Ce scénario n'est pas de la science fiction ou une réalité repoussée toujours au lendemain, les forages de plus en plus profonds entraînent fatalement la hausse de l'or noir.
L’un des très grands enjeux du XXI siècle est la diminution des ressources naturelles disponibles par rapport aux besoins des êtres humains.
Les ressources en eau deviennent insuffisantes dans certaines régions du monde.
La ressource en poissons marin est déjà mise à mal. A la fin de ce siècle, plusieurs ressources non renouvelables devraient être épuisées ou quasi-épuisées si leur rythme d’extraction se poursuit. Il en est ainsi du pétrole, mais aussi du gaz et de l’uranium. Le plutonium produit par les réacteurs nucléaires peut néanmoins être réutilisé dans d’autres types de réacteurs.
La guerre du gaz fait rage
Bulletin d'infos du 21-07-2014 Collectif Non gaz de schiste ouest Aveyron
Bonjour à toutes et à tous,
Quatre ans plus tard et bien que le sujet de l'exploration / exploitation des gaz de schiste en France soit passé au second plan d'une actualité estivale particulièrement meurtrière avec notamment l'Ukraine et en toile de fond la question éminemment stratégique de l'approvisionnement en gaz de l'Europe (Russe ou USA ?) les pressions continuent par le biais de multiples rapports et autres manœuvres.
Souhaitant, sans doute, contrecarrer la désindustrialisation de la France liée à la mondialisation des échanges économiques, en avril 2014, le député PS du Doubs, Frédéric Barbier [1] (bulletin d'infos du 12-05-2014) a été le premier à relancer les hostilités en remettant un rapport d'information relatif à l'impact économique de l'exploitation des hydrocarbures de schiste aux États-Unis, à la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale française. "Il faut permettre aux énergo-intensifs* européens d'accéder à une énergie à un coût raisonnable afin de préserver leur compétitivité face à leurs concurrents nord-américains qui bénéficient de l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels" concluait-il dans cette étude qui ne comportait aucun volet sanitaire ou environnemental.
*Les industries les plus consommatrices d'énergie et donc de gaz (pétrochimie, Acier, Aluminium, etc.)
Il n'en fallait pas plus pour relancer la machine de propagande médiatique, d'exercer à nouveau des pressions sur l'opinion publique et le gouvernement à l'heure de la difficile élaboration de la loi de programmation de transition énergétique, présentée le 18 juin en Conseil des ministres par Ségolène Royal.
Début juin, c'est le "think-tank" Terra Nova [2], ce "réservoir d'idées" proche du PS enfonce le clou en diffusant une note largement reprise dans les médias. Il propose de lever l'interdit sur les gaz de schiste pour "casser le mythe d'une ressource miraculeuse"
Avec un sens de la litote parfaitement assumé, Gilles Darmois, ancien cadre de chez Total, enseignant à l’Institut français du Pétrole (IFP) et auteur de cette contribution explique : "Interdire ne sert qu’à enflammer le débat sur la chance que la France serait en train de rater", et de préconiser l’élaboration, sous la responsabilité de l’État, d'un cahier des charges pour exploiter cette ressource. Proposition suicidaire ?
D'après lui, cette stratégie devrait au contraire permettre d’établir que l’exploitation de cette ressource n’est pas viable en France et de citer l'exemple de la Pologne où l'eldorado s'est transformé en mirage pour le pays et en cauchemar pour les industriels.
Dans la foulée, Alcimed [3], société de conseil en Innovation et Développement de Nouveaux Marchés, (agro-alimentaire, biotechnologie, santé, énergie, aéronautique, TIC, chimie, cosmétique, matériaux, transports, aérospatial et défense) auprès de plus grosses entreprises européennes, publient une étude. Celle-ci souligne que " les industriels européens, et en particulier ceux du secteur chimique, sont menacés par leurs concurrents nord-américains qui bénéficient de l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels" et précise que "ces industriels européens souffrent de cette nouvelle donne concurrentielle". Mieux, selon Alcimed, la situation européenne est aggravée par une hausse des prix de l'électricité "en raison des politiques environnementales sur l'intégration des énergies renouvelables et les quotas CO2".
