez sans doute l'appropriation des terres destinées aux agrocarburants s'oppose à ce projet d'ordre humanitaire mais nous pouvons ensemble développer la solution de décroissance de la dépense d'énergie plutôt que le développement à sa dépendance . En effet la longue chaîne industrielle de transports de produits alimentaires provenant de l'agriculture intensive voyageant du Nord au Sud et de l'Ouest à l'Est est un non sens pour l'économie locale de nos pays et de nos territoires puisque ce système dépense toujours plus d'énergie pour les productions, les transports , pour leur conservation dans les chaînes du froid ( réfrigération et congélation).
Imaginons ce vaste gaspillage d'énergies ( fossile et électricité ) à l'échelle de toute la Planète et dans une seule vision du profit mécaniste ( de produire toujours plus de matériel en enrichissant une seule minorité ), cela au détriment de la base essentielle de bien nourrir les êtres humains et de bien produire localement en respectant la santé des sols et de l'environnement.
Cela n'enlève en rien la coopération ( la preuve avec les voyages de certaines associations comme Viaduc entre l'Algérie et la France pour rapprocher les êtres humains sur des valeurs essentielles de rencontres d'échanges interculturels.
L'association viaduc mpa oeuvre dans le domaine du tourisme solidaire elle a organisé un séjour pour la découverte du patrimoine local de TIOUT du 27 Décembre 2011 au 3 Janvier 2012.
Ce voyage avait pour but de favoriser des échanges culturels artistiques et techniques entre nos deux régions: Midi-Pyrénées et Algérie afin de renforcer les liens d'amitiés et de lever un certain nombre de représentations des uns et des autres.
Mama Hammou
Présidente de Viaduc
TEL/06 10 84 95 65 Association Viaduc Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
http://www.agoramip.fr/atelier-4-l’international-quel-interet-local-pour-midi-pyrenees/
Rien changer fondamentalement dans l'ordre des consommations d'énergies: telle est la devise de la grande finance mondiale industrielle récupérant les mots et les termes mais aussi nos Etats pour servir leurs intérêts . Cette grande finance reste bien incapable de saisir la subtilité du sens de l'écologie du lien social qui relie les coeurs des hommes . Avec les intérêts de l'exploitation des agrocarburants et celle des gaz de schiste de nos sous-sol : le fonctionnement de la machine à spéculation et celle des têtes froides remplace les coeurs.
Voir : pour une écologie du lien social
Une proposition de travailler en coopération avec la Roumanie, vous trouverez à la suite les échanges effectués avec Patrick Valmary
à l’attention de René CHABOY, Président de l'association Lien en Pays D'OC
M. le Président,
Je suis originaire du Tarn et Garonne (Mirabel), je travaille en Roumanie depuis plus de 6 ans et j’ai découvert un pays très riche en traditions rurales, avec des gens qui vivent avec des valeurs bien souvent ignorées ou oubliées par notre société.
Nous avons démarré avec des amis roumains une action pour la préservation de ce milieu, je sais que beaucoup de ces traditions ce sont perdues en France, il existe peu de région en Europe où l’on puisse trouver ce type de vie encore en activité.
Je suis totalement en accord avec votre action de conservation de ce véritable trésor pour nous et pour les génération futures que représentent ces méthodes de culture du milieu naturel avec un profond respect de la nature et de ce qu’elle nous offre. Dans ce monde d’économie de marchés nous ne pouvons pas ignorer l’aspect financier pour soutenir de tels projets, je souhaite solliciter votre collaboration afin de nous aider à bâtir ce projet par votre expérience. Nous sommes à la recherche d’un parrainage par lequel vous pourriez nous amener quelques idées pour le développement d’activités intégrées dans ce milieu.
En espérant avoir attiré votre attention par ce projet, je vous prie d’agréer mes sincères salutations.
Patrick Valmary.
Bonjour et merci pour votre réponse rapide
Je m'occupe de faire connaître votre démarche et d'intéresser notre réseau à ce projet pour coopérer avec vous
Je vous demanderai de la patience
René Chaboy
Bonjour,
Nous serons patients parce que nous devons apprendre à connaître ce milieu, notre objectif n’est pas de développer un quelconque bisness de cette affaire nous avons un objectif de préservation de ce qui est une des dernières réserves du monde rural en Europe. Je pèse mes mots je suis fils d’agriculteur, j’ai travaillé et je travaille dans le domaine agricole (semences) ce qui existe dans ce secteur est très rare et je ne l’ai jamais vu ailleurs dans les pays que j’ai pu visiter, peut-être en Afrique ou au Sri-lankais…
Je pense que peu de gens sont conscients du trésor que représente cette zone, à cause d’un accès difficile il faut faire plus de 2 heures de marche à pieds ou emprunter des échelles en bois sur plus de 100m de falaise (bonjour les émotions fortes), sur le plateau on peut découvrir une église, une école, des familles avec enfants, la population locale n’a pas encore succombé à toutes les manipulations de la société de consommation, au contraire ce sont des gens très lucides du risque que représente ce mirage, beaucoup de parents sont restés dans des conditions parfois très difficiles pour protéger leurs enfants « du coca et de Nike » nous avons tous à apprendre de ces gens qui méritent un profond respect.
