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Assemblée Générale de l'association Lien en Pays d'OC

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Le Samedi 31 mai à Caylus Tarn&Garonne à partir de 9 heures

Salle des associations 15 Avenue du Père Huc Entrée principale de la médiathèque ( Avenue principale)

PROGRAMME

Rapport d'activités- Perspectives 2014 -2015- Rapport de gestion arrêtée en 2013- Budget prévisionnel : 2014 ( Les Etats Généraux de la souveraineté alimentaire citoyenne coopérative ) -2015 fonctionnement du site et animations diverses .

Election du bureau .

12h 30 : repas tiré du sac

185270_106218172867603_1266464751_nde 14 h à 15h : petite balade dans et autour du village


10305062_703576646374882_2431135026985465141_nphoto de MADE IN HUMANITY

Suite aux logo egpc

N'hésitez pas à venir nous rejoindre, nous commencerons à préparer « Les Etats Généraux de la souveraineté alimentaire citoyenne coopérative » qui auront lieu dans le village en Novembre 2014.

62348_424548860957759_1518526392_nNous aborderons aussi les questions " comment faire revivre les hameaux abandonnés" et " comment financer l'entretien du patrimoine historique local" "organiser des  stages d'activités pour la vie rurale" voir le programme ici  

RAPPORT D'ACTIVITES

    Travail au quotidien

  • Informer, alerter, coordonner, coopérer, participer à fonder un modèle de société culturel, juridique et économique contributif et prospectif, pour favoriser un service public alimentaire ( de biens communs) s'élevant à la conscience et à la portée des citoyens consommateurs.

- Mise en réseau avec le numérique du site Lien en pays d'OC http://www.lienenpaysdoc.com/, et des groupes sociaux internet vers une organisation sociale et économique adaptée à notre temps en tenant compte des changements climatiques et de la guerre économique.

- Gestion des informations avec le site Lien en Pays d'OC et ses réseaux internet ( échanges des informations avec les correspondants) .

- Gestion des alertes :

Elles sont nombreuses avec les OGM, les gaz de schiste, les accords TAFTA, les actions menées contre les libertés d'entreprendre autrement que dans les cadres étroits des lois pondues par les grands pouvoirs industriels financiers privés mondiaux.

Alertes pour les soutiens aux agriculteurs et maraîchers refusant les lois des lobbys industriels imposant l'empoisonnement plutôt que la biodiversité.

Alertes face aux projets inutiles ( voire nuisibles) qui alourdissent la dette publique sans servir les biens communs. Revoir les règles à l'installation aux métiers de l'agriculture et du maraîchage pour que les crédits ne favorisent pas les endettements à vie.

Lien en Pays d'OC : une  démarche pour redonner à l'alimentation la place qui lui revient dans l'économie de nos territoires: une nourriture plutôt que la malbouffe.

Dans un monde en guerre alimentaire  et en crises permanentes: un lien pour participer à  bâtir la coopération prospective   et abolir la misère.

L'économie prend racines sur les échanges de la vie sociale avec la participation des citoyens des réseaux sociaux et des habitants locaux, l'association Lien en Pays d'OC informe sur les ateliers de mise en relations entre experts du web et associations humanitaires qui recherchent des compétences digitales.

Information – débats :créer et développer les filières courtes avec le numérique et une gouvernance coopérative - contributive en prospective.

Diffusion d'un journal électronique mensuel dans le réseau internet en croissance constante . Cette croissance est due à la qualité de l'information responsable coopérative citoyenne, elle peut se prolonger par un bulletin local papier pour ceux qui n'ont pas internet.

Les 12 et 13 Novembre 2013 à Septfonds Lien en Pays d'OC et ses partenaires ont organisé

" Le droit à la terre , à l'agriculture paysanne, aux semences et aux resources naturelles  voir le compte-rendu .

"Les Etats Généraux de la souveraineté alimentaire citoyenne coopérative " organisés à Caylus 82 en 2014 seront la suite de cette rencontre.

Le site Lien en Pays d'OC

Lors de la dernière Assemblée Générale, l'objectif principal était de construire un site coopératif pour faire converger les associations ayant les mêmes objectifs : ceux de servir une alimentation pour nourrir l'être humain. Ce site devait se réaliser avec le concours de l'ancien Président de Terres de ressources 82 André Verdier, son décès a transformé le projet. J'ai pris en charge financièrement le site ( en tant que président )  demandant aux réalisateurs d'adapter une gestion facile des informations qui circulaient sur la question alimentaire toujours vivement combattue par les intérêts des lobbys Monsanto et cie.

Aujourd'hui l'objectif est largement atteint puisque le site est relié à un tissu très important de correspondants internautes et par mailing. La moyenne des visites est de 40 par jour en moyenne variant de 4 à 6 minutes par temps de visite ; avec des pointes de 150 visites en période de campagne.

au niveau mondial

Le site internet www.lienenpaysdoc.com est actuellement classé à la place N° 10281305 dans le classement mondial effectué par Alexa. Ce classement répertorie les site internet en fonction de leurs visites.
Nous comptabilisons actuellement 37 liens vers www.lienenpaysdoc.com.

au niveau national

Lienenpaysdoc est classé 609 580 en France. Par URL espion .

Peut mieux faire avec votre engagement coopératif

Un second décès a touché notre association avec celui de l'épouse de Jean-Louis Lambert. Jean- Louis avait connu Lien en pays d'OC dès les années 2000 au temps où l'association organisait à Toulouse le forum OC&CO. En 2007 il sera l'acteur principal de la redynamisation de l'association dans le Tarn&Garonne. Directeur de Action chômage 82, il a  pris un engagement vis à vis de l'économie solidaire sociale alimentaire , telle que nous le proposions dans nos objectifs. Le décès de son épouse l'a cruellement affecté car elle le soutenait dans son travail au quotidien près des plus démunis ayant la volonté de concevoir des activités créatrices et a ralenti son implication dans la vie associative.

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Avec Jean-Louis lors d'une participation de l'association Lien en pays d'OC à un événement(St Antonin Noble Val )

Devant ces coups durs , je n'ai pas abdiqué et poursuivi le chemin de l'alimentation vue comme une nourriture et non pas comme une malbouffe dangereuse pour la santé et l'économie  avec des redistributions aux profits privés spéculatifs. Christiane Roques trésorière de l'association et porteuse du projet d'échanges de semences et de plants dans l'orientation de permaculture m'a suivi dans ce projet rural à Caylus voir Echanges de plantes et biodiversité au jardin cliquer ici

J'ai rejoint le Conseil de Développement Pays Midi-Quercy ,  et poursuis le tissage de réseaux en liant le numérique aux volontaires locaux qui ne souhaitent pas la disparition de leur village.

Le tourisme vu comme un potentiel au service de la Société Civile prenant la souveraineté alimentaire en mains et les infrastructures municipales mises à disposition pour l'accueil de nouveaux arrivants investis dans une activité rurale alimentaire et artisanale est le projet économique de développement citoyen que nous proposons avec l'appui de nos correspondants.

Lien en Pays d'OC de par sa gestion de l'information responsable et de son site , la connaissance des structures de l'Economie Sociale et Solidaire, l'émergence du pouvoir citoyen  se place comme une structure concrète capable, en prouvant qu'un travail constant de mise en relation et de participation est indispensable à une réelle économie au moindre coût pour les contribuables. S'appuyant sur le travail local au service de la solidarité entre micro-entreprises et non pas sur un gaspillage généralisé ( appelé économie  par les services octroyant des subventions sans régler le problème des nouvelles activités durables de la Société Civile)  , l'association Lien en pays d'OC est un réel partenaire créateur de lien entre  le Conseil Municipal de Caylus et les acteurs de la Société Civile porteurs d'avenir . Avec ce projet, le Conseil municipal de Caylus a la possibilité de se placer comme un partenaire innovant d'une économie rurale solidaire et sociale: pourvoir aux besoins des villes en nutrition  et non pas en  malbouffe, laquelle pour servir les spéculateurs , cherche à cacher les réalités de ce que nous mangeons. Ce mensonge est entré dans l'habitude de consommation servant  le développement  des maladies de plus en plus fréquentes pour nos organismes, le Conseil municipal a ainsi le moyen de devenir un phare de l'économie sociale, solidaire alimentaire de nos territoires.

 

En période de discours "penser global agir local" et "il faut relocaliser l'économie" , l'association Lien en Pays d'OC de par son parcours durable, propose aux partenaires souhaitant comme elle lier la parole aux actes de s'investir dans les réels projets sociaux, solidaires,  économiques ne retombant pas une fois de plus dans les pouvoirs de la spéculation .

Exemple de campagnes-image envoyées et approuvées dans les réseaux

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Impact du réseau

groupes sur facebook plus de 200 aux mêmes préoccupations que l'objet de lien en Pays d'OC

Ceux dont je suis administateur :

Un autre monde est possible et indispensable 3030membres

Semer consommer et entreprendre librement sur nos territoire 2000 membres

Evenement Quercy Rouergue 1570 membres

Récemment Tourisme Caylus et venu rejoindre les réseaux sociaux facebook .

Coogle 310

LinkedIn 780

Viadéo 1820

L'association Lien en pays d'OC appuie ses activités sur ses statuts et son règlement intérieur.

 

Règlement intérieur :

L'objectif de l'association Lien en pays d'OC est de promouvoir une nouvelle organisation sociale, culturelle et économique en favorisant les créations d' activités locales tout en tenant compte des crises globales planétaires.

Ces crises politiques, culturelles, sociales et climatiques provoquent des réactions de transitions et de prospectives pour imaginer un futur modèle de société .L'association informe des expériences et des projets de la Société Civile dans les partages portés pour l'avenir raisonnable de l'humain en lien avec le respect de son environnement naturel et social ( exemple de charte d'écovillage ici )

L'activité de l'association Lien en pays d'OC est celle de promouvoir des productions locales : alimentaires , artisanales....dans une vision globale d'un village , d'un territoire, mais pas de les vendre elle-même . De réduire les coûts des filières courtes qui souhaitent se créer puis se développer ; en introduisant une logistique numérique coopérative reliant les petites productions locales entre elles . L'activité de l'association Lien en pays d'OC est de participer à la vie économique du village dans lequel elle est enregistrée : Caylus en relation avec les autres villages sur le thème fondamental :quelle nourriture pour l'être humain ? Elle contribue à lui donner une ouverture par le numérique sur les thèmes qui touchent le monde : Famine et insécurité alimentaire, guerre économique et les conséquences négatives qui découlent sur la vie des zones rurales et des villages, mais aussi des villes.

 

Le but de l'activité est de construire le lien (par la mise en relation entre de nouveaux services et le nouvel habitant venu s'installer dans le village) . Ce nouvel habitant a des besoins : rejoindre un réseau dynamique dont l'objectif est de maintenir et de développer des services en assurant un avenir social et économique durable. L'association Lien en Pays d'OC impliquée depuis 1994 dans l'alimentation sociale et solidaire assure un lien par la communication entre le développement de la production , de la commercialisation et la promotion de confiance envers la qualité d'un territoire, voire de territoires tout en assurant un équilibre avec l'environnement naturel. Cette démarche globale ouvre des perspectives pour l'avenir .

 

Cette activité participe à la formation d'un réseau de citoyens, d'entreprises et d'élus en Pôle Territorial de Coopération Economique .

Le site Lien en pays d'OC est la propriété de René Chaboy, il est mis à disposition de l'association du même nom , les adhérents individuels et associatifs qui participeront aux frais de fonctionnement seront prioritaires pour la diffusion de leurs projets , activités et annonces avec l'assurance de trouver un réseau relayant l'information.