Les anti-gaz de schiste, les écolos et autres populations soucieuses de l'environnement seraient-elles coupables du manque de compétitivité et du déclin de l'industrie ?
En octobre 2013, lors d'un congrès de la chimie européenne, organisé à Munich (Allemagne), Philippe Goebel, président de l'Union des Industries Chimiques (UIC) [4] appelait à "explorer le potentiel des ressources non conventionnelles sur le territoire national, gaz de schiste ou autres". Fin novembre 2013, l'UCI commandait une étude d'impact à Carbone 4, sur l'approvisionnement de gaz en France "essentiel à la compétitivité" de la filière. Carbone 4 est un cabinet de conseil spécialisé dans la "stratégie carbone", ayant plus de 130 références dans tous les secteurs (banque, industrie, médias, transport, énergie, bâtiment, consommation, luxe), dont 40% du CAC 40. Suite à la parution début juillet du rapport, l'UIC réclame l'exploitation des réserves d'hydrocarbures non conventionnels, ainsi qu'une stratégie industrielle assurant un approvisionnement en énergies à bas coûts, aux industries gazo-intensives. Et Carbone 4, d'affirmer que "les choix politiques de transition énergétique sont assumés de facto par les citoyens, conservant des emplois industriels associés".
N'oublions pas que pour les industriels et un certain nombre de parlementaires, les hydrocarbures non-conventionnels, tout comme le nucléaire, font partie du mix de la transition énergétique maitrisée vers des énergies propres et sûres. Donc, s'ils le disent avec autant d'aplomb, c'est que ça doit être vrai !
Précision : L'industrie chimique est le premier consommateur industriel d'énergie qui consomme 20% de l'électricité et 40% du gaz consommés par l'industrie française. Le gaz représente 39% des 6,1 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) d'énergie consommées et 9% des 9,6 Mtep de matière fossile consommées.
Début Juillet encore, c'est au tour de l'institut Montaigne [5] de présenter un rapport sur les gaz de schiste en souhaitant que "la France avance". Cet autre "think-Tank", cette fois plutôt catalogué à droite et d'obédience libérale, a été créé par Claude Bébear, financier et homme d'affaires. Cet organisme est financé par de nombreuses entreprises du CAC 40. Objectif de ce rapport intitulé : "Gaz de schiste, comment avancer" et rédigé par un groupe de travail dirigé par Jean-Pierre Clamadieu, PDG du groupe belge Solvay, leader mondial de la chimie, réclame que le gouvernement : "Mette un terme au blocage du débat sur le gaz de schiste en France". Outre "les douze propositions pour permettre aux pouvoirs publics d'avancer de façon transparente, réversible et contrôlée", on retrouve l'incontournable idée d'explorer le sous-sol français afin d'évaluer le potentiel du territoire.
Le 16 juillet, Le groupement des entreprises et des professionnels des hydrocarbures et des énergies connexes (Gep Aftp) a annoncé son soutien au rapport publié par l'institut Montaigne et a dit "s'associer pleinement" à la proposition de "développer un (ou plusieurs) sites-pilotes sur la fracturation hydraulique pour montrer ses implications techniques et son impact environnemental".
Sources :
[2] http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0203571618037-gaz-de-schiste-la-note-choc-de-terra-nova-1014020.php?xtor=RSS41
[3] http://www.actu-environnement.com/ae/news/alcimed-etude-industrie-chimique-europe-etats-unis-gaz-de-schiste-22021.php4
[5] / http://www.actu-environnement.com/ae/news/rapport-gaz-de-schiste-institut-montaigne-22239.php4
EDF annonce l’importation de gaz de schiste américain à partir de 2016
En mai 2013, GDF-SUEZ avait ouvert la voie de l'importation vers la France de gaz de schiste américain sous forme de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) en prenant des participations avec Mitsubishi, Mitsui dans l'entreprise californienne Sempra Energy, pour 4 millions de tonnes de GNL/an à partir du terminal méthanier de Hackberry (Louisiane).