Avec un groupe d’amis nous souhaitons amener notre contribution à cette préservation des valeurs essentielles de l’être humain, c’est pour cela que je fais appel à votre expérience dans ce domaine, peut-être aurez-vous l’occasion de venir ce site nous vous accueillerons avec grand plaisir.
Sincères salutations, Patrick Valmary.
Ci dessous en pdf, la carte pour trouver le village de Patrick et de ses amis.
Epargner au Nord pour appuyer les projets de développement en Afrique , comment les lancer, les financer, en faire des success story
http://siad.asso-web.com/evenement-28-conference-debat-a-toulouse-le-mardi-8-novembre.html
Une méthode de riziculture respectueuse de la planète, une méthode de riziculture sans production de méthane
Cette bonne nouvelle doit être largement diffusée auprès des décideurs afin d’utiliser au mieux cette opportunité : produire plus de riz dans les pays du Sud tout en réduisant les émissions de méthane.
Une information à partager avec ceux qui œuvrent pour la souveraineté alimentaire et pour une planète sans GES . Merci de partager ces informations
Je reste à votre disposition pour répondre aux questions des uns et des autres.
Cordialement Jean Yves Clavreul
Le Système de Riziculture intensive SRI
Nous savions que l’industrie, la circulation automobile, les centrales thermiques, les bovins étaient des sources importantes de production de gaz à effet de serre. En revanche nous ne connaissions pas que la riziculture irriguée était aussi productrice d’énormes quantités de méthane.
Chaque année les rizières du monde produisent 60 millions de tonnes de méthane. Or le méthane est un gaz vingt fois plus néfaste que le carbone dans l’atmosphère. De ce fait, 60 millions de tonnes de méthane représentent 1 milliard 200 millions de tonnes de carbone.
Nous pouvons estimer que chaque kgr de riz représente l’équivalent d’une production de 120 gr de carbone.
Cette information n’est pas nouvelle des chercheurs de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Messieurs Pierre Roger et Jean Le Mer ont réalisé des études très poussées avec l’IRRI en Asie et mentionnaient dès 1999 que les rizières irriguées étaient une source importante de production de gaz à effet de serre (Méthane). D’autres voix dénoncent le même problème, le directeur de la division des produits et des industries forestières de la FAO Monsieur Wulf Killmann et souligne que dans le domaine de l’élevage et de l’agriculture une part de la production de méthane revient pour 60% des bovins et 40% de la riziculture irriguée.
Pour cette raison l’information fut transmise au GIEC pour la préparation de la conférence de Copenhague. Toutefois, nous ne pouvons passer sous silence les propositions des deux chercheurs de l’IRD qui à la fin de leur communication de 1999 proposent de rechercher d’autres méthodes culturales du riz et notamment de vider l’eau des rizières au cours de son cycle de production.
Par ailleurs, pour faire face aux émissions de méthane dans les rizières, la FAO préconise « d’intensifier les activités de recherche dans le but d’identifier d’autres variétés de riz et de méthode de production afin de réduire les émissions de méthane générées par la culture de cette céréale ». Pour l’instant, cette recommandation écologique peu onéreuse et efficace ne fut pas prise en compte ni médiatisée à Copenhague.
Cependant, à regarder de plus près la recommandation des chercheurs de l’IRD et en la rapprochant de la découverte du Système de Riziculture Intensive (SRI) par l’agronome et jésuite le Père Henri de Laulanié, nous donne une solution pour lutter contre les gaz à effet de serre produit par les rizières.
Henri de Laulanié affirme que le riz n’est pas une plante aquatique et recommande non seulement de vider les rizières au cours de la culture du riz mais de pratiquer les assecs, allant jusqu’à l’apparition de fente dans le sol de la rizière. La pratique du SRI ne nécessite que très peu d’eau, le sol de la rizière sera humide sans pour autant noyer les pieds du riz.
La méthode permet de multiplier les rendements par deux ou trois avec moins de semences et moins d’eau. Le repiquage des plants de riz se fait très tôt au stade de deux feuilles en laissant des espaces importants entre les plants et en privant le riz d’eau. Le SRI est respectueux de l’environnement et se pratique avec un assolement de légumes. Les apports en éléments fertilisant se font à base de compost. Ainsi la rizière ne produit plus de méthane mais au contraire fixe le carbone dans le sol.
Le SRI s’adresse à des petits riziculteurs dans le cadre d’une agriculture familiale respectueuse de l’environnement. Aujourd’hui, il est pratiqué dans plus de trente pays grâce aux efforts du Professeur Norman Uphoff du Cornell International Institut for Agriculture and Dévelopment (CIIFAD) de New-York .
Le Sommet mondial de l’alimentation de Rome nous a dressé un tableau sombre de l’avenir de la souveraineté alimentaire avec un nombre toujours grandissant des personnes souffrant de la Faim. Puis la Conférence de Copenhague s’est achevée sans véritables décisions pour lutter contre le réchauffement climatique et il en fut de même à Cancun ? Pourtant les travaux d’Henri de Laulanié pourraient participer à réduire la faim dans le monde et limiter le réchauffement climatique. Les grandes institutions de la recherche Française doivent se mobiliser pour réaliser une étude sérieuse sur le SRI et sa capacité à fixer le CO2 dans le sol.
Jean Yves CLAVREUL Consultant en Communication pour le Développement Durable
00 33 (0)2 31 34 99 26
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