L'association Lien en pays d'OC fera la promotion du site afin de favoriser la coopération aux frais de son fonctionnement en proposant aux municipalités, aux institutions publiques, aux entreprises aux grosses associations : des adhésions , en contre-partie leurs logos seront annoncés sur le site Lien en Pays d'OC et bénéficieront des envois réguliers aux correspondants du réseau.

Lien en Pays d'ÒC est une association de loi 1901

Libre de tout parti politique pour conserver l'indépendance citoyenne à la promotion de l' objet de base : lutter contre la famine et l'insécurité alimentaire par une nourriture digne de l'être humain. L'association participe à la constitution de filières locales et globales ( par le numérique) de coopératives sans frontières entre urbains et citadins .

Ses actions, ses outils :

Organisation d' événements au moindre coût pour les contribuables avec des ateliers forum participatifs.

  • organiser des événements en lien avec ses statuts et son règlement intérieur

  • travailler à réduire la dette publique en proposant une gouvernance contributive de prospective entre associations, institutions, entreprises plutôt que persévérer dans le domaine flou et inéquitable des subventions accordées sans concertation avec les habitants contribuables.

  • pousser la loi d'avenir en faveur des terres nourricières agricoles ( avec l'Union Fertile)

  • promouvoir les semences en biodiversité comme patrimoine universel de l'humanité : fondement de la souveraineté alimentaire . De favoriser les réseaux locaux d'échanges de semences et de plants.

  • Les semences vivrières et céréalières seront cultivées dans le respect de nourrir l'être humain ( sécurité et confiance ) en respectant la terre et l'environnement : permaculture, biodynamie, biodiversité.

  • de réduire les inégalités par une reconnaissance du travail solidaire, équitable et d'information pour les biens communs entre territoires ( favoriser la promotion des monnaies locales) et de sortir l'alimentation des marchés spéculatifs.

  • prolonger l'information du numérique par un bulletin local papier pour développer le travail coopératif valorisant une qualité de production et de services basés sur la responsabilité humaine dans un souci permanent du respect de l'Homme et de la Terre et de relation avec les consommateurs .

  • promouvoir un revenu inconditionnel ou une assurance d'existence

  • Développer les échanges solidaires entre villes et campagnes pour une alimentation de proximité dans un respect de l'environnement et d'une réelle économie

- promouvoir des groupements d'achats entre consommateurs citoyens, habitants, producteurs et élus autour d'une monnaie régionale ( mipys, Sol Olympe)

Participation  à Laguépie du 7 au 13 juillet 2014 à la nouvelle université occitane d’été, diffusion dans les réseaux du programme.

Chaque année l'association organisera « Les Etats Généraux de la souveraineté alimentaire coopérative citoyenne »  en Novembre  à Caylus ou sa proximité .  Sa deuxième édition EN 2014 dans le Tarn&Garonne est prévue dans un esprit d'ouverture avec des ateliers de réflexion en relation avec le  public.

Le travail du groupe social ( Conseil de Développement du Pays Midi Quercy sera rendu public  dès sa finalité

     

RAPPORT DE GESTION 2009

DEPENSES

FRAIS POSTAUX 9,13

FRAIS INFORMATIQUE 138,43

ASSURANCE ASSOCIATION 109,77

TOTAL: 257,33

RECETTES

ADHESIONS 87,00

PERTE DE L'EXERCICE (*) 170,33

TOTAL : 257, 33

(*) : La perte a été financée par l'adhérent René Chaboy

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Les dépenses ont été réglées par René Chaboy

Des « contributions-participatives » des institutions publiques ( mairies , communauté de communes , conseil général, régional ...seront proposées, en contre-partie de la diffusion de leurs logos sur le site. Autres rentrées : dons , adhésions pour favoriser un service public alimentaire montant des citoyens et libre de tout parti politique

Des ventes d'exceptions serviront à équilibrer les frais de fonctionnement du site et les animations de l'association.

Des « contributions-participatives » , plutôt que des subventions seront un moyen efficace de réduire les dettes publiques payées par les contribuables sans leurs avis, tout en favorisant la coopération directe entre les institutions publiques et les associations citoyennes de transition et de prospective.

Ces « contributions-participatives » permettront au site Lien en pays d'OC de devenir un réel outil coopératif avec la participation mixte citoyenne et institutions publiques .

Il est à préciser que l'association Lien en pays d'OC est insérée dans un travail de réseaux associatifs dont l'objectif est de limiter les dettes pour les contribuables en proposant des projets au moindre coût avec les habitants, les acteurs locaux et les consommateurs .

Le travail coopératif en réseaux permet ainsi la pérennité des services (développement des filières courtes transversales) car il répond à la demande réelle montant de la base , dépassant les frontières administratives.

L'association Lien en pays d'OC avec son site au cœur des réseaux d'acteurs locaux peut ainsi faire bénéficier des expériences qui marchent dans les territoires voisins en les reliant avec la dynamique locale des projets et acteurs , et de ce fait permet d'étendre en Pays Midi Quercy Rouergue avec d'autres territoires des échanges avec des associations citoyennes de la Planète sur la question de la faim dans le Monde.

PERSPECTIVES 2014-2015

L'association Lien en Pays d'OC domiciliée sur la commune de Caylus se propose comme force de proposition aux élus de la municipalité , en faisant la promotion des services payants de la cyber-base de la mairie , elle propose une bannière-contribution-participation pour l'équilibrage des comptes et frais du site .

Ce travail coopératif en réseaux :  le Mouvement Lien en Pays d'OC vient compléter et prolonger les institutions publiques . Par son site et ses réseaux via le numérique, l'association Lien en Pays d'OC devient un acteur animateur d'une transition en prospective pour un modèle social, culturel et économique adapté à notre temps dépendant de la mondialisation mais restant maître du développement de sa particularité locale ( géographique et historique ) de son territoire .

Travail en partenariat-mutualisation pour informer, coordonner, coopérer, participer à créer un modèle de société culturel et économique contributif et prospectif, favoriser un service public alimentaire montant des citoyens et libre de tout parti politique en réseaux .

Les objectifs de ce partenariat-mutualisation

- limiter les dettes publiques payées par les contribuables et sans retour vers les biens communs

Nous aborderons les perspectives 2015 faire évoluer les lois en mobilisant les réseaux associatifs de la Société Civile

  • concernant la préservation des terres agricoles en France avec les collectifs associatifs autour de Union fertile et Ander

  • concernant l'entretien du patrimoine historique

  • concernant la lisibilité du bilan d'activités après le prévisonnel pour toutes les associations recevant des subventions publiques

  • participer à faire revivre les hameaux abandonnés et l'économie locale des villages et du monde rural

  • proposer des créations au moindre coût pour les contribuables tout en permettant de réduire le coût du chômage

  • impliquer les acteurs citoyens et les habitants dans les projets de développement durable : « le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ».

  • Former des Groupements Coopératifs Citoyens de nourriture éthique avec des producteurs, des consommateurs et des intermédiaires-médias responsables .

- Travailler avec le mouvement des Etats Généraux du pouvoir citoyen

- Travailler sur Caylus avec les associations ouvertes sur le développement social et d'Economie Sociale et Solidaire en partenariat avec les réseaux des Offices du Tourisme pour initier un Tourisme durable en lien avec l'accueil de nouveaux arrivants : amateurs de jardins, d'agriculture en biodiversité, d'artisanat local et de groupement d'achats coopératifs.

- Promouvoir ces réseaux avec les monnaies régionales : Sol Olympe , Mipys en proposant des inscriptions

L'association Lien en Pays d'OC dont l'objet est de favoriser le développement d'une production alimentaire sécurisée pour sortir d'une malbouffe industrielle dangereuse pour la santé , gaspilleuse de matières premières et d'énergie dans le sens le plus large ( fossile, nucléaire et humaine ) participera aux pépinières d'activités de l'Economie Sociale Solidaire .

Développer le lien inter-associatif dans les réseaux par le numérique

 

Le croisement entre le Global et le local, le développement alternatif entre les deux en utilisant le numérique.

Participation  à Laguépie du 7 au 13 juillet 2014 à la nouvelle université occitane d’été, diffusion dans les réseaux du programme.

Chaque année l'association organisera « Les Etats Généraux de la souveraineté alimentaire coopérative citoyenne » en Novembre  à Caylus ou sa proximité .  Sa deuxième édition EN 2014 dans le Tarn&Garonne est prévue dans un esprit d'ouverture avec des ateliers de réflexion en relation avec le  public.

Le travail du groupe social ( Conseil de Développement du Pays Midi Quercy sera rendu public  dès sa finalité

L'avenir du numérique et du lien social dans nos territoires ruraux

 

L'outil numérique permet de conserver la mémoire humaine de métiers qui disparaissent de nos territoires ruraux . Vous trouverez dans la Web TV du Fond et la Forme des exemples de cette mémoire humaine encore en activité. http://placedelahalle.tv/le-fond-et-la-forme/

 

L'outil numérique peut encore élargir ce service de communication à la défense et la reconstruction de la vie sociale, solidaire et économique tournée vers l'avenir, devant l'envahissement incessant de la technologie et de sa spéculation dans nos vies rurales.

Face aux puissants lobbys qui viennent jusque dans nos campagnes, deux grands choix sont possibles  pour la gouvernance future :

  • soit exploiter à fond les ressources naturelles de nos terres pour alimenter les moteurs des grosses cylindrées des pouvoirs de la bêtise *

  • soit se joindre au génie * collectif qui s'organise en défense et en reconstruction ( vers une forme en transition ) afin de nourrir correctement nos concitoyens d'une part et gérer les espaces de biodiversité d'autre part . Ces espaces de biodiversité feront la joie des touristes de la ville en proposant en supplément des énergies renouvelables et une économie basée sur le réel et le recyclable.

 

L'espace rural donne la possibilité d'aménager des formes coopératives alimentaires de la semence au recyclage et de la fourche à la fourchette. Ces formes coopératives citoyennes autour de la nourriture restent le moyen de base pour un intérêt que nous avons en commun : rester autant que possible en bonne santé. Producteurs , consommateurs et commerçants auxquels s'ajoutent les médias libres utilisant les voies du numérique commencent à construire ensemble cette culture du bien vivre en mangeant le mieux possible. Le génie collectif dépasse l'intérêt personnel et réunit des associations ayant pour conscience de préparer concrètement ce bien vivre ensemble sur le territoire : si nos villages continuent à se désertifier tout en n'assurant pas des services en communs, les nouveaux arrivants risquent de les fuir . Sans cette solidarité, la porte restera ouverte aux exploitations des ressources énergétiques convoitées comme le gaz de schiste.

 

La coopération inter-associative existe : Terre de liens, réseau de semences paysannes et citoyennes, Union fertile, Mouvement du Pouvoir Citoyen, Gandhi international, collectif des gaz de schiste ….sont des composantes de la Société Civile troisième pouvoir . Ce troisième pouvoir * basé sur la compréhension de la tri-articulation sociale est aujourd'hui la base de notre civilisation à construire ensemble . A cette base fondamentale vient s'ajouter le numérique comme moyen de gérer l'espace entre global et local pour défendre et reconstruire une coopération de gouvernance des biens communs face à la disparition des espèces, des terres nourricières et d'une croissance de productions sans fin de gaspillages inutiles alimentant nos poubelles.

 

Quel espace territorial ni trop vaste ni trop étroit pour une économie réelle et une défense de l'exploitation intensive des ressources naturelles et énergies ?

 

L'espace dépend des acteurs du territoire qui se connaissent par la volonté de s'engager et d' échanger des idées qui construisent du lien social et veulent ensemble continuer à faire vivre leur territoire. Dans l'articulation sociale avec l'utilisation du numérique au-delà de l'imaginaire des frontières administratives , se limitant souvent aux seules différences, les cultures de la Planète et les citoyens du monde développent la Fraternité . La puissance d'un réseau est basée sur l'amitié qui s'ajoute à vouloir construire ensemble et non pas sur la seule bêtise à critiquer sans aucune proposition et engagement à partager . Les amis des amis étant nos amis facilitent la difficulté de dépasser l'idée que l'on se fait de l'autre , de l'étranger qui peut apporter bien des solutions à nos malheurs.

