La France face au terrorisme
Des années 60 à aujourd’hui, comment nos institutions ont-elles répondu aux actes et à la menace terroriste ?
Avec Paul Quilès, ancien ministre de l'intérieur et ancien ministre de la défense, Olivier Chopin, chercheur spécialiste des services secrets et auteur d'une thèse sur une comparaison France-US-GB sur la réaction des démocraties face à terrorisme et Gilles Ferragu, historien, spécialiste des guerres et des religions. écouter l'émission
Charlie quel après ?
Comment doit-on répondre aux actes terroristes ? Comment la législation peut-elle s'adapter en préservant les libertés ? - Pierre Conesa, maître de conférences à Sciences Po à l’ENA, ancien haut-fonctionnaire au ministère de la Défense. Auteur d’un rapport sur "quelle politique de contre-radicalisation en France ?» remis en décembre à la Fondation d’aide aux victimes du terrorisme. - .écouter l'émission ..
« L’alternative est simple, c’est soit le politique, soit la guerre. Nous choisissons le politique »
Président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), Jean-Pierre Dubois met en garde contre les tentations du repli sur soi et du durcissement sécuritaire, après l’attentat contre Charlie Hebdo. Et appelle à un large rassemblement « citoyen » dimanche pour la défense des libertés. lire l"article
Ne nous trompons pas de combat !
Ainsi la seule réponse possible est celle du premier ministre norvégien après l'attentat meurtrier d'un fanatique d'extrême droite dans l'ile d'Utoya en juillet 2011 : " j'ai un message pour celui qui nous ont attaqué et pour ceux qui sont derrière tout çà :vous ne détruirez pas la démocratie et notre travail pour rendre le monde meilleur"..."Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, d'ouverture et de tolérance".. lire l'article en entier
« Ne remplaçons pas notre réflexion par l’émotion », entretien avec Régis Debray
Entretien avec Régis Debray, publié par La Croix
Que vous inspire le grand rassemblement national de dimanche ?
Régis Debray : Il ne faut pas bouder un moment d’unanimité. Paris vaut bien une messe et la République une petite comédie unanimiste de nos officiels qui ont su récupérer une émotion populaire.
Mais ne remplaçons pas notre réflexion par l’émotion. On est tous un peu saturés de slogans et de grands mots. La République n’est pas seulement un « Embrassons-nous Folleville ». C’est une exigence. C’est une discipline. Et c’est un courage. lire la suite
"Charlie Hebdo" : derrière l'unité nationale, y a-t-il une fracture au sein de la société française ? cliquer ici
Des réactions au rassemblement "Tous unis, tous Charlie" pour les valeurs de la République avec d'autres points de vue.
Des dessinateurs de "Charlie Hebdo" dénoncent les récupérations
"Nous vomissons sur tous ces gens qui, subitement, disent être nos amis", s'emporte un des dessinateurs de Charlie Hebdo, Willem, après l'attentat contre l'hebdomadaire satirique. Dans un entretien au quotidien néerlandais Volkskrant, publié samedi 10 janvier, le dessinateur néerlandais ironise : "Nous avons beaucoup de nouveaux amis, comme le pape, la reine Elizabeth ou Poutine : ça me fait bien rire." Et il ajoute : "Marine Le Pen est ravie lorsque les islamistes se mettent à tirer un peu partout."
Les soutiens venus du monde entier "n'ont jamais vu Charlie Hebdo", accuse Willem, de son vrai nom Bernard Holtrop. "Il y a quelques années, des milliers de gens sont descendus dans les rues au Pakistan pour manifester contre Charlie Hebdo. Ils ne savaient pas ce que c'était", assure-t-il. Et il conclut : "Maintenant c'est le contraire, mais si les gens manifestent pour défendre la liberté d'expression, c'est naturellement une bonne chose."