EDF lui a emboité le pas et a signé un accord avec une filiale du groupe d'énergie Cheniere, Corpus Christi Liquefaction. Dans un communiqué de presse de Cheniere datant du 17 juillet, ce contrat porte sur la fourniture d'environ 770 000 tonnes/an de GNL par an, en provenance du terminal de Corpus Christi, au Texas.
Ces entreprises françaises signant des contrats d'importation de gaz américain ne vont pas sans poser plusieurs questions :
- Alors que la France a interdit l’extraction du gaz de schiste sur son territoire, ces agissements de la part des principaux fournisseurs énergétique (GDF- État actionnaire à 38%, EDF-État actionnaire à 84.5%) parait contradictoire ;
- Y a t-il une volonté de la France de s’émanciper de la dépendance au gaz russe, dans le contexte de crise diplomatique entre l’Europe et la Russie sur la question ukrainienne ?
- Peut-on compter sur le gaz américain alors qu'un débat agite les industriels américains sur :"faut-il ou non exporter le gaz de schiste" et que le Président Obama en visite à Bruxelles a rappelé que l'Europe pouvait en partie compter sur le gaz américain mais qu'elle devait surtout diversifier ses approvisionnements.
Jongleries financières de l’État et greewashing écologique
Avec plus d'une année de retard, le 18 juin, Ségolène Royale a présenté le projet de loi de programmation de transition énergétique en Conseil des Ministres et à la presse. A la lecture du texte, plusieurs organisations de protection de l'environnement ont noté : "Des objectifs absents ou trop peu ambitieux sur le climat et l’énergie", un grand flou concernant le nucléaire, l’État confiant la transition énergétique aux grands acteurs énergéticiens avec trop peu d'ouverture pour des initiatives citoyennes, l'absence totale d'outils prévisionnels concernant une fiscalité écologique et les investissements, etc." Concernant ce dernier point sans lequel la loi n'a aucune chance d'être mise en application, on comprend mieux les atermoiements de la parution de ce projet à partir d'une information passée quasiment inaperçue : Une grande partie des crédits supprimés dans le budget 2014 de la Défense va être compensée par de l’argent prévu pour la recherche sur la transition énergétique et la ville durable.
Matignon et Bercy ont accepté le Projet de loi de finances rectificatives pour 2014 sur la loi de programmation militaire qui prévoit la réaffectation de 500 millions d'euros vers l'armée. Depuis le départ de D. Batho, on savait que l'environnement, le climat, ne pesaient pas lourd devant les intérêts financiers et autres considérations stratégiques. C'est donc tout naturellement qu'une bonne partie des recettes (la moitié) viendront amputer le budget du ministère de l'écologie. Détails : 170 millions d’euros seront piochés dans l’enveloppe prévue pour la transition écologique et énergétique, 50 millions dans le programme "villes et territoires durables" et 30 millions dans le programme "innovation".
On espère que l'armée saura faire bon usage de cet argent venant de l'écologie en investissant dans des navires, des chars ou des avions propres !...
En savoir plus sur : http://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0203559560477-quand-lecologie-finance-larmee-1012045.php?YybubHDokqxaTHMz.99
Pendant ce temps, en Allemagne
Dans ce contexte géopolitique et géostratégique tendu quant à son approvisionnement en énergie, l'Allemagne à bien du mal à trancher sur la question de l'exploitation de ses ressources hypothétiques en gaz de schiste. En juin 2014, le Financial Time annonçait que l'Allemagne allait lever l'interdiction de la fracturation Hydraulique (???). Berlin répondrait ainsi à des milieux économiques inquiets. En effet, ici comme ailleurs, L’industrie allemande de la chimie en tête, milite pour donner sa chance au gaz de schiste. Elle y voit la possibilité, comme aux États-Unis, de faire baisser ses coûts énergétiques parmi les plus élevés d’Europe. "Nous avons du gaz de schiste pour assurer 100% de l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne pendant 10 ans, probablement même beaucoup, beaucoup plus" et " nous faisons du fracking depuis 40 ans sans un seul incident", tempêtait le patron du géant de la chimie BASF, Kurt Bock, dénonçant un débat "qui attise les peurs".