C'est ainsi que le génie collectif peut se développer en reliant le cœur , la tête et les jambes de chacun à un bien vivre ensemble durable en invitant des gens d'ailleurs.


*Pour mieux comprendre la bêtise qui nous gouverne . Réécouter l'émission radio Bêtise et politique http://www.franceinter.fr/emission-lheure-des-reveurs-gustave-flaubert-3eme-partie-betise-et-politique-avec-pierre-marc-de-bia

Le terme de génie* est utilisé en référence à ce corps d'armée qui pendant la dernière guerre reconstruisait les voies de communication, en particulier les ponts détruits par les bombardements. Etant entendu que nous sommes toujours en guerre....économique , certaines méthodologies ne peuvent être ignorées pour y faire face

« Un conflit armé entre nations nous horrifie. Mais la guerre économique ne vaut pas mieux qu'un conflit armé. Ce dernier est comme une intervention chirurgicale . Une guerre économique est une torture prolongée, et ses ravages ne sont pas moins cruels que ceux que décrivent si bien les ouvrages sur la guerre. Nous nous préoccupons moins de la guerre économique parce que nous sommes habitués à ses effets mortels. Le mouvement contre la guerre est juste . Je crains pourtant qu'il ne soit voué à l'échec s'il ne s'en prend à la racine du mal : l'avidité humaine ».

M K . GANDHI THE GREATEST FORCE 1926

 

* Société Civile : troisième pouvoir sur le fondement d'une recherche coopérative de la tri-articulation sociale

Voir La Triarticulation, nouveau langage du Monde tripartite

Nous avons à nous familiariser avec le nouveau paysage social du monde tripartite. Il est nécessaire que nous connaissions les mots-clés du langage qui se parle dans ce nouveau monde tripartite.

occupe une place centrale dans ce nouveau  langage. Triarticulation, c'est la clé pour comprendre le nouveau paysage social et sa suite. Le terme intègre et éclaire nombre des nouveaux concepts du monde tripartite. Suite http://www.triarticulation.org/essays/2002-08-001.html

Nicanor Perlas auteur de La Société Civile : 3ème pouvoir

Voir http://www.lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=517:en-marche-par-lethique-et-lequitable-vers-la-triarticulation-sociale-&catid=13:agenda&Itemid=59#.U1IqTaKcUSE

Lien en pays d'OC propose avec ses différents partenaires de développer cette confiance par une filière représentée par des producteurs, des médias libres, des acteurs de la citoyenneté active et participative et des consommateurs responsables-acteurs de la vie économique la plus locale possible en ce qui concerne la production alimentaire vivrière.

Lien en pays d'OC participe au  mouvement des Etats Généraux du Pouvoir Citoyen pour réduire la dette publique.

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Rappel des Etats Généraux du Pouvoir Citoyen qui ont eu lieu le Samedi 18 Janvier à Toulouse.

La rencontre inter-associative de Toulouse du 18 Janvier: les Etats Généraux du Pouvoir Citoyen avait pour but
- de relier les initiatives citoyennes aux 3 dettes : sociale, écologique, financière
et de réfléchir aux moyens de sensibiliser les citoyens non encore impliqués dans la transition

Lors de cette rencontre et dans son prolongement vers le rural, il a été décidé d'organiser l'évènement

« Les Etats Généraux de la souveraineté alimentaire coopérative citoyenne » à Caylus ou sa proximité dans le Tarn&Garonne dans un esprit d'ouverture en Novembre voire Décembre 2014.

Lien en Pays d'OC et ses partenaires vous invitent à l'organisation de cet événement-rencontre sous formes d'ateliers d'échanges

Voici les thèmes proposés , ces thèmes ne sont pas limités vous pouvez en proposer d'autres en complément si vous vous engagez à les animer .

Il a déjà été organisé en 2013 en La Cheminée de Septfonds (82)

voir le compte rendu sur le site Lien en Pays d'OC : Droit à la terre, à l'agriculture paysanne, aux semences et aux ressources naturelles. http://www.lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=466:droit-a-la-terre-a-lagriculture-paysanne-aux-semences-et-aux-ressources-naturelles&catid=13:agenda&Itemid=59#.U1Ndv6KcUSE

L'association Lien en Pays d'OC se positionne comme pôle d'animation territorial indispensable pour favoriser les synergies créatrices et innovantes dans les zones rurales à faible densité de population.. et favoriser la constitution d'un Pôle Territorial de Coopération Economique avec les partenaires

« Les Etats Généraux de la souveraineté alimentaire coopérative citoyenne » seront tournés vers des ateliers réflexion sur le thème de l'alimentation citoyenne, ils seront ouverts aux relations publiques et aux  échanges pratiques entre villes et ruralités pour conduire des projets évitant le développement de la dette publique.

L'événement sera élargi aux organisations locales ( écoles, institutions , associations de jardinage , bourses d'échanges , cuisine...)

Rapprocher les projets associatifs citoyens des villes et des ruralités sur la souveraineté alimentaire afin de faire face à la famine et l'insécurité alimentaire .

Avant-projet La Faim et l'insécurité alimentaire dans le monde : quelles solidarités ? quelles coopérations ? quelles mutualisations ?

Ateliers prévus

  1. Disparition des terres nourricières agricoles et du monde rural, guerre des semences, développement de l'exploitation des ressources naturelles pour la croissance sans fin ou villages coopératifs en réseaux sociaux et solidaires ? La nourriture se partage en ville, pourquoi ne se partagerait-elle pas en milieu rural? Le pari des incroyables comestibles cliquer ici

    Le message de Juan Anton à travers sa forêt comestible : l'indépendance, c'est la liberté “ Pour nous nourrir, nous dépendons des magasins, donc de l'argent, donc d'un travail salarié ou des aides sociales données par l'état.
    Or aujourd'hui, il y a de plus en plus de chômeurs et de personnes qui n'arrivent pas à trouver du travail. Et quand les aides sociales s'arrêtent, comment fait-on pour manger ? lire la suite

     

Si les partis politiques n'arrivent jamais à trouver un accord pour faire face à la croissance sans fin , les gouvernances à la tête des grands lobbys continuent à imposer leurs destructions au-delà des frontières. C'est ainsi que les OGM bien qu'interdits en France commencent à nous contaminer. Faire circuler des informations solutions pour lutter contre cette croissance sans fin de causes à conséquences sur chaque être humain et son activité en lien avec la culture responsable de la terre.

Exemple.

Les OGM nous pourrissent la vie

http://agriculture.greenpeace.fr/les-ogm-contaminent-aussi-la-france?utm_source=silverpop&utm_medium=email&utm_campaign=urg-ogm&utm_content=sign-getteur&utm_term=action-header

L'amarante pourrie celle des OGM de Monsanto

http://agriculture.greenpeace.fr/les-ogm-contaminent-aussi-la-france?utm_source=silverpop&utm_medium=email&utm_campaign=urg-ogm&utm_content=sign-getteur&utm_term=action-header

  1. Comment s'organiser pour l'accueil des urbains entre gérants de gîtes , producteurs et circuits de découvertes du Pays ? Comment associer des groupements d'achats aux circuits coopératifs de la vie économique locale ? Essaimage d'un groupement d'achats avec Nature&Progrès Aude en intégrant des Monnaies Locales Complémentaires.

  1. La Méditerranée est un patrimoine commun à préserver entre ses deux rives

    L'exploitation des ressources naturelles et du travail humain et ses conséquences sur la désocialisation, la pauvreté, la misère et la pollution sur l'autre rive

Exploitation des jeunes femmes dans le textile , catastrophe écologique dans la baie de Monastir, désastre sur le tourisme et montée de l'extrémisme

L'exemple d'une politique sans conscience témoignage de l'Observatoire Social Tunisien

4 " Quel aménagement Balma demain? " lire la suite

5 Une Ecole d'Existence avec Gandhi International projection du film : Misère de misère ou une économie de prédateurs Ce documentaire montre qu'il existe une coalition tacite entre les politiques des pays riches et leurs alliés des pays émergents, les sociétés multinationales et le système bancaire pour construire un monde à leur façon.

Débat Comment s'organiser coopérativement ? avec le réalisateur du film : Louis Campana.

Voir http://gandhiinternational.org/ sur facebook https://www.facebook.com/christophe.gandhiji

    1. 6 Subventions, prestations de services , revenu d'existence, monnaie locale complémentaire :  comment en période de dettes publiques la Société Civile peut-elle s'organiser dans la vie économique locale avec les élus et les institutions locales ?

      7 Des groupes locaux se constituent un peu partout en France, quels avantages apporteraient un cercle local de constituante pour faire avancer un projet du Pouvoir citoyen ?

Dès à présent, vous pouvez proposer des offres d'animation ayant une relation avec une alimentation liée à l'être humain et au respect de la terre.

Un collectif est en constitution pour accueillir cet évènement-rencontre avec : Lien en Pays d'OC, Gandhi International , Association Pétanielle, Collectif Gaz de schiste 82, Association Jade... la liste reste ouverte ... Rejoignez-nous!

Envoyez vos propositions à

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.,Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.,Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'apport du numérique sera introduit pour échanger avec les correspondants du réseau internet et ainsi favoriser la gouvernance contributive et l'évolution de la démocratie entre institutions publiques et associations de la Société du Pouvoir Citoyen.

Budget Prévisionnel "Les Etats Généraux de la souveraineté alimentaire citoyenne coopérative 2014

 

Dépenses

Déplacements

2 AR Marseille 260

2 AR Limoux 80

2 AR Carcassonne 60

2 Vols Tunisie 300

Hébergements 450

Flyers 250

Total 1400

 

Recettes

Caisse de solidarité 800

Subventions 600

Total 1400

 

Autres activités proposées par l'association Lien en pays d'OC . Mise en place d'un service de projection de films suivi d'un échange coopératif ( dans la proximité de Caylus) .

L'association Lien en Pays d'OC propose des projections de films avec échanges à la suite, pour favoriser le lien à un projet collectif de résistance et de développement-équilibre face aux prédateurs spéculateurs .

Vous pouvez nous contacter au 05 63 67 02 36 ou par mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour la projection d'un film de votre choix . Conditions : un minimum de 6 participants.

Les films proposés

  • Misère de misère ou une économie de prédateurs .

Ce documentaire montre qu'il existe une coalition tacite entre les politiques des pays riches et leurs alliés des pays émergents, les sociétés multinationales et le système bancaire pour construire un monde à leur façon.

      • La désobéissance Civile : respiration de la démocratie ou l'envol des oiseaux

Des autruches, où ça ? Aspect existentiel juridique. Une longue histoire. Civile et civique. Loi juste, loi injuste. Conditions de la désobéissance civile. Obscurantistes, les faucheurs volontaires ? La technologie jusqu'où ? Le fric des uns, le pain des autres . Et si la désobéissance civile était un droit. Et demain quelle société voulons-nous ?

      • La marche des gueux

Gandhi avait réussi à mettre le colonisateur à la porte. Mais ce dernier est revenu par la fenêtre....2 Octobre 2008 25 000 paysans sans terre se rassemblent à Gwialor en Inde , pour une marche dans d'un mois à travers le pays. Leur but le parlement de New-Delhi.

  • Cent mile et une victoires pour le monde : la marche de Jan Satyagraha 2012

2 Octobre 2012. Cinq après Janadesh, leur première marche, les paysans sans terre du syndicat Ekta Parishad se retrouvent à Gwalior en Inde pour rejoindre Delhi la capitale .

Ils devaient être 100 000 pour réclamer leurs droits à la terre, l'eau, les ressources. Ils seront 35 000 sur place mais des millions dans les villages indiens à l'écoute de ce rendez-vous avec l'histoire.

