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La crise alimentaire dans le monde

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Selon Peter Brabeck, le monde pourrait faire face à la pire crise de l'alimentation depuis 2008 ici

Doit-on redouter une nouvelle crise alimentaire mondiale? ici 

Le suicide des agriculteurs gangrène les campagnes.

 Beaucoup d'agriculteurs ne peuvent plus faire face aux problèmes financiers. Le temps de plus en plus long accordé au travail et au remboursement des crédits ne permet plus celui indispensable à la réorganisation sociale de l'économie alimentaire. lire la suite

 

 Cette réorganisation concerne une agriculture paysanne , un maraîchage, une organisation des filières de transformation plus proches des êtres humains moins coûteuse:

  • en pesticides engrais

  • en carburants énergies

  • en eau

 Cet investissement pour une réorganisation des économies de nos territoires ne devient-il pas  indispensable ?

L' information concernant la misère sociale de nos campagnes et de ses agriculteurs, donnée par la MSA remet totalement en cause la philosophie triomphante de l'orientation de la grande agriculture expansive lancée dans les années 60 à grands coups de subventions , puisqu'elle continue à détruire les agriculteurs qu'elle était sensée avantager . Cette information n'exclue aucun département de nos territoires de France à laquelle s' ajoute l'information des très faibles retraites d'agriculteurs de plus en plus nombreux avec à faire face en plus à l'augmentation des cours mondiaux alimentaires. La question de la production alimentaire devient une urgence dans le contexte social et économique vers un autre monde possible plutôt que la réinsertion dans un même système matérialiste continuant sa spéculation et le développement des inégalités.

 Ce système favorisant la production des machines de la chaîne alimentaire , leurs consommations d'énergie pour enrichir les hauts dirigeants et leurs valets élus , avant de mieux nourrir les êtres humains n'est plus le modèle à favoriser . Ce système porte en germes les crises à venir et par voie de conséquence les catastrophes s'ajoutant à toutes les composantes de la société des consommateurs, aux artisans et producteurs de la vie sociale et économique de base.

 Cependant, la MSA seule avec l'Etat , ne résoudra pas ce problème de Société , car les acteurs de la vie économique , écologique et sociale; les associations de veille et de défense contre la dictature du système libéral mondial détruisant toutes les classes et corporations professionnelles les unes après les autres s'accélère . La MSA doit donc travailler avec toutes ces associations de la Société Civile qui anticipent depuis de nombreuses années à mettre en garde les catastrophes tout en proposant des plans globaux de réorganisation.

 Cette réorganisation nationale devient urgente, la fracture sociale étant une conséquence de l'économie spéculative financière industrielle mondiale . Cette économie libérale basée sur la guerre économique est devenue le gaspi mondialisé prôné depuis de longues années: la compétition coûte que coûte étant la seule voie possible . Aujourd'hui, nous constatons bien le piège dans lequel la France entière se trouve enfermée ; cette guerre continue ses ravages économiques, écologiques , sociaux en commençant à se rapprocher mais elle touche déjà nos territoires et nos familles. Un projet de réorganisation national s'appuyant sur les territoires leurs compétences et savoirs faire civils diversifiés est indispensable.

 La production alimentaire de la semence jusqu'au recyclage devient aujourd'hui une réflexion sociale pour une production et une consommation de plus en plus locales concernant tous les êtres humains :producteurs, intermédiaires , nouveaux médias libres , petits producteurs et amateurs de méthodes nouvelles comme la permaculture et la culture en biodiversité .

 C'est ce que propose l'Economie Sociale et Solidaire en développant des réseaux en milieu rural . Cette action permet de donner au projet politique ayant proposé de combattre les fractures sociales avec comme d'habitude, des promesses non tenues ( voir le thème de la campagne du candidat Chirac en 1995 http://www.actuchomage.org/200703122584/La-revue-de-presse/La-fracture-sociale-de-Chirac-une-plaie-ouverte.html ) de passer à une action de la Société Civile de tous les territoires .

 Cette action réflexion des territoires remontera au gouvernement une direction sociale et économique donnant

  • des moyens publics et privés ( même modestes ) aux associations bénévoles travaillant dans l'orientation des biens communs de la souveraineté alimentaire afin de mieux répondre aux crises, et aux dettes publiques engendrées par des gestions inadaptées mais continuant cependant à être soutenues par manque de créativité politique civile des chefs de l'Etat.

  • en faisant face à la cause même des crises, venant d'une direction directe des intérêts des spéculateurs de la grande bouffe industrielle.

 Cette réorientation sera profitable pour tous en limitant le crédit et le remboursement de la dette publique s'aggravant sans cesse ( sauf pour les spéculateurs) . L'argent crédit destiné au matérialisme alimentaire: système gaspi de production que les consommateurs ne veulent plus sera limité voire arrêté. Il n'aura donc pas à se fixer dans des financements aussi gigantesques; causant tant de perturbation : dans la vie des agriculteurs qui ne peuvent plus faire face à cet endettement insensé , dans la gestion de la santé de nos concitoyens consommateurs et de l'environnement naturel, c'est à dire pour un bénéfice constant de la grande majorité de nos concitoyens et de leur avenir sociale et économique.

 

Voici plusieurs décennies que nous en parlons  . La crise alimentaire dans le monde  deviendrait-elle enfin le sujet d'une société  nouvelle ?