Mais début juillet, une autre source indiquait que deux ministres du gouvernement d’Angela Merkel demandaient l'interdiction de l’exploitation du gaz de schiste au moins jusqu’à 2021 en soulignant que : "Les projets de fracking pour exploiter le gaz de schiste (…) au-dessus de 3.000 mètres seront interdits".
La bataille sera longue et rude.
Autres brèves :
Qui désinforme qui ?
A l'insu de notre plein gré, nous serions des agents soutenus par la Russie selon les propos du secrétaire général de l'OTAN, le danois Anders Fogh Rasmussen : "La Russie, dans le cadre de leur information de pointe et d’opérations de désinformation, est engagée activement avec les organisations dites non gouvernementales – qui œuvrent contre le gaz de schiste - pour maintenir la dépendance européenne au gaz russe importé.
Quelques 140 organisations européennes lui ont répondu (voir en pièce jointe)
Vers la fin de l’impunité pour les entreprises transnationales ?
Le 26 juin, le Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU a voté une résolution, déposée par l’Équateur et l’Afrique du Sud, favorable à la fin de l'impunité des multinationales et permettant d’élaborer de nouvelles normes internationales contraignantes sur les sociétés transnationales et les droits humains. Cette initiative, soutenue par 85 États, pourrait contribuer à mettre fin à l’impunité dont bénéficient les entreprises transnationales pour les violations de droits humains commises et garantir l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités. La France, ainsi que tous les pays européens et les États-Unis, ont voté contre.
Moratoire de 3 ans pour l’État de New-York
Sheldon Silver, Président de la Chambre des Représentants, et Robert Sweeney, Président de la Commission de Conservation Environnementale, ont annoncé aujourd’hui que l’assemblée a voté une loi établissant un moratoire de trois ans, à l’échelle de l’état de New-York… Pendant 36 mois, la loi suspendrait la fracturation hydraulique, connue aussi sous le nom de "hydrofracking" pour faire en sorte que les législateurs aient assez de temps pour examiner son impact sur la santé publique et l’environnement.
En pièce jointe, le Communiqué de Presse du Président de la Chambre des représentants de l’État de NY
Greenpeace bloque l'accès à un site d'exploration de Chevron en Roumanie
(©AFP / 07 juillet 2014 10h31) http://www.romandie.com/news/Gaz-de-schiste-Greenpeace-bloque-lacces-a-un-site-dexploration/494716.rom
Une vingtaine de militants de l'organisation écologiste Greenpeace ont bloqué lundi l'accès à un site d'exploration des gaz de schiste du géant américain de l'énergie Chevron en Roumanie. Les manifestants, attachés les uns aux autres, se sont assis devant l'entrée du périmètre où est installé le forage d'exploration, dans le village de Pungesti.
Chevron a commencé l'exploration des gaz de schiste en mai dans cette région malgré la vive opposition de la population locale qui s'inquiète des conséquences environnementales et sur les ressources en eau dans une région qui dépend de l'agriculture pour sa survie
Opposé aux gaz de schiste lorsqu'il était dans l'opposition, le Premier ministre social-démocrate Victor Ponta est devenu un des plus fervents défenseurs de cette source d'énergie controversée dans le monde
Pour le collectif "Non gaz de schiste ouest Aveyron"
Jacques Ambroise
Une économie de biens communs pour faire face à l'insécurité alimentaire, réguler la faim du monde et construire la transition écologique par l'indépendance énergétique.
Les circuits courts pour s'évader des chaînes alimentaires productrices de coûts en transports en conservations et en déchets deviennent indispensables au développement de la nourriture locale éthique et à un coût moindre aux populations. Ces projets ne sont donc pas une affaire de mode ou d'utopie mais bien une solution nécessaire .
Le Pays Midi Quercy et la Communauté de Communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron convergent vers un espace de test agricole et d'accueil sur le territoire et de développement à l'échelle du pays.
L'association Lien en pays d'OC prolonge avec ses partenaires de la Société Civile et du Plan ESSE un service d'informations, de mise en relations et de coordinations avec des outils déjà en phase d'utilisation.