 

  • Le Titanic apicole : la terreur pesticide

Les abeilles transhument vers le néant. Les abeilles désertent par centaines de milliards. Les ruches se vident enmoins d'une semaine. C'est une catastrophe, qui s'annonce d'amplitude planétaire, car les abeilles pollinisent 40 % des cultures agricoles et une grande partie de la flore naturelle.

- Les blés d'or : un film sur les rencontres des paysan-boulangers.

Un groupe de paysans de boulangers, de chercheurs et de diététiciens se rencontrent chez Nicolas Supiot et Jean-François Berthelot. Ils nous donnent en spectacle l'art de faire du pain, et expérimentent des variétés de blé quasiment disparues .

 

  • OGM : la grande illusion . Pour la première fois 10 scientifiques nous livrent leurs analyses.

  • OGM c'est quoi ? Un documentaire mis à la disposition du consommateur

  • Bayèrèmanishi . L'émergence du débat public sur les OGM en Afrique .

  • La fin des haricots ? « Que mettrons-nous demain dans nos assiettes ? Et savons-nous vraiment ce que y mettons aujourd'hui ?

  • La double face de la monnaie . Un film de plus en plus d'actualités. L'argent est une drogue ...Nous devons guérir de cette obsession. L'argent est devenu la valeur centrale de nos sociétés. Comme une drogue, les individus toujours à sa recherche, craignent d'en manquer. Beaucoup sont prêts à faire n'importe quoi pour s'en procurer.

 

Information complémentaire

  • Viva Favela : une riche expérience dans les favelas d'un travail coopératif entre les associations de la Société Civile et les institutions . Plus de 47 banques de micro crédit ont été créées , mais rien n'a été facile......

  • Voir http://www.michel-lafon.fr/livre/732-Viva_Favela.html

Budget prévisionnel site et animations diverses 2015

 Dépenses

Papeterie et timbres 100

Cartouches encre 100

Renouvellement domaine 130

Antivirus 70

Informatique dépannage 50

Assurance 120

Total 570

 

Recettes

Bannières sur le site ( 100 x 2) 200

( 50 x 2) 100

Cotisations association 25 x 3 75

Cotis indiv( 12 e) et dons 195

Total 570

 

Le double langage et sa contradiction permanente en France et en Europe.

Dans une nation fortement ancrée dans des institutions engendrées par un conservatisme n'ayant jamais su anticiper sur la réelle transformation sociale et économique dans son plus large objet pour l'accompagner ; avec des chefs de partis politiques et d'institutions subventionnés, plus préoccupés à leurs réussites carriéristes que de servir leurs concitoyens, les termes d' emplois et de salaires n'ont pas encore pu être nommés autrement.

Dans de telles conditions, la recherche à vaincre le chômage reste une défaite permanente alors que les vieux schémas institutionnels mal préparés à l'évolution constante de la vie perdurent à se servir au lieu de servir.

Peut-on encore rester fidèles à de vieux schémas institutionnels de gouvernance inspirés par un pouvoir dominant de conquêtes personnelles quand la plupart des membres de la Société Civile pensent survie et pauvreté ? Peut on encore continuer à parler d'emplois et de salaires à une Société Civile dans un monde en mouvement qui les remplace déjà depuis une trentaine d'années par activités et revenus ?

Peut-on enfin se lamenter sur le manque de civisme du peuple, de la montée des abstentions et des votes blancs, quand celui-ci n'a jamais été entendu et écouté, notamment lorsqu'en 2005, il a répondu non à 55 % au TCE ( Traité Constitutionnel Européen) ? http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article54

 

Déjà, la misère frappe à notre porte.... Résistons dans la pauvreté en recherchant l'équilibre social et écologique plutôt que la gouvernance dans le pouvoir de la Bêtise .

René Chaboy Président de l'association Lien en Pays d'OC


Quel avenir pour nos territoires ruraux? La coopération locale alimentaire .

img027La coopération locale alimentaire

Terre de liens prend  en compte cette réalité et invite les consommateurs souhaitant une alimentation de qualité à venir rejoindre la démarche de faire de la terre nourricière : un bien commun cliquer ici

Les contacts

Terre de liens en Massif Central 114 rte d'Avallon 58140 Lormes  Emmanuelle Petitdidier 09 70 20 31 38/ 06 42 63 21 74  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Terre de liens Midi-Pyrénées  Fabrice Ruffier 06 88 99 56 86  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Et si vous faisiez pousser des fermes cliquer ici

La question du foncier élargie à la triarticulation sociale

Qu'on la prenne par le bout de l'agriculture ou celui des constructions, de l'espace « vital » ou du « bien commun » nécessaire à la santé tant de chacun que de l'organisme Terre lui-même, on en revient toujours à cette question. Et derrière elle se profile immédiatement, pour peu que l'on veuille regarder les choses en face et dans leur globalité, la question de l'organisation sociale.lire la suite

La triarticulation sociale

La mondialisation est une chance gâchée. Celui qui compte sur le hasard du marché se trompe ou trompe les autres.
Les prix doivent permettre à tous de vivre et pas seulement dans les pays industrialisés.

Chacun de nous est l'humanité lire la suite

Mouvement de la triarticulation sociale cliquer ici

Tout le monde parle de circuits courts aujourd'hui , mais concrètement qu'est-ce que c'est? cliquer ici 

Pôles Territoriaux de Coopération Economique

Coopérer dans les territoires pour faire face à la crise, innover et changer d’échelle. Les crises ont montré l’insoutenabilité d’une économie qui exacerbe les intérêts particuliers et pousse à une concurrence sans limite entre les individus, les entreprises, les territoires et les Etats. lire la suite

Pour des Fondations Territoriales

Mon premier doit inventer de nouvelles façons de financer et mettre en oeuvre des projets d’intérêt général dans un contexte de finances publiques contraintes. Mon second …..lire la suite

Associations, actrices du développement des territoires: les propositions de la CPCA et France Active

Plus de 400 personnes se sont réunies le 22 janvier dernier, au Ministère de l’Economie et des Finances, à l’invitation de la CPCA et de France Active pour une journée consacrée aux Associations, actrices du développement des territoires. La 3e édition de ce rendez-vous national était placée sous le haut patronage du Ministère de l’Economie sociale et solidaire.
La rencontre avait pour objectif de rappeler le rôle majeur joué par les associations dans les dynamiques économiques et sociales des territoires lire la suite

Les bonnes idées sont les plus réalistes,  Lien en Pays d'OC conseille les municipalités qui veulent s'engager à  réduire leurs dettes publiques .

Les enjeux liés au développement durable tels qu'ils sont définis (respect de l'écologie et du développement de  l'être humain) ne sont pas uniquement des couleurs s'ajoutant au système dominant comme des cerises sur le gâteau d'une croissance sans répartition conduite  par des élus rémunérés et leurs  bénévoles servants. Ces enjeux fondamentaux ne peuvent pas d'autre part être oubliés par des lois qui se détourneraient de ces objectifs tout en continuant à servir une minorité d'élus et une croissance de dette publique traînant  indéfiniment  à ses pieds,  les boulets d'une consommation esclave de produits douteux voire dangereux pour notre santé individuelle et notre environnement social et naturel. Sans tenir compte des solutions déjà pratiquées par  des citoyens non élus mais actifs dans l'art d'innover , de recycler à la base des disciplines indispensables pour contrer les dettes publiques et construire une nouvelle société ( mettant en oeuvre le réel développement durable) les élus seraient responsables de leurs propres échecs à se couper d'une dynamique  indispensable à la nouvelle évolution coopérative. Ces solutions sont déjà en cours dans l'Economie Sociale, Solidaire et Distributive.

Rappel :qu'est-ce que le développement durable?

Le développement durable (anglaissustainable development qui peut aussi être traduit en français par développement soutenable) est une conception du bien commun développée depuis la fin du XXe siècle. Considérée à l'échelle de la planète, cette notion vise à prendre en compte, outre l'économie, les aspects environnementaux et sociaux qui sont liés à des enjeux de long terme. Selon la définition donnée dans le rapport Brundtland en 1987, le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.

Les nouveaux enjeux liés à la survie , l'existence et la reconnaissance . 

Le travail bénévole ne peut devenir  la seule issue dans un système favorisant la dépression puis la dégradation sociale ; alors que la réussite personnelle liée de plus en plus souvent aux conflits d'intérêts se coupe de la Société Responsable pour se diriger vers la corruption.

La paix plutôt que l'insécurité alimentaire intégrée dans la guerre économique : cette croissance sans limite. 

Cette guerre économique entraîne le pouvoir compétitif à vie d'élus aux carrières coupées de la réalité sociale, solidaire, distributive et économique.

Les élus sans les acteurs citoyens responsables engagés dans la vie sociale et  les chantiers participatifs coopératifs aux biens communs ne pourront jamais seuls prétendre à servir durablement leurs électeurs. Il devient indispensable d'inventer et de développer avec la participation de la citoyenneté active responsable et d'élus soucieux de la démocratie évolutive : une construction sociétale cultivant la conscience, la reconnaissance par la coopération décisionnelle.

Lien en pays d'OC participe au  mouvement des Etats Généraux du Pouvoir Citoyen pour réduire la dette publique.

logo egpc

Rappel des Etats Généraux du Pouvoir Citoyen qui ont eu lieu le Samedi 18 Janvier à Toulouse.

La rencontre inter-associative de Toulouse du 18 Janvier: les Etats Généraux du Pouvoir Citoyen avait pour but
- de relier les initiatives citoyennes aux 3 dettes : sociale, écologique, financière
et de réfléchir aux moyens de sensibiliser les citoyens non encore impliqués dans la transition 

Le compte-rendu ICI suite ICI

Démosphère : l'agenda toulousain militant et participatif cliquer ici

Les grands projets inutiles voire nuisibles mobilisent la Société responsable lire la suite

Investissez dans l'autofinancement-coopératif de l'information responsable qui créera des revenus lire la suite

Pourquoi faire face à la dette publique ?

La dette publique est étroitement liée à la distribution de subventions qui n'ont la plupart du temps rien de compatible avec l'économie durable de répartition s'appuyant sur le service aux biens communs porté par la citoyenneté active et participative. L'amalgame entre « se servir » au « lieu de servir » donne à de nombreux élus, l'illusion d'un pouvoir illimité se situant au dessus des idées : la seule matière qui peut s'accroître quand on la partage ( Socrate ) .

Les subventions servent une com «  lavage de cerveaux » ou de « pouvoirs héréditaires », quand les deux ne se liguent pas ensemble contre la liberté de travailler sainement pour des causes humaines. Les subventions généralement n'ont rien à voir avec l'innovation sociale. Elles endorment la possible créativité du produire ensemble au moindre coût , en incitant à consommer l'éphémère, la passivité et le manque de réflexion. Ces subventions très lourdes pour le contribuable puisqu'elles sont toujours puisées d'en-bas, deviennent le symbole des boulets traînés par les esclaves de la consommation avec la perte de liberté d'entreprendre. Elles ne servent que la minorité au pouvoir héréditaire « pensant les subventions comme un dû : une manne tombant du ciel » Cette manne assure pour une classe se pensant être supérieure à la moyenne soit en travail, soit en intelligence de cultiver la folie des grandeurs chute de toutes les civilisations devenues incapables de répondre au développement des inégalités par le développement d'une nouvelle société coopérative adaptée au temps présent et au temps futur.

Les subventions mal réparties et mal attribuées sont les causes du mécontentement social qui s'exprime dans la montée progressive de l'abstention , des votes blancs et nuls. Cette montée du rejet de la classe dominante des partis politiques exprime la rupture entre la classe « dirigeante » et une société constamment barrée dans le développement de son projet social, culturel et économique. Cette crise politique précède la crise structurelle puisque les valeurs du travail des acteurs de la citoyenneté active ne sont pas pris en compte, méprisées par l'élite dirigeante préférant soutenir les magouilles et autres escroqueries dominant notre vie quotidienne et l'actualité des grandes presses qui en font leur unique commerce.