lire la suite
Les grandes marches de ce week-end n’ont pas réussi à réunir la population française dans sa diversité. A Roubaix, "l’Obs" a rencontré des Français musulmans qui n’ont pas pu ou pas voulu s’associer à leurs concitoyens. lire la suite
Marie-José Mondzain: «Nous ne nous en sortirons que par une révolution politique»
La mort et le mal nous agressent et nous laissent sans réponse, tout en nous fécondant : il faut que l’impensable soit pensé et lui seul mérite finalement de l’être… Si nous nous unissons au nom de l’impensable, nous nous livrons aux mains de ceux qui pensent à notre place et qui prendront des décisions terribles sans que nous ayons pu exprimer nos doutes, nos interrogations, nos analyses. En tant que philosophe et citoyenne, je me dis : au travail ! Je l’avais tenté – et on m’en fit grand reproche –, au lendemain du 11-Septembre. C’était dans Le Monde, qui venait de publier son fameux éditorial : « Nous somme tous Américains. » Ma tribune avait pour titre : « Je ne me sens pas américaine. » lire l'article
Vous faites erreur, je ne suis pas Charlie …
Je ne doute pas qu’il existe des « Charlie » sympathiques et plein(e)s de bonnes intentions. Je suis inondé, comme tout le monde, de leurs courriels indignés. Je n’en suis pas. lire la suite
Les hommes politiques font-ils de la récupération en venant dimanche à la manifestation ? En savoir plus
Les citoyens sont invités à prendre le gratin en marche
La grande marche convoquée pour défendre les « valeurs républicaines » a subitement pris, vendredi soir, une toute autre tournure. Celle d’une très mauvaise blague faite aux « anars » de Charlie hebdo qui brocardaient tous les pouvoirs et tous les obscurantismes. L’atterrante controverse politicienne autour de la présence ou non du Front national, et la mainmise des partis politiques sur l’organisation de ce rassemblement avait déjà confisqué l’émotion et le sursaut citoyen qui s’étaient manifestés à travers le pays sitôt connu le raid meurtrier des frères Kouachi. Comme si cela ne suffisait pas, après le dénouement des deux prises d’otages de Damartin-en-Goële et Paris, plusieurs chefs de gouvernement européens et dirigeants de l’Union européenne se sont invités dans le cortège. Avant que François Hollande confirme qu’il en serait. lire la suite
NOUS N'IRONS PAS DÉFENDRE LES VALEURS DE LA DICTATURE CAPITALISTE !
Plus tard nous serons fiers de ne pas y être allés, alors que les médias auront déversé leur vomi, propagande grotesque pour une soumission unitaire.
La société est divisée en deux camps, ceux qui défendent encore ce monde en perdition, et ceux qui veulent le renverser au nom de la liberté de partout, de l'égalité pour tous, et de la vie à reconquérir sur une planète ravagée.
Chacun peut choisir ses amis…
Lukas Stella
Entretien avec André Bellon Président de l'association pour une constitaunte sur JETFM 91.2
« On peut bien appeler un rassemblement républicain , encore faut-il dans le quotidien défendre la République, défendre le contrat social..... » Pour écouter l'entretien dans son intégralité
Faut-il défiler dans la rue dimanche ?
La tournure que prend la manifestation de dimanche après-midi à Paris, qui est désormais officiellement « une manifestation internationale contre le terrorisme » m’interroge et m’inquiète. Et particulièrement la récupération politique qui en est faite.
Car, contre (ou pour) quoi sommes nous supposés descendre la rue ?
Contre le terrorisme ?
Oui nous sommes affectés dans nos chairs, nous avons connu des scènes de violence devenues extrêmement rares en France (alors qu’elles sont malheureusement bien plus fréquentes pour nombre d’être humains en Irak, en Palestine, en Syrie, en Israël, au Liban, au Yemen, au Mali, au Brésil, en Ukraine pour ne citer que ces pays). Il est difficile de ne pas nous sentir « attaqués ». Mais que signifie ce défilé aux côtés de François Hollande, Angela Merkel, David Cameron, Jean-Claude Juncker, Petro Porochenko… Si nous avions quelque chose à demander pour que cesse, ou diminue la menace terroriste, à qui faudrait-il le faire ? lire la suite
Les politiques ont confisqué la marche, les associations s'indignent
09 janvier 2015 | Par Ellen Salvi
Ce devait être une grande marche pour défendre les « valeurs républicaines ». C'est devenu une triste polémique politicienne. Nombre d'associations, de syndicats et de représentants des forces de gauche regrettent la façon dont le PS et le gouvernement se sont emparés de l'organisation de la manifestation de dimanche. lire la suite
Serge Grossvak a écrit un nouvel article : "Une fois de plus, c’est le préjugé d’ignorance qui vous mène "
C’est à vous, à la France, à toute la France pensante, qu’il faudrait enseigner ce qu’est cette civilisation arabe que vous ignorez et méprisez, ce qu’est cette admirable et ancienne civilisation.