Ces médias libres au coût réduit accessibles à la carte sont déjà disponibles pour relayer auprès du public l'intérêt d'anticiper ensemble à construire des biens communs.
Ne pas reconnaître ces innovations sociales s'appuyant sur l'utilisation du numérique dans ces réseaux de la Société Civile ne permettrait pas à la gouvernance transversale d'installer tout son potentiel de liberté lié à la décentralisation mais au contraire redonnerait au pouvoir centralisateur celui de financer des emplois numériques qui une fois de plus s'avéreront « non durables » et stériles pour une économie plus juste en alourdissant un peu plus la dette publique.
Lien en Pays d'OC adhère au Plan ESSE : Ensemble pour une économie plus juste !
Le Plan ESSE combine le site numérique et le journal papier et le développement d'un réseau de distributeurs.
Le développement de l'information une porte d'entrée pour constituer des circuits courts de distribution .
Création d'activités en commençant par l'information réseaux de distribution du journal.
L’antidote à la désinformation, c’est la diffusion du savoir à grande échelle et là nous savons faire. Les outils nécessaires sont faciles d’accès et peu coûteux. Et toutes sensibilités confondues, nous disposons d’une grande force : notre nombre. Un sursaut citoyen s’impose pour porter ensemble dans la durée une grande campagne d’information indépendante et grand public. Au programme, consommer moins et mieux et travailler juste pour vivre bien dans une économie sociale, solidaire et écologique.
Voir http://www.le-plan-esse.org/canton/caylus-en-tarn-et-garonne
Concrètement : c’est très simple, en consacrant 6 € et un peu de temps chaque mois pour diffuser 30 magazines dans votre entourage (boite aux lettres de vos voisins, revente…), vous compterez parmi les pionniers qui gagneront ensemble un pari qui fera date. Une première en termes d’impact médiatique GRAND PUBLIC. Le prix de vente au numéro rend l’opération très accessible :0,20 € !
La souveraineté alimentaire citoyenne coopérative étroitement liée à l'indépendance énergétique
locale devient un projet d'Intérêt collectif : un vaste chantier ou chaque habitant peut trouver l' intérêt de s'investir pour ne pas subir la loi des grands lobbys privés et des Etats eux-mêmes pris au piège de ces intérêts privés.
Des gouvernances mixtes transversales entre associations, entreprises et institutions publiques sont à créer sous forme de Sociétés d'Intérêt Collectif .
Ces sociétés assureront un développement participatif et démocratique ouvert tout en favorisant les échanges de produits et d'expériences pour le développement d'une économie plus juste sans frontières : une transition indispensable s'appuyant sur l'état actuel existant et sur les réseaux associatifs déjà impliqués dans le processus.
Les circuits courts durables dans les réseaux de la Société Civile permettent de bénéficier des rapports d'expériences transversales déjà en cours dans des terroirs voisins. En essaimant ces expériences , le réseau se bonifie et s'élargit en bénéficiant des engagés volontaires que nous n'avons pas toujours dans la proximité.
Transition écologique : quand la France rurale revendique l’indépendance énergétique
Voilà quinze ans qu’un petit territoire breton a entamé sa mue écologique. Le Mené est devenu le symbole d’une transition écologique en voie d’achèvement. Sa recette ? Puiser dans ses quelques ressources locales – biomasse, soleil et vent – pour produire une grande partie de l’énergie consommée. Et s’appuyer sur la force des liens sociaux, la créativité de ses habitants et la concertation horizontale. Quitte à déranger certains intérêts. lire la suite
En Bretagne, l’autonomie énergétique en marche
Dès 2008, la société d'investissement coopératif Cigale a été créée. Ce sont maintenant 127 personnes qui contrôlent, ensemble, 30 % de l'investissement du parc. L'éolien participatif n'est qu'un volet de la politique énergétique de la communauté de communes du Mené, qui unit les 6 500 habitants de Saint-Gouëno et de six autres communes du centre de la Bretagne.
une maison passive à panneaux solaires à Plessala. lire la suite