Comment faire face à la dette publique ?

La coopération pour une nouvelle société se base sur des intérêts communs d'existence durable à produire localement : une alimentation saine et un artisanat ( logement et habillement...) évitant les longs parcours polluant l'air de nos voies de communications . La coopération pour une nouvelle société anticipe l'échange possible et indispensable avec les pays voisins ayant les mêmes intérêts sociaux, économiques, culturels et écologiques à servir la paix plutôt que les divisions et les guerres permanentes.

L'intérêt commun est aussi celui de permettre à chacun d'avoir un part de revenu suffisant pour assurer sa consommation d'existence.

Le meilleur moyen de rompre avec les inégalités est celui de rompre avec les subventions données sans contre-partie . Les subventions étant puisées aux contribuables, elles participent à les ruiner , si elles ne leur donnent pas en contre-partie un revenu d'existence assurant une liberté d'entreprendre dans l'esprit de citoyenneté actif et participatif pour les biens communs. Une solution est de redonner au  travail toute la reconnaissance nécessaire pour sortir des crises en passant  d'une société en transition « sans conscience » vers une société nouvelle impliquant la conscience. Cette transition adoptera  des prestations de services aux réseaux participatifs et prospectifs de biens communs pour la réelle renaissance économique d'un village et des pays. Les élus devenant de réels serviteurs du développement des biens communs en donnant la priorité aux prestataires de services des biens communs plutôt qu'aux seules demandes de subventions.

Le message des abstentionnistes et votants nuls et blancs première force de France à la caste des élites élus

Elites élus ne décidez plus seuls l'accord de subventions à des projets qui n 'ont rien à voir avec une réorganisation d'une gouvernance de prospective -participative- contributive : transition par les biens communs.

80% des maires sont inquiets de la misère et de la pauvreté qui avancent dans leur commune , pour les 20 % restant , sortez des pièges des grands projets inutiles et le développement de l'endettement qui en découle pour tous les administrés car rien ne dit que vous serez réélu la prochaine fois et que votre carrière politique se poursuivra toute votre vie.

Mettez les projets en comparaison avant d'accorder les subventions publiques.

En d'autres termes sortez du clan des copinages pour déléguer au Pouvoir Citoyen les projets liés à leurs besoins d'existence et la loi d'innovation pour une Economie Sociale et Solidaire qui doit entrer dans la cour des grands.

Reposez vous sur les projets des associations membres du Pouvoir Citoyen , n'ayez pas peur de DELEGUER à ceux qui sont habitués à faire avancer des projets aux moindres coûts sans endetter la population : la solution la plus efficace pour une transition vers une nouvelle société . cliquer ici

Lien en Pays d'OC: des informations responsables au moindre coût pour les contribuables cliquer ici 

L'association soutient les métiers innovants en transition par la créativité de l'être humain plutôt que les métiers subventionnés . Le bénévolat prouve son efficacité à s'adapter à l' économie sans compter uniquement sur les subventions publiques Cependant, les acteurs de la citoyenneté active et participative, lanceurs d'alerte ne peuvent rester «  bénévoles à vie » , sans tomber dans le piège d'un esclavagisme des temps modernes. Cet esclavagisme compensant les hauts salaires liés aux activités troubles dans un système de plus en plus opaque, un revenu d'existence est souhaitable pour les métiers innovants liés aux réseaux de mise en liens avec l'outil numérique plutôt que de donner des subventions sans en voir des effets sociaux économiques durables. Ces effets ne peuvent être lisibles que par des rapports d'activités et des bilans financiers mis à disposition de tous les citoyens . Or ce n'est pas le cas , dans bien des situations ou le pouvoir archaïque héréditaire est bien installé dans la vie politique locale. Le lien social repris à la sauce des intérêts privés, doit être remis en priorité pour l'intérêt des biens communs à ouvrir une société nouvelle durable relevant les défis sociaux, culturels, économiques et climatique appuyés par l'étude de la tri-articulation sociale .

86% de Français veulent des produits bio de confiance, cette confiance n'est pas assurée puisque 50 à 80 % de ces produits bio proviennent d'autres pays et sont diffusés actuellement par des distributions dirigées par les intérêts spéculatifs des grands lobbys .

Lien en pays d'OC propose avec ses différents partenaires de développer cette confiance par une filière représentée avec des producteurs, des médias libres, des acteurs de la citoyenneté active et participative et des consommateurs responsables-acteurs de la vie économique la plus locale possible. Cette confiance n'exclue pas la coopération entre associations de pays mettant en priorité les services de biens communs et l'ouverture d'une société nouvelle durable relevant les défis sociaux, culturels, économiques et climatique appuyés par l'étude pratique de la tri-articulation sociale et d'une adaptation méthodologique à une économie d'existence.

Cette adaptation est liée à la refondation d'une gouvernance de l'Etat s'appuyant sur le développement de réseaux sociaux d'accompagnement à l'installation de jeunes voulant porter des projets de métiers de production alimentaire et de besoins d'existence dans le rural liés au logement et à l'habillement .

Cette adaptation ne peut donc pas être mise en pratique sans les acteurs de la citoyenneté active et participative du Pouvoir Citoyen , c'est pourquoi l'association Lien en pays d'OC propose un événement qui fasse suite aux Etats généraux du Pouvoir Citoyen du 18 Janvier à Toulouse. Un groupe s'est constitué ce 18 Janvier pour préparer cette suite...Nous avons décidé une démarche coopérative dans le Quercy-Rouergue: une région rurale à découvrir avec des Toulousains et participer ensemble à  un évènement.

L'évènement « Les Etats Généraux de la souveraineté alimentaire coopérative citoyenne » sera organisé à Septfonds-Caylus (Tarn &Garonne) en Novembre  2014  dans un esprit d'ouverture.

Des ateliers sur le thème de l'alimentation citoyenne, seront ouverts aux relations publiques et aux  échanges pratiques entre villes et ruralités.

Avant-projet La Faim et l'insécurité alimentaire dans le monde : quelles solidarités ? quelles coopérations ? quelles mutualisations ?

Ateliers prévus

  1. Revenu d'Existence-Monnaie Locale Complémentaire , l'essaimage d'un groupement d'achats avec Nature&Progrès Aude

  2. Une Ecole d'Existence avec Gandhi International

  3. l'exploitation des ressources naturelles et du travail humain et ses conséquences sur la désocialisation, la pauvreté, la misère et la pollution

Exploitation des jeunes femmes dans le textile , catastrophe écologique dans la baie de Monastir, désastre sur le tourisme et montée de l'extrémisme sur l'autre rive de la Méditerranée .

L'exemple d'une politique sans conscience témoignage de l'Observatoire Social Tunisien

    1. " Quel aménagement Balma demain? " lire la suite

    2. Des circuits de découvertes du Pays pourront s'organiser pour l'accueil des urbains,  raccourcir la dette publique par les circuits coopératifs.

    3. Pourquoi un cercle local de constituante ? Des groupes locaux se constituent un peu partout en France, quels avantages auraient un cercle local de constituante pour faire avancer un projet du Pouvoir citoyen ?

Dès à présent, vous pouvez proposer des offres d'animation ayant une relation avec une alimentation liée à l'être humain et au respect de la terre.

Un collectif est en constitution pour accueillir cet évènement-rencontre avec : Lien en Pays d'OC, Gandhi International , Association Jade, Association Pétanielle, Collectif Gaz de schiste 82... la liste reste ouverte ... Rejoignez-nous!

Envoyez vos propositions à

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L'apport du numérique sera introduit pour favoriser la gouvernance contributive et l'évolution de la démocratie entre institutions publiques et associations de la Société du Pouvoir Citoyen.

Rapprocher les projets associatifs citoyens des villes et des ruralités sur la souveraineté alimentaire afin de faire face à la famine et l'insécurité alimentaire .

Des informations complémentaires

Les biens communs un outil politique pour repenser notre rapport à la technologie

La révolution internet : distribuée ou centralisée ? Les données en biens communs cliquer ici

Dans un monde en transition, une démarche de démocratie prospective participative équitable: des subventions aux municipalités et collectivités locales pour qu'elles puissent payer des prestations de services aux associations de développement des biens communs. cliquer ici

Lien en Pays d'OC propose par l'éthique et l'équitable une marche vers la triarticulation sociale cliquer ici

En marche par l'éthique et l'équitable  vers la triarticulation sociale

(Cliquer ici pour agrandir)



sur le revenu de base ici

Coopérer dans les territoires pour faire face à la crise, innover et changer d'échelle cliquer ici

Un projet de pépinières à Septfonds pour favoriser un Pôle Territorial de Coopération Economique cliquer ici

Commémorations du génocide, le Rwanda retire à l'ambassadeur de France son accréditation . La France quelle responsabilité?

Commémorations du génocide, le Rwanda retire à l'ambassadeur de France son accréditation
Le diplomate devait remplacer Christiane Taubira, qui a annulé son déplacement après que le président rwandais Paul Kagame a accusé la France d'avoir participé aux exactions de 1994. lire la suite

Nouvelles révélations sur l'opération humanitaire française au Rwanda en 1994

20 ans jour pour jour après le début du génocide des Tutsi au Rwanda, et alors que le président Kagame vient de mettre en cause la France, un ancien officier de l'armée française apporte un nouvel éclairage sur l'opération Turquoise (23 juin-22 août 1994). Au début de l'opération , un raid terrestre avait été programmé pour aller jusqu'à Kigali. Raid terrestre, qui devait être accompagné de frappes aériennes. lire la suite

La France a-t-elle mené une guerre secrète au Rwanda ?

Au Rwanda, la France avait choisi son camp : celui du régime hutu contre la rébellion tutsie. Est-elle allée trop loin ? Et jusqu'où ? Vingt ans après, les bouches s'ouvrent. cliquer ici 

Rwanda : les responsabilités accablantes de l'Etat français dans le génocide écouter l'émission

Rwanda : les bailleurs de fonds du régime génocidaire

Le gouvernement Habyarimana a profité des prêts des grandes institutions internationales pour renforcer, parfois de manière détournée, son armée. Pour Eric Toussaint, président du Comité pour l’annulation de la dette du Tiers monde, cela a facilité le génocide de 94. Tout comme le programme d’ajustement imposé par le FMI. Lire la suite

Bernard Lugan à propos du génocide au Rwanda voir la vidéo

VIDEO. Rwanda : "En massacrant les Tutsis, on savait parfaitement ce que l'on faisait"

Dans le village de Mbyo, au sud du Rwanda, Tutsis et Hutus ont recommencé à cohabiter vingt ans après les tueries interethniques qui ont fait 800 000 morts en 1994. Tueurs et rescapés vivent à Mbyo depuis dix ans et travaillent la terre ensemble, dans un esprit de réconciliation. Un tueur repenti témoigne voir ici 

Rwanda Valentine

ll y a 20 ans, Daniel MERMET et Jérôme BASTION (RFI) étaient les premiers à découvrir le charnier de NYARUBUYE, 40 jours après le massacre. Parmi les corps, une jeune fille encore vivante, VALENTINE. Retour sur cette rencontre. cliquer ici

Objet : crime contre l'humanité lettre ouverte de Clément Wittmann adressée à Monsieur le Président de la République . cliquer ici

Bienvenue sur le site de Clément Wittmann, objecteur de Croissance pacifiste.candidat à la présidentielle 2017 cliquer ici

Pour une autre info en France : dès 1990, l'Elysée est informé du projet de génocide  au Rwanda 