Ce monde musulman que vous méconnaissez tant, messieurs, depuis quelques décennies prend conscience de son unité et de sa dignité. Deux mouvements, deux tendances inverses
s’y trouvent : il y a les fanatiques, oui, il y a des fanatiques…Mais il y a les hommes modernes, les hommes nouveaux… Il y a une élite qui dit :l’Islam ne se sauvera qu’en se renouvelant, qu’en interprétant son vieux livre religieux selon un esprit nouveau de liberté, de fraternité, de paix.
Et c’est à l’heure où ce mouvement se dessine que vous fournissez aux fanatiques de
l’Islam l’occasion de dire : comment serait-il possible de se réconcilier avec cette Europe brutale ? Avec cette France, qui se dit de justice et de liberté, mais qui n’a contre nous d’autres gestes que les
canons et les fusils ?
Oui,messieurs, si les violences auxquelles se livre l’Europe en Afrique achèvent d’exaspérer la fibre blessée des musulmans, si l’Islam un jour répond par un fanatisme farouche et une
vaste révolte à l’universelle agression, qui pourra s’étonner ?Qui aura
le droit de s’indigner ? »
Jean Jaurès
Ce texte, extraordinaire, est repris du livre « Rallumer tous les soleils. Jaurès ou la nécessité du combat » de Jérôme Pellissier
J’ai découvert ce texte, éberlué, dans une pièce de théâtre interprétée à laCartoucherie de Vincennes. La pièce doit être jouée aujourd’hui à Montreuil. Ces paroles prophétiques sont réellement de Jean Jaurès, simplement l’auteur m’a indiqué qu’il avait remanié les phrases,trop
longues, proustiennes à la façon de l’époque. Tout cela peut être vérifié sur le site www.jaures.eu.
Et puis, m’a indiqué l’auteur, Jaurès précise vouloir faire témoignage
pour l’avenir. NOUS SOMMES DANS L’ AVENIR DE JAURES. Terrible époque
dont il faudrait construire le chemin d’humanité et de fraternité.
Serge Grossvak
"La vraie lutte n’est pas entre les Etats, Péguy, mais, dans toute l’Europe, entre la démocratie politique et sociale d’un côté et l’oligarchie rétrograde, capitaliste et militariste de l’autre ! "
Un siècle après, les mots, les convictions, les idéaux de Jaurès ont conservé intacte leur puissante charge de réflexion et de persuasion… et nous parlent tout autant du présent et de l’avenir que du passé. http://www.jaures.eu/
Disparition de la gauche et mise en péril de la démocratie
On serait, tout particulièrement depuis l’arrivée au pouvoir de M. Hollande et de ses sbires, bien en mal de définir ce qu’est la gauche aujourd’hui.
Pourtant si l'on prend une approche historique, on ne manque pas de concret. En effet, en repartant du positionnement droite-gauche à la Révolution[ii] :
- la gauche est initialement monarchiste constitutionnelle, pour proposer un espace de liberté et d'égalité en opposition à la monarchie absolue ;
- puis républicaine, pour une société où chacun peut accéder aux responsabilités ;
- puis sociale ou socialiste, pour une société qui ne laisse personne au bord du chemin. lire la suite
L'attentat contre Charlie Hebdo : l'occultation politique et médiatique des causes, des conséquences et des enjeux
L’attentat contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo marquera notre histoire contemporaine. Il reste à savoir dans quel sens et avec quelles conséquences. Dans le contexte actuel de « guerre contre le terrorisme » (guerre extérieure) et de racisme et d’islamophobie d’Etat, les artisans de cet acte ont, consciemment ou non [1] accéléré un processus de stigmatisation et d’isolement de la composante musulmane, réelle ou supposée, des classes populaires. lire la suite
Dix stratégies de manipulation de masses
25 octobre 2010 | Par Diogène Junior
Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité. Particulièrement intéressant pour décrypter notre actualité française. Dans un autre genre, tout aussi édifiant que le livre de Naomi Klein : "La statégie du choc".
1/ La stratégie de la distraction lire la suite
Ce que nous cachent les médias
Si le pouvoir centralisateur n'essaie pas de récupérer toutes les grandes causes nationales pour asseoir son autorité, elles pourront devenir un sujet économique libéré, créateur d'emplois c'est à dire assurant un travail rémunéré par un revenu d'existence. Si le pouvoir centralisateur lâchait prise dans la décentralistion, l'Etat pourrait devenir un régulateur pour assurer la solidarité entre les territoires ruraux et urbains d'une part et entre les régions d'autre part.