Message du 07/04/14 09:38
De : "chrisdelarue-altermd"
Objet : [Attac en Afrique] 3 articles sur le Rwanda

07 AVRIL 2014 |  PAR FRANÇOIS BONNET

Le génocide des Tutsis qui débute le 6 avril 1994 n'est pas un embrasement soudain. Il a été méthodiquement planifié par le pouvoir hutu d'Habyarimana. A tel point que dès 1990, de nombreux acteurs français sur place (services, militaires, diplomates) font remonter à l'Elysée des alertes de plus en plus précises. C'est ce que détaille le livre Au nom de la France, guerres secrètes au Rwanda, dont nous publions des extraits.

http://www.mediapart.fr/journal/international/070414/des-1990-lelysee-est-informe-du-projet-de-genocide


Rwanda : le déshonneur de la France

07 AVRIL 2014 |  PAR EDWY PLENEL

Le gouvernement français a annulé sa venue aux commémorations, lundi 7 avril, du vingtième anniversaire du génocide rwandais. Cette brusque décision est motivée par les déclarations du président du Rwanda, Paul Kagamé, sur « le rôle direct de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même ». Satisfaisant l’injonction d’Alain Juppé de « défendre l’honneur de la France », ce choix marque plutôt son déshonneur. Parti pris.

http://www.mediapart.fr/journal/international/070414/rwanda-le-deshonneur-de-la-france

http://www.bastamag.net/Rwanda
Génocide des Tutsis : « Que l’État ait la dignité de reconnaître ses erreurs »

par Rédaction 2 avril 2014


Vingt ans après le génocide des Tutsis et le massacre d’opposants, déclenché le 6 avril 1994 au Rwanda, la justice française vient pour la première fois de juger et de condamner un Rwandais séjournant en France. « N’est-il pas grandement temps d’oser regarder le passé en face ? » interpelle un collectif de rescapés, chercheurs, écrivains, chanteurs, journalistes et militants associatifs. Dans une lettre ouverte à Alain Juppé, ministre des affaires étrangères à l’époque du massacre, ils pointent des contradictions et omissions dans son discours qui dédouaneraient les dirigeants français de toute responsabilité. « Nous souhaitons que l’État qui nous représente ait la dignité de reconnaitre ses erreurs », écrivent-ils.

 

Monsieur Alain Juppé,

Nous, habitants de Bordeaux, et citoyens attentifs au respect de la mémoire des victimes du génocide des Tutsis au Rwanda, constatons que depuis 20 ans vous tenez, concernant ce crime, un discours qui entre en contradiction avec la réalité des faits. Il suscite de graves interrogations sur votre rôle à l’époque, ainsi que sur celui de notre État, auxquelles nous vous invitons à répondre.

Vous étiez ministre des affaires étrangères d’avril 1993 à avril 1995. Au cours de cette période, au Rwanda, se mettait en place et se réalisait un génocide : en 1994, il y a 20 ans, plus de 800 000 personnes furent assassinées pour la seule raison que la mention Tutsi figurait sur leurs cartes d’identité. Les forces armées rwandaises (FAR) et les milices civiles réalisèrent les massacres. Ce crime, organisé et rapide, dura 3 mois !

L’État français, jusqu’en 1994, était particulièrement proche des autorités rwandaises. La présence militaire sur place est un des aspects les plus visibles de cette proximité : de 1990 à la fin du génocide, trois opérations françaises se déployèrent au Rwanda, et il n’y eut que quelques mois au cours desquels notre armée ne fut pas présente en nombre sur le territoire de ce petit pays. Depuis 20 ans, des historiens, des écrivains, des journalistes, des associations, ainsi que des organisations internationales [1], accusent les autorités françaises d’avoir une responsabilité coupable dans la réalisation du génocide, ou d’avoir été complices de celui-ci.

Environ 10 ans après les faits, des responsables politiques français commencèrent à parler « d’erreur criminelle » (B. Kouchner), puis « d’aveuglement » (N. Sarkozy), pour qualifier les décisions prises par notre État à cette époque [2]. Mais votre position est toute autre. Selon vous, la France n’a rien à se reprocher, bien au contraire. Vos arguments sont clairs, vous les développez par exemple sur votre blog, dans un article mis en ligne le 1er mars 2010.

Concernant les accusations dirigées contre vous, vous vous contentez de les balayer d’un revers de la main, au seul motif qu’elles ne seraient « évidemment qu’un tissu d’allégations mensongères ». Mais lorsque vous exposez votre vision des événements, force est de constater que vous omettez et contredisez des faits avérés, afin de produire un discours dédouanant les dirigeants français de toute responsabilité.

Selon vous, M. Juppé, « le gouvernement français a tout fait pour réconcilier le gouvernement du président Habyarimana, légalement élu, et le leader du front patriotique rwandais (FPR) », « bref le processus de paix semblait bien engagé... jusqu’à l’attentat du 6 avril 1994 qui a évidemment ruiné les efforts de la diplomatie française. » Vous offrez, en quelques phrases, un vernis démocratique au régime de Juvénal Habyarimana, arrivé en pouvoir en 1973 par un coup d’État, et vous légitimez ainsi l’aide que lui offraient les autorités françaises.

Mais vous fermez les yeux sur tous les éléments qui montraient la préparation du génocide : le massacre des Bagogwe en 1991 ; celui des Tutsis dans le Bugesera, dans la région de Kibuye et dans le nord-ouest en 1992 et 1993 ; ainsi que les nombreux rapports, français [3] et internationaux, qui en attestent. Les plus notables, publiés en 1993, sont celui de quatre ONG [4], dont la FIDH, et celui de la commission des droits de l’Homme de l’ONU [5]. Ils interrogent déjà sur la possibilité de qualifier ces massacres de génocide. Ils démontrent également qu’ils sont encadrés par les autorités administratives et l’armée rwandaise, à une époque où les forces militaires françaises collaborent étroitement avec celles-ci.

Devant la multitude de ces voyants rouges [6], n’aurait-il pas été de votre devoir de dénoncer les crimes du régime et d’appeler à suspendre notre coopération, plutôt que de les camoufler derrière le paravent des accords d’Arusha ?

Ce processus de paix, bien engagé selon vous, était pourtant qualifié par le président Habyarimana de « chiffon de papier » [7]. Pouviez-vous réellement ignorer que l’État français enfreignait ses clauses, notamment en poursuivant les fournitures d’armes au régime raciste de Kigali bien après sa signature définitive (le 04 août 1993) : la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR) intercepta, sur l’aéroport de la capitale, une livraison en janvier 1994 [8] ; selon Edouard Balladur, la dernière autorisation d’exportation de matériel de guerre date du 6 avril [9] ? Enfin, et c’est beaucoup plus grave, Human Rights Watch révèle, après une enquête menée en 1995, qu’au moins cinq livraisons d’armes en provenance de la France et à destination des forces génocidaires ont eu lieu via l’aéroport de Goma, à la frontière zaïroise [10]. Elles s’effectuèrent après le 17 mai, alors que plus personne ne pouvait ignorer qu’un génocide était en cours, et que l’ONU venait de décréter un embargo sur les armes.

Les témoignages qui étayent ces conclusions sont-ils tous, eux aussi, mensongers ? Vous admettiez pourtant, durant le génocide, ne pas connaitre les décisions de l’Elysée concernant les ventes d’armes [11]. N’est-ce pas plutôt ces dernières qui ruinèrent les efforts de la diplomatie française, si ces efforts ont existé ? Et l’Etat français ne doit-il pas se reprocher cette aide aux génocidaires ?

Par ailleurs, vous écrivez : « loin de se taire sur tout ce qui s’est alors passé au Rwanda, le gouvernement français a, par ma voix, solennellement dénoncé le génocide dont des centaines de milliers de Tutsis étaient les victimes ». C’est vrai, vous avez dénoncé le génocide, et vous étiez le premier responsable politique français à le faire, à un moment où il devenait impossible de nier son existence, et où l’État devait corriger sa position. C’était le 16 mai 1994, cinq semaines après le début des massacres, alors que certains médias français employèrent le mot de génocide dès le 11 avril [12], et que l’ordre d’opération d’Amaryllis [13], daté du 8 avril, mentionnait que « les membres de la garde présidentielle ont mené […] l’arrestation et l’élimination des opposants et des Tutsis ». Les autorités françaises savaient. Elles étaient les mieux placées pour connaître exactement ce qui se passait au Rwanda, bien avant le 16 mai.

Mais quand, devant l’évidence des faits, vous dénoncez les responsables des massacres, c’est pour mieux mentir sur leur chronologie en prétendant, le 18 mai à l’assemblée nationale, qu’ils sont la conséquence d’une nouvelle attaque du FPR [14]. Or le FPR, en 1994, n’est intervenu qu’après le début du génocide [15], et il était la seule force sur place à mettre fin à celui-ci. Présenter les choses comme vous le faisiez, n’était-ce pas une manière de détourner les accusations qui visaient ses véritables auteurs ?

De plus, le 16 juin, dans une tribune accordée au journal Libération [16], vous parlez des « responsables de ces génocides » au Rwanda, au pluriel, laissant entendre qu’il y aurait eu un second génocide, commis par une autre partie que vous ne nommez pas. Cette thèse, que plus personne n’ose sérieusement soutenir aujourd’hui, permettait de dédouaner les responsables des tueries, en prétendant qu’ils ne faisaient que se défendre... Vous repreniez ainsi l’argument qu’employaient les génocidaires pour exterminer la population civile Tutsi. Quels éléments pouvaient être suffisants pour vous permettre d’évoquer un second génocide, alors que le rapport de l’ONU d’août 1993 [17] ne vous avait, lui, pas alerté ? Oseriez-vous encore, M. Juppé, laisser entendre qu’en 1994 plusieurs génocides étaient commis au Rwanda ?

Nous l’avons vu, les autorités françaises connaissaient la nature et l’ampleur des massacres, dès le commencement de ceux-ci [18]. Pouviez-vous ignorer qu’un génocide était en cours lorsque vous receviez à Paris, le 27 avril, le ministre des affaires étrangères du gouvernement intérimaire rwandais, ainsi que l’idéologue extrémiste Jean-Bosco Barayagwiza ? Ce dernier est l’un des fondateurs de la RTLM, la radio appelant aux tueries, qui fut un outil fondamental du génocide [19]. Il a été condamné à 32 ans de prison par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda. La réception de ces personnes au Quai d’Orsay, mais aussi à l’Elysée et à Matignon, « rendait le génocide respectable », pour employer les mots de l’historienne Alison Des Forges [20]. La Belgique et les USA leur avaient fermé leurs portes, la France fut le seul pays occidental à traiter avec eux.

Cette réception, M. Juppé, vous la taisez. Vous ne pouvez pas même la justifier par une condamnation verbale des responsabilités portées par vos hôtes. Celle-ci n’a pas existé...

Vous écrivez enfin « Ce que je sais, c’est que la communauté internationale a fait preuve d’une passivité, voire d’un « aveuglement » scandaleux. […] le conseil de sécurité a été incapable de prendre la moindre décision... sauf celle de ramener les effectifs de la MINUAR de 2548 à 270 hommes (21 avril 1994) » ; « Devant la carence de la communauté internationale […], la France a été la seule à avoir un sursaut de courage. J’ai longuement expliqué, à l’époque, l’initiative qui a abouti à l’opération Turquoise ». Là encore, vous contredisez les faits. La France ne s’est nullement opposée à la passivité de la communauté internationale que vous dénoncez. Elle y a participé, en votant la résolution 912 du conseil de sécurité de l’ONU, réduisant l’effectif de la MINUAR à 270 hommes, le 21 avril 1994, 14 jours après le début du génocide.

Vous avez vous même déclaré, lors du conseil des ministres restreint du 13 avril 1994, être favorable à la suspension de la MINUAR [21], à un moment où le pire pouvait encore être évité. Ce n’est que dans un second temps, au mois de juin, alors que le génocide touche à sa fin, que l’État français prend la décision d’intervenir. Ce n’est pas un moment anodin : Kigali menace de tomber aux mains du FPR, qui s’oppose militairement aux forces armées rwandaises et stoppe l’extermination des Tutsis.

Faut-il rappeler que l’opération Turquoise, qualifiée d’ « humanitaire », était lourdement armée [22] et composée en grande partie de l’élite des forces spéciales [23] ? Et que la France a imposé unilatéralement, sans l’accord du conseil de sécurité, une « zone humanitaire sûre » dans laquelle les tueurs ne seront pas désarmés, les responsables ne seront pas arrêtés, et depuis laquelle la RTLM, qui appelait aux massacres, pourra continuer à émettre sans souffrir de tentative de brouillage ni de neutralisation [24] ?

Les forces françaises avaient pourtant le devoir d’interrompre le génocide et d’arrêter les coupables, notamment à partir du 28 juin, date de sa reconnaissance par l’ONU : la France est signataire de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, et l’opération « humanitaire », placée dans le cadre du chapitre VII [25] de la charte de l’ONU, pouvait recourir à « tous les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs humanitaires énoncés » [26]. Mais les objectifs militaires sur place étaient tout autre, comme en témoignent des propos d’officiers [27], ainsi que l’ordre d’opération de Turquoise appelant à inciter les autorités locales à rétablir leur autorité [28].

Il s’agit bien ici des autorités qui ordonnaient et organisaient le génocide ! Si l’opération Turquoise a permis par endroits de sauver des vies, elle a ailleurs, comme à Bisesero, du 27 au 30 juin, laissé les tueurs finir librement leur besogne [29]. Elle a créé un véritable sanctuaire, défendu militairement, dans lequel les responsables du génocide ne pouvaient être inquiétés, puis elle a organisé leur fuite vers le Zaïre [30].

Continuez-vous à prétendre, M. Juppé, contre l’évidence des faits, que l’État français s’est opposé à la passivité de l’ONU devant le génocide des Tutsis ? Et que l’opération Turquoise n’était qu’une opération humanitaire, dont le but était de lutter contre ce génocide ?

Aux premiers jours du génocide, les extrêmistes hutu se retrouvaient à l’ambassade de France. Les discussions devant aboutir à la formation du gouvernement génocidaire s’y tinrent en partie, avec la participation de l’ambassadeur J.-M. Marlaud, donc sous votre responsabilité directe [31]. Durant la même période, tout près de l’ambassade, Madame Agathe Uwilingiyimana, première ministre dite hutu modérée, favorable aux accords de paix, se faisait assassiner, comme beaucoup des responsables politiques partageant ses opinions. Vous n’avez jamais eu un mot pour dénoncer ces assassinats ! Mais vous avez traité, comme nous l’avons vu, avec le gouvernement génocidaire, le reconnaissant de fait et lui offrant la caution de la France.

En 1998, lors de votre audition par la mission d’information parlementaire, vous avez évoqué ces faits par un euphémisme particulièrement surprenant, parlant du « départ des hutus modérés » [32]. Plus qu’une maladresse, n’était-ce pas là, encore une fois, une manière de dédouaner les criminels avec qui vous traitiez, et de refaire le passé ?

Vingt ans après, alors que notre justice vient pour la première fois de juger, et de déclarer coupable de génocide, un Rwandais séjournant en France, n’est-il pas grandement temps d’oser regarder le passé en face ? Nous souhaitons que l’État qui nous représente ait la dignité de reconnaitre ses erreurs. C’est la seule attitude qui puisse nous paraitre respectable, aujourd’hui, devant la souffrance immense générée par le génocide des Tutsis.

Le mandat que vous aviez à l’époque, les décisions que vous avez prises, la manière dont vous les avez défendues jusqu’à présent, font de vous un acteur majeur de la politique française au Rwanda. Les mensonges de ceux qui nous gouvernaient en 1994, concernant l’aide fournie à la réalisation du génocide des Tutsis, nous concernent au plus haut point. Votre discours, qui entre en contradiction avec les faits avérés, pourrait être qualifié de révisionniste. Il nous paraît inacceptable qu’un homme tenant des propos sur un génocide visant à tromper ses concitoyens puisse représenter la population bordelaise. C’est également notre dignité qui est en jeu ! Nous vous invitons donc, encore une fois, à répondre avec clarté et honnêteté aux questions que nous vous posons.

 

Signataires :
AUBRY Patrick, réalisateur, Pessac
BOURREAU Pierre, chercheur en informatique, Bordeaux
CATTIER Emmanuel, Commission d’Enquête Citoyenne pour la vérité sur l’implication française dans le génocide des Tutsi
CLARKE Bruce, plasticien
COURTOUX Sharon, membre fondateur de l’association Survie
DELTOMBE Thomas, éditeur et journaliste
DIA Thierno I., analyste de l’image, Bordeaux
DIOP Boubacar Boris, écrivain
FANON MENDES FRANCE Mireille, membre de la Fondation Frantz Fanon
GALABERT Jean-Luc, psychologue
GAUTHIER Alain, président du CPCR
GODARD Marie Odile, maître de conférences en psychologie à Amiens
GOUTEUX Bruno, journaliste et webmaster
GRANDCHAMP Simon, ingénieur, Bordeaux
GRENIER Etienne, avocat, Bordeaux
HANNA Gilbert, syndicaliste et journaliste à la clé des ondes, Bordeaux
KAYIMAHE Vénuste (rwandais et rescapé, écrivain, employé au Centre d’échanges culturels franco-rwandais à Kigali de 1975 à 2000)
LAINÉ Anne, cinéaste, présidente d’Appui Rwanda
DE LA PRADELLE Géraud, professeur émérite
LE COUR GRANDMAISON Olivier, universitaire
LEMOINE Benoît, président de Survie Gironde, Bordeaux
MABON Armelle, historienne
MESTRE Claire, médecin et anthropologue, Bordeaux
MOREL Jacques, auteur de La France au coeur du génocide des Tutsi
MUGICA Romain, psychologue, Gradignan
MUKANTABANA Adélaïde, Rwandaise et rescapée, Bègles
NDIAYE Abdourahmane, économiste, Bordeaux
NONORGUES Marie-Paule, avocate, Bordeaux
LES OGRES DE BARBACK, artistes
OUEDRAOGO Dragoss, anthropologue, cinéaste, réalisateur, Bordeaux
PETITDEMANGE Cécile, étudiante à Sciences Po Bordeaux
ROBERT Nicolas, infirmier, Bordeaux
DE SAINT-EXUPÉRY Patrick, auteur de L’inavouable, la France au Rwanda (Ed. des Arènes, 2004), Complices de l’inavouable, la France au Rwanda (Ed. des Arènes, 2009), La fantaisie des Dieux, Rwanda 94 (Récit graphique en bd, avec Hippolyte, Ed. des Arenes, 2014)
SITBON Michel, éditeur et journaliste
SOW Cheikh, militant d’éducation populaire et artiste, Bègles
TARRIT Fabrice, président de Survie
TOBNER Odile, ancienne présidente de Survie
TOULABOR Comi, directeur de recherche à Sciences Po Bordeaux
TRYO, artistes

Plus d’informations sur cette page facebook dédiée à la lettre ouverte.

Notes

[1] Parmi lesquels : Marcel Kabanda, Jean-Pierre Chrétien, Alison Des Forges, Gérard Prunier, Catherine Coquery-Vidrovitch (historiens), Colette Braeckman, Patrick de Saint-Exupéry, Jean-François Dupaquier, Laure de Vulpian (journalistes), Boubacar Boris Diop, Jacques Morel (écrivains), FIDH, Human Rights Watch, Survie, etc.

[2] Auparavant les USA, par les voix de B. Clinton et M. Albright, ont reconnu leurs erreurs et présenté des excuses, le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan a exprimé ses regrets, le Premier ministre belge G. Verhofstadt a déclaré « au nom de mon pays et de mon peuple, je demande pardon ».

[3] Par exemple l’ambassadeur français à Kigali Georges Martres adresse, le 15 octobre 1990, au Quai d’Orsay un télégramme où il utilise les termes de « génocide » et d’ « élimination totale des Tutsis » : « [la population rwandaise d’origine tutsi] compte encore sur une victoire militaire, grâce à l’appui en hommes et en moyens venus de la diaspora. Cette victoire militaire, même partielle, lui permettrait, d’échapper au génocide. » En 1998, G. Martres déclare à la Mission d’Information Parlementaire : « Le génocide était prévisible dès cette époque [fin 1990] ». L’attaché de défense à Kigali, le colonel R. Galinié, écrit dans un message envoyé à Paris le 24 octobre 1990 l’éventualité de « l’élimination physique à l’intérieur du pays des Tutsis, 500 000 à 700 000 personnes, par les Hutus, 7 millions d’individus... »

[4] Rapport de la Commission internationale d’enquête sur les violations des Droits de l’homme au Rwanda depuis le 1er octobre 1990 ; (7-21 janvier 1993) réalisé par la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (Paris ), Africa Watch (une division de Human Rights Watch, New York ), l’Union Inter-Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, (Ouagadougou ), le Centre International des Droits de la Personne et du Développement Démocratique (Montréal). Mars 1993. Dans ses conclusions, la Commission aborde directement la question du génocide : « Les témoignages prouvent que l’on a tué un grand nombre de personnes pour la seule raison qu’elles étaient Tutsies. La question reste de savoir si la désignation du groupe ethnique “Tutsi” comme cible à détruire relève d’une véritable intention, au sens de la Convention, de détruire ce groupe ou une part de celui-ci “comme tel. [...] La Commission estime que, quoi qu’il en soit des qualifications juridiques, la réalité est tragiquement identique : de nombreux Tutsis, pour la seule raison qu’ils appartiennent à ce groupe, sont morts, disparus ou gravement blessés et mutilés ; ont été privés de leurs biens ; ont dû fuir leur lieu de vie et sont contraints de se cacher ; les survivants vivent dans la terreur. » Source
J. Carbonare, l’un des membres de cette commission déclare le 28 janvier 1993 au journal de 20h de France 2 : « Ce qui nous a beaucoup frappé au Rwanda, c’est à la fois l’ampleur, la systématisation, l’organisation même, de ces massacres. […] Il y a un mécanisme qui se met en route […] On a parlé de purification ethnique, de génocide, de crimes contre l’humanité […] nous insistons beaucoup sur ces mots ». Vidéo visible ici.

[5] Rapport présenté par M. Waly Bacre Ndiaye, rapporteur spécial, sur la mission qu’il a effectué au Rwanda du 8 au 17 avril 1993. Août 1993. Le Rapporteur Spécial de l’ONU soulève explicitement la question de savoir si les massacres peuvent être qualifiés de génocide : « Il ressort très clairement des cas de violences intercommunautaires portés à l’attention du Rapporteur spécial que les victimes des attaques, des Tutsis dans l’écrasante majorité des cas, ont été désignés comme cible uniquement à cause de leur appartenance ethnique, et pour aucune autre raison objective. On pourrait donc considérer que les alinéas a) et b) de l’article II [qui porte définition du génocide dans la convention de 1948] sont susceptibles de s’appliquer […] ». Source

[6] Auxquels s’ajoutent : l’article de l’historien J.-P. Chrétien dénonçant en mars 1993 dans la revue Esprit « un dévoiement tragique vers un génocide », le fax du général R. Dallaire (MINUAR) du 11 janvier 1994, transmis le lendemain à l’ambassade de France, et démontrant la préparation des massacres.

[7] Alison Des Forges, Aucun témoin ne doit survivre. Le génocide au Rwanda. Karthala, Human Rights Watch, Fédération internationale des Droits de l’homme, avril 1999.