Le travail bénévole ne manque pas dans les grandes causes nationales et beaucoup n'ont pas attendu pour s'investir vers des solutions d'avenir pour une société en transition , mais est-ce que le bénévolat est juste , dans un travail ou la richesse n'est pas équitable et surtout n'est pas innovatrice ?
Lorsque nous entendons le discours de certains formateurs qui veulent former les cerveaux, nous pouvons ajouter et avec ceux qui se sont déjà formés depuis des décennies dans l'action , mais ne sont pas encore pleinement entendus par le pouvoir centralisateur figé dans le conservatisme , que compter vous faire ?
« La décentralisation n’est pas démocratique » selon le philosophe Marcel Gauchet
Fin explorateur de l’évolution de nos démocraties et particulièrement des reculs de la République française, le philosophe et historien Marcel Gauchet livre son opinion sur l’état de la décentralisation et du service public en France. lire la suite
En France, les partis politiques se battent pour le pouvoir et après ?
Nous constatons depuis des décennies que les partis politiques se battent pour accéder au pouvoir. Les partis des plus riches ont toujours été les gagnants de cette bataille électorale dans les institutions de cette fin de Vème République, sans le pouvoir de respecter les promesses de campagne à ceux qui ont voté pour eux. Nous constatons que la réduction d'une vision politique de la société ( ils en portent le nom: parti politique ), les rendent bien incapables de répondre à l'innovation sociale et économique globale dont la France , ses territoires et ses régions ont besoin pour un avenir durable co-constructif.
Dépasser un parti politique au service d'une minorité oubliant pour ses intérêts, la majorité des autres Français, le Conseil National de la Résistance en a été capable en pleine guerre .
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ».
Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.
lire la suite
Anne-Cécile Robert avait donné, à l’occasion d’une conférence à Tours le 22 novembre 2013, à l’invitation des amis du Monde Diplomatique, un entretien avec la Radio associative Polemix et la voie off ’ sur le thème ’L’Europe détruit-elle les acquis du Conseil National de la Résistance ?" http://www.pouruneconstituante.fr/s... Elle poursuit cet échange à la même radio sur le thème : Comment sortir du putsch européen ? On trouvera cette émission par le lien http://www.polemixetlavoixoff.com/c...
La baisse du pétrole pourrait devenir l'opportunité de dynamiser une économie sociale et équitable française vers des solutions d'avenir, à condition que le pouvoir central écoute les conseils d'économistes comme Jacques Généreux, des sociologues comme Patrick Viveret . Sans intégrer de nouvelles solutions et moyens sociaux dans le système pyramidal, lui même emprisonné dans le modèle européen cherchant toujours , sans la trouver, la reprise de croissance par la compétition, l'opportunité de la baisse du coût de l'énergie ne profiterait qu' à la minorité de riches sans recherche de solutions pour une autre forme de société.
L'Intelligence Collective a donc un rôle d'intermédiaires entre le pouvoir d'Etat à se réformer lui-même en Assemblée Constituante http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?rubrique14 pour construire le pouvoir de s'engager à réformer une Europe proche des citoyens.
L'Intelligence Collective peut s'ouvrir aux messages venus d'autres coins de la Planète et circulant sur les réseaux sociaux .
Nous sommes tous des graines voici le message de Vandana Shiva -dans ses Voeux pour l'année 2015! la vidéo
Est-ce que ce message peut intégrer l'Intelligence Collective ? Si oui, ce message donne à chacun sa part de responsabilité dans la participation à l'Intelligence Collective laquelle en s'élargissant à des groupes de réflexion au-delà de celui-ci, deviendrait capable de s'étendre à la planète entière. L'Intelligence Collective s'élargirait à la multitude d'initiatives populaires qui émergent continuellement des réseaux sociaux. Dans cette vidéo sur facebook, Alexandre Lecouillard résume très bien l'engagement de cette conscience populaire voir la vidéo
Multiplier le croisement d'outils et pratiques
En passant directement aux actes, la conscience populaire fait évoluer l'Intelligence Collective là
où les partis politiques restent prisonniers de la lutte des idées, bloqués à la frontière, de ne pas pouvoir passer des paroles aux actes.