[8] La France a livré des armes dans la nuit du 21 au 22 janvier 1994 : « Un DC-8 français transportant un chargement d’armes comprenant 90 caisses de mortiers de 60 mm, fabriqués en Belgique mais provenant de France, atterrit en secret dans la nuit. La MINUAR découvrit ce chargement qui violait les termes des accords d’Arusha, et plaça les armes sous la garde conjointe de la MINUAR et de l’armée rwandaise. » (Alison Des Forges, cf. note 7). La mission d’information parlementaire relève que « le dernier agrément délivré par la CIEEMG [Commission interministérielle d’étude des exportations de matériel de guerre, à laquelle participe le ministère des affaires étrangères] concernant des ventes de matériels de guerre au Rwanda remonte au 20 janvier 1994 ». Elle relève également six Autorisations d’Exportation de Matériels de Guerre en 1994, dont une de 50 mitrailleuses en date du 22 avril ! Ce sont six livraisons d’armes officielles en violation des accords de paix.

[9] Edouard Balladur, L’opération Turquoise : courage et dignité, Le Figaro, 23 août 2004.

[10] Rapport HRW, Rwanda/Zaire, Réarmement dans l’impunité. Le soutien international aux perpétrateurs du génocide rwandais, mai 1995 : « Certaines livraisons d’armes à Goma parmi les premières après le 17 mai étaient des envois du gouvernement français pour les FAR. » Et plus loin : « le consul français [en réalité officiellement pro-consul] a signalé d’autres livraisons d’armes à l’aéroport de Goma pour les FAR de mai à juillet, provenant d’autres sources que le gouvernement français. ([...] Il a ajouté [...] qu’elles pourraient provenir de marchands d’armes français opérant à titre privé. Les ventes d’armes, même par des sociétés privées, doivent être autorisées par le gouvernement français.) »

[11] Le 12 juin 1994, le président et la directrice des opérations de MSF, P. Biberson et B. Vasset, rencontrent A. Juppé et lui demandent : « On dit qu’il y a des livraisons d’armes au gouvernement rwandais ou au gouvernement intérimaire ou au gouvernement en fuite, est-ce qu’il est exact que la France continue des livraisons d’armes à Goma ? » A. Juppé répond : « Ecoutez, tout ça c’est très confus, il y avait effectivement des accords de coopération ou de défense avec le gouvernement, il y a peut-être eu des reliquats, mais en ce qui concerne mes services, je peux vous dire que depuis fin mai il n’y a certainement plus aucune livraison d’armes au régime Habyarimana” ». Mais en même temps, il dit en regardant de l’autre côté de la Seine, donc vers l’Elysée : « Mais ce qui peut se passer là-bas, moi je n’en sais rien. » L. Binet, Génocide des Rwandais Tutsis, Médecins sans Frontières, 2003

[12] Le 11 avril 1994 J.-P. Ceppi parle dans Libération du « génocide des Tutsis de Kigali » et M. Mukabamano, journaliste à RFI, déclare au Parisien : « C’est un véritable génocide » ; le 19 avril Human Rights Watch informe le président du Conseil de sécurité que les massacres en cours au Rwanda constituent « un génocide » ; le 24 avril L’ONG Oxfam parle de « génocide », etc.

[13] Lors de l’opération Amaryllis du 9 au 14 avril, 1 464 militaires français du 1er, 3e, 8e RPIMa et du COS, évacuent exclusivement les ressortissants européens et des extrémistes Hutus. Les militaires ont reçu l’ordre de ne pas réagir aux massacres. L’historien Gérard Prunier écrit : « quelques Tutsis réussissent à embarquer à bord de camions en route pour l’aéroport : ils doivent descendre des véhicules au premier barrage de la milice et ils sont massacrés sous les yeux de soldats français ou belges qui, conformément aux ordres, ne réagissent pas. » Le rapport de la Mission d’information parlementaire française de 1998 conclut : « Il semble donc [...] que le traitement accordé à l’entourage de la famille Habyarimana ait été beaucoup plus favorable que celui réservé aux employés tutsis dans les postes de la représentation fran !aise – ambassade, centre culturel, Mission de coopération ».

[14« Face à l’offensive du front patriotique rwandais, les troupes gouvernementales rwandaises se sont livrées à l’élimination systématique de la population tutsie, ce qui a entraîné la généralisation des massacres. » Seconde session ordinaire de 1993-1944 (4e séance) Compte-rendu intégral, 2e séance du mercredi 18 mai 1994 . JO de la République Française, débats parlementaires, assemblée nationale, 19 mai 1994.

[15] Audition du Colonel Balis (MINUAR) : « Le 7 avril, vers 9 h 30 m et 11 h 30 m, j’ai pu convaincre le FPR de rester dans son cantonnement, mais une colonne du FPR est malgré tout sortie vers 16 h 30 m. Ils ont alors créé une zone de sécurité. » Sénat de Belgique - commission des affaires étrangères : Commission d’enquête parlementaire concernant les événements du Rwanda 1-611/(7-15) 1997/1998. Sénat belge, 6 décembre 1997.

[16] A. Juppé, « Point de vue » Intervenir au Rwanda, Libération, 16 juin 1994 : « La France n’aura aucune complaisance à l’égard des assassins ou de leurs commanditaires. La France, seul pays occidental représenté au niveau ministériel à la session extraordinaire de la Commission des droits de l’homme à Genève, exige que les responsables de ces génocides soient jugés ».

[17] Voir note 5.

[18] Voir notes 6 et 13.

[19] On pouvait y entendre, entre autres appels aux massacres : « Bonjour, je suis un petit garçon de huit ans. Est-ce que je suis assez grand pour tuer un tutsi ? Réponse de l’animateur : comme c’est mignon ! Tout le monde peut le faire, tu sais. » J.-P. Chrétien, Rwanda, les médias du génocide. Ed. Karthala, 2002.

[20] Voir note 7.

[21] A. Juppé : « Aux Nations-Unies, le Secrétaire général doit rendre demain son rapport. Trois solutions sont envisageables : le maintien de la MINUAR, sa suspension avec le maintien éventuel d’un contingent symbolique ou un retrait total. Les Belges sont favorables à une suspension et c’est aussi mon avis. » Conseil restreint du 13 avril 1994. Document disponible ici.

[22] Figurent sur la liste officielle déclarée à l’ONU : 8 avions Mirage, 12 automitrailleuses, 6 mortiers lourds. Auxquels s’ajoutent des avions Mirage IV-P, des hélicoptères de combat Gazelle , etc. G. Prunier, conseiller au ministère de la Défense en 1994, écrit : « la puissance de feu prévue par les forces françaises semble disproportionnée pour une mission humanitaire », Rwanda : le génocide. Dagorno, 1997.

[23] Turquoise est composée notamment d’officiers et soldats : du Commandement des Opérations Spéciales (qui réunit des spécialistes de l’action et du renseignement sous l’autorité directe du chef d’Etat-major des armées), du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (forces spéciales), du GIGN et de L’EPIGN (Escadron parachutiste de la gendarmerie nationale), du 3e Régiment d’infanterie et de chars de marine (RICM) , du 11e Régiment d’artillerie de marine), de la Légion étrangère, du 2e Régiment étranger d’infanterie, du commando de marine, de spécialistes des opérations en « zone hostile »du 13e Régiment de Dragons Parachutistes.

[24] La résolution 925 du 8 juin du Conseil de sécurité exige : « que toutes les parties mettent fin immédiatement à toute incitation à la violence ou à la haine ethnique, en particulier par le biais des moyens d’information ». On peut lire le 28 juin dans le rapport de la Commission des Droits de l’homme de l’ONU que « l’intention claire et non équivoque » de commettre le génocide « se trouve bien contenue dans les appels incessants au meurtre lancés par les médias, en particulier la RTLM ». Le 1er Juillet, le représentant de la France à l’ONU parle de faire cesser ces émissions : « Je voudrais insister avant de conclure sur la responsabilité particulière des médias qui incitent à la haine ethnique et à la violence. La France demande instamment aux responsables des radios concernées, et en premier lieu à la Radio Mille Collines, de mettre fin à cette propagande criminelle. La France fera tout son possible pour obtenir la cessation de ces émissions. » Mais selon le général R. Dallaire, la RTLM émet encore le 1er août en direction des camps.

[25] Il est important de noter que le 20 juin le représentant de la France à l’ONU fait la demande explicite d’une intervention sous chapitre VII autorisant, à la MINUAR, l’usage de la force : « nos gouvernements souhaitent disposer, comme cadre juridique de leur intervention, d’une résolution placée sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies ». Lettre datée du 20 juin 1994, adressée au secrétaire général par le représentant permanent de la France auprès de l’organisation des nations unies. Source

[26] ONU, S/RES/929 (1994). Source
On peut lire également dans l’ordre d’opérations de Turquoise (voir note 28) « mettre fin aux massacres partout où cela sera possible, éventuellement en utilisant la force » ; « tout en étant en mesure d’intervenir à tout moment, éventuellement par la force, au profit de la population menacée » ; « marquer si nécessaire par l’usage de la force la volonté française de faire cesser les massacres et de protéger les populations » ; « la légitime défense élargie comporte l’emploi de la force dans les situations suivantes : - menaces sur nos forces, - menaces dans la mission de protection des personnes, soit contre nos forces, soit contre les populations protégées, - obstruction dans l’exécution de la mission de nos forces ».

[27] L’adjudant-chef du GIGN T. Prungnaud explique que « la mission, au départ, c’était d’intervenir sur des massacres soi-disant de Hutu qui seraient massacrés par des Tutsis » (voir note 29) ; le colonel D. Tauzin déclare dans The Guardian du 01 juillet 1994 : « Nous ne sommes pas en guerre avec le gouvernement du Rwanda ou ses forces armées. Ce sont des organisations légitimes » ; Le général R. Dallaire (MINUAR) déjeune le 30 juin avec des officiers français et rapporte ce qu’il a entendu : « Ils refusaient d’accepter l’existence d’un génocide et le fait que les dirigeants extrémistes, les responsables et certains de leurs anciens collègues fassent partie d’une même clique. Ils ne cachaient pas leur désir de combattre le FPR ». R. Dallaire, J’ai serré la main du diable - La faillite de l’humanité au Rwanda. Libre expression, 2003.

[28« Affirmer auprès des autorités locales rwandaises, civiles et militaires, notre neutralité et notre détermination à faire cesser les massacres sur l’ensemble de la zone contrôlée par les forces armées rwandaises en les incitant à rétablir leur autorité ». On peut y lire également que « plusieurs centaines de milliers de personnes d’ethnies hutue et tutsie ont été exterminées ». Ordre d’opérations de Turquoise, 22 juin 1994. Document consultable ici.

[29] P. de Saint-Exupéry, L’inavouable - La France au Rwanda. Les Arènes, 2004. L. de Vulpian et T. Prungnaud, Silence Turquoise. Don Quichotte, 2012.

[30] Le mensuel de la Légion étrangère, Képi Blanc, d’octobre 1994 confirme que : « Battue sur le terrain, l’armée ruandaise se replie, en désordre, vers la « zone humanitaire sûre ». L’E.M.T. [l’Etat-major tactique de l’opération Turquoise] provoque et organise l’évacuation du gouvernement de transition ruandais vers le Zaïre. Le 17 juillet, le gouvernement ruandais passe au Zaïre. »

[31] Auditions de l’ambassadeur Jean-Michel Marlaud par la Mission d’Information Parlementaire, Enquête sur la tragédie rwandaise 1990-1994 [140, Tome III, Auditions, Vol. 1, pp. 296-297].

[32] Auditions d’Alain Juppé par la Mission d’Information Parlementaire, 21 avril 1998, Enquête sur la tragédie rwandaise 1990-1994 [140, Tome III, Auditions, vol. 1, p.91].