Certains élus, peuvent toutefois , appeler à des politiques nouvelles comme Gérard Poujade Maire du Séquestre, Conseiller Régional Midi-Pyrénées, ces politiques seront des laboratoires pour sortir de l'enfermement du pouvoir centralisateur de l'Etat. lire l'article
Envisager des séminaires pour élargir et croiser l'Intelligence Collective à la co-construction des politiques publiques en Midi-Pyrénées serait un moyen de poursuivre cette rencontre organisée par Toulouse Agricampus
voir le site
D'autres concepts pour changer le modèle de société en s'adaptant à prévenir les risques sont en cours rappelons : Alternatiba, le village des alternatives au changement climatique.
Le film de 35 minutes sur le défi climatique, les alternatives au changement climatique et la nécessité de se mobiliser et de multiplier les Alternatiba dans la perspective de la COP21.
Vous pouvez utiliser ce film pour introduire des réunions publiques Alternatiba et motiver la création d'un Alternatiba dans votre territoire.voici
un lien pour visionner un film de 35mn sur le 1er alternatiba ( sam 6 oct 2013 à Bayonne)
Plus d'infos sur le site ici
Voir aussi la fiche projet ici
Voici la carte de France des alternatives locales pour un changement global cliquer ici
Voici un communiqué de Jean-Pierre Percy Président chez Association Nationale de Réadaptation Sociale
Pour des raisons diverses (pouvoirs supranationaux de l'UE, pouvoir de l'argent, lobbying, pression de la doctrine néo-libérale, dérégulations, perte de prestige ...) notre pouvoir central a perdu de sa crédibilité et de son autorité au fil des ans. Le pouvoir financier prime aujourd'hui sur le politique et sur l'économique.
Pourtant, le monde et chaque nation ne progressent que par une suite de décisions qui toutes sont de nature politique (au sens strict, elles concernent la cité).
Un pouvoir politique faible gère au jour le jour, se concentre peu à peu sur ses missions régaliennes et, au mieux, réforme par petites touches pour éviter de compromettre la prochaine campagne électorale. Les autres pouvoirs occupent peu à peu le terrain laissé en friche (désordre, notamment financier).
Un pouvoir fort, crédible, démocratique et respecté (pas nécessairement autoritaire) gère par vision à long terme, fixe les règles du jeu et réforme durablement. Il a une action régulatrice sur l'économie. Les autres pouvoirs se soumettent au pouvoir central, notamment parce qu'elles y trouvent leur intérêt (ordre, bonne gestion, croissance).
Intelligence collective pour sortir de la Préférence pour l'inégalité
Changer de modèle de société demande à ne pas revenir à des modèles du début du XXème siècle et de poser avec courage la tendance actuelle imposée par la gouvernance en Amérique du Nord et en Europe avec la Préférence pour l'inégalité.
« Les inégalités se creusent partout en Amérique du Nord et en Europe depuis les années 1980. » C'est ce constat, simple mais effrayant, que le sociologue François Dubet examine dans son nouveau livre, La Préférence pour l'inégalité. Comprendre la crise des solidarités. Mais l'auteur complique un peu cet état de fait en montrant que l'inexorable creusement des écarts de richesse entre les plus riches (les fameux 1 % qui raflent tout) et les plus pauvres n'est peut-être pas dû à la « seule force de mécanismes économiques aveugles ».
En savoir plus
Faire remonter les contradictions conséquences des injustices d'une pensée mal équilibrée issue d'une gouvernance ne reconnaissant pas l'être humain dans sa globalité est un travail au quotidien pour sortir de cette préférence pour l'inégalité. Une gouvernance démocratique évolutive doit ouvrir les ressources multiples et variées aux êtres humains de la planète pour relier les paroles aux actes.
Beaucoup de nos concitoyens ne se reconnaissent plus avec ce système de gouvernance qui pense pour lui « mais sans son avis ». Rappelons que le 29 mai 2005, malgré 55 % de non au TCE (Traité constitutionnel européen), le vote n'a pas été validé par les élites au pouvoir. lire la suite
En 1995, Jacques Chirac dénonçait le creusement en France d'une fracture sociale, symbolisée par la montée inexorable du chômage. Le thème fera mouche et le portera au pouvoir. Dix ans plus tard, la fracture était toujours là. c'est le principal échec de la décennie chiraquienne. [...] Vingt ans après l'élection de Jacques Chirac, la fracture sociale n'est-elle pas devenue un véritable gouffre? lire la suite
Cet espace d'échanges pour construire une intelligence collective pourra rajeunir la gouvernance bloquée d'un système archaïque ne permettant pas la relation interactive entre les décideurs et leurs « administrés ». Cette réussite dépendra de la volonté des institutions gouvernementales à lâcher prise au pouvoir d'intérêts personnels : cumuls de mandats et de revenus pour se relier aux actes des citoyens déjà engagés dans un mouvement réel de pratiques économiques.
Si l'Etat et son mille-feuilles pyramidal continuent à empiler des institutions sans se réformer lui-même comment pourra-t-il relever le défi de recréer ce lien indispensable avec la base des citoyens engagés dans l'innovation sociétale ? La France ne risquerait-elle pas de disparaître alors qu'elle avait mis en place avec le Conseil National de Résistance en période de guerre un principe de solidarité ?
Le principe de solidarité n'est-il pas progressivement abandonné pour ce principe de Préférence de l'inégalité qui s'oppose à l'intelligence collective humaine ? N'est-ce pas le combat actuel que livre le pouvoir de l'intelligence artificielle et ses robots qui serviraient à maintenir un pouvoir sur l'être humain et son intelligence collective pour le respect de la vie ?
Dans ce combat spirituel , l'intelligence artificielle n'a-t-elle pas comme objectif de rassurer par des illusions et des mensonges permanents l'humain devenu simple consommateur, ne se posant aucune question sur le sens de la vie, ne prenant aucun engagement pour la gestion de cette vie pour les générations futures ?
L'empoisonnement fatal n'est-il pas vendu quotidiennement par la propagande au service d'une élite de Préférence pour les inégalités ?
Après un mieux en 2012, l'utilisation de pesticides agricoles en France s'est accrue de 9,2% en 2013. Ce qui témoigne de la difficulté à inverser de vieilles pratiques. lire la suite
Si nous voulons éviter de mourir empoisonner sous des tonnes de pesticides et de déchets , car nous consommons tous, arrêter de subir la gouvernance de l'intelligence artificielle des automatismes produisant sans notre consentement : déchets , poisons, endettement , corruptions , illusions , mensonges, injustices, violences ; il nous faudra bien accepter de travailler cette intelligence collective, seule capable de gérer différents points de vue en recomposant des cercles de complémentarité et en restant aux commandes d'une humanité durable .
L' intelligence collective doit relever un défi, celui de permettre à la richesse des complémentarités de construire une conscience adaptée à conserver l'identité d'être humain dans une mondialisation tendant à breveter « tout le vivant » . Se fondre dans l'intelligence artificielle et à son uniformisation, finirait par nous éliminer en nous faisant perdre le lien qui nous relie à notre identité d'être humain et à son intelligence capable de reconstruire une société adaptée à une nouvelle époque plus fraternelle et responsable. Une gouvernance d'intelligence artificielle nous ferait perdre tout contact avec la vie locale vivante et disparaître l'un après l'autre, comme produit de consommation d'un marché de Préférence pour l'inégalité engendrant le cannibalisme, Soleil Vert: le film d'anticipation des années 70 n'avait -il pas imaginé ce scénario?
Participer une gouvernance adaptée à la civilisation de l'être humain demande de former des cercles collégiaux pour ouvrir des perspectives capables de sortir de cette pyramide institutionnelle de décideurs condamnant un peuple à la simple fonction de consommateur . Il y a tant et tant de pratiques de productions multiples et variées à prendre en compte dans nos territoires pour nourrir , que nous nous libérerions des productions et consommations de pesticides et d' engrais et de ce triste record qui fait de la France la patrie de l'utilisation de ces poisons. L'intelligence collective ne serait pas un remède miracle mais plutôt indispensable à notre culture humaine pour gérer convenablement nos territoires dans une société consciente des défis à relever pour que l'humanité ne disparaisse pas comme produit de consommation.
La révolution commence dans l'assiette :Vandana Shiva
La démocratie alimentaire : “La vie ne peut devenir la propriété d’entreprises”
Vandana Shiva est physicienne et docteur en philosophie, pour lutter contre la privatisation des semences agricoles, pour la liberté et la dignité des paysans, elle a fondé l'association " Navdanya" . Vandana Shiva a reçu le prix Nobel alternatif en 1993. lire l'article
Nos territoires se dégradent et la France ne peut être détruite sous l'emprise des finances étrangères .....
Hervé Juvin : "La fin du XXe siècle, c'est la liquidation du monde pour fabriquer de la richesse" voir la vidéo