Il y aura toujours de nombreux points de vue de commentateurs ( payés par quelle organisation publicitaire ?) qui s'entrechoqueront  pour nous informer de notre situation alimentaire. Quand cette grande catastrophe risque-t-elle  de nous  toucher directement: individuellement , en France ou en Europe , dans les prochaines minutes ou dans combien d'années?  Mais l'important n'est- il pas de se donner le plus tôt possible, les moyens collectifs de passer à l'action avec ceux qui ont déjà repensé comment  mettre en urgence des relocalisations sociales de production de souveraineté alimentaire?

Avec ceux qui mettent en garde depuis plusieurs décennies " Nous allons vers une pénurie alimentaire" contrairement à ceux qui disent partageons l'abondance sans nous préciser laquelle?

 Certains d'entre  nous se souviennent encore de  cette phrase  " Ce n'est pas en repoussant au lendemain  la catastrophe que l'on pourrait avoir le jour même que nous   l'éviterons " Faut-il en rire ou en pleurer?  Autre sujet cher à Raymond Devos un comique  plein de bon sens. 

Les grandes visions et profits industriels à vouloir toujours plus de pouvoir sur la matérialisation de la nourriture de l'agriculture en passant par le transport , la conservation , l'irradiation jusqu'à sa gigantesque distribution ne sont-elles pas les premières causes de cette situation engendrant catastrophes sur catastrophes ?  En ne  lâchant jamais  prise sur l'allongement constant de cette chaîne industrielle  ,  les profits industriels ne sont-ils pas responsables  de  la fracture sociale et économique alimentaire, du chômage et de la misère ,  de l'augmentation des coûts et des famines qui en résultent ? N'est-ce pas par cette  chaîne interminable que les spéculateurs sur les cours alimentaires s'infiltrent et peuvent agir en toute liberté ? Des intérêts manipulateurs n'ont-ils pas pousser à construire  cette chaîne "libérale "? Le système libéral de la grande bouffe industrielle n'est il pas devenu la plus grande dictature sournoise  jamais développée? Ne tolérant d' autre production que celle imposée  à tous, comme l'unique vérité avançant tranquillement  par son système de fonctionnement ridicule mais vénéré par une grande partie de décideurs et de consommateurs qui peuvent  encore se l'offrir sans effort, comme par magie  ?

Combien de tonnes de production alimentaire voyagent dans  la chaîne matérielle de la production à la distribution sur les autoroutes , sont emprisonnées dans les congélateurs et les réfrigérateurs ? Parler de  circuits courts est une bonne chose; en faire une priorité politique nationale en est une autre.

L'alimentation touche avant tout, les  besoins essentiels de chaque être humain. Ne doit-elle pas être gérée par des groupements de citoyens proches des cultures qu'elles soient de maraîchages ou agricoles? Ces groupements locaux ne doivent-ils pas reprendre en mains le développement de la production alimentaire et l'organiser de manière à éviter tous ces longs voyages  spéculatifs effondrant  les économies nationales  et du même coup  la légitimité des Etats.

Dans ce cas,  les territoires ne doivent-ils pas, à partir des acteurs engagés , repenser l'économie et la démocratie locales? Les décideurs de l'Etat et les nombreux élus dépendants de cette tête  , prouvent depuis des décennies qu'ils sont incapables seuls, de  remettre en cause la constitution donnant à l'Etat le pouvoir de penser pour nos besoins d'Existence ?  Redonner aux  projets le pouvoir de réorganiser  cette chaîne coûteuse en énergie et en fractures sociales ,  est la  priorité pour modifier le fonctionnement actuel de ce gaspillage alimentaire et social . Combien d'individus ont des intérêts personnels dans cette spéculation matérielle de la nourriture s'exprimant dans la pyramide d'Etat de sa tête jusqu'à nos  territoires? Avec en surplus toutes les entreprises privées qui profitent des paquetages et autres emballages publicitaires?

Le sauvetage des Etats ne passe-t-il pas par les groupements d'Economie Sociale et Solidaire locaux de nos territoires ? Ces groupements d'ESS en reconstruisant en permanence : le lien social volatisé "d'économies de consommation irresponsable " répondent aux besoins essentiels de travail social sur l'implication citoyenne des consommateurs. Des filières courtes pratiques pour une souveraineté alimentaire sont des chantiers à rebâtir , avec les groupes d'ESS recréant en permanence les liens entre les villes et les ruralités . Sauver l'Etat malgré lui est indispensable pour conserver la démocratie dans notre pays et les autres .  Le pouvoir archaïque figé par des penseurs déconnectés de la pratique est nécessaire à transformer dès aujourd'hui ,  pour la régulation démocratique pratique entre les territoires.  Sans attendre la grande catastrophe que l'on aurait pû éviter. Une nouvelle constitution ne peut donc pas être repensée sans les groupes d'ESS locaux et sans les projets pratiques d'Existence qu'ils portent et qui sont nécessaires pour les nouveaux biens communs. 

Sans projet d'Existence porté par les territoires : le système spéculatif industriel financier reste . L'antisarkozysme n'est pas ce projet,  il prouve seulement que seules les têtes ont changer à l'élection présidentielle  et ses têtes ne peuvent décider sans les groupes locaux d'ESS pour la souveraineté alimentaire de nos territoires.

René Chaboy cuisinier.  J'ai fondé dès les années 80 des magasins de ventes et de plats cuisinés BIO . Après avoir constaté que la belle image de la  BIO avait été récupérée sans avoir pû changer le fonctionnement spéculatif du système de fonctionnement social et économique alimentaire, je me consacre au développement de la production alimentaire en biodiversité locale.  De la semence jusqu'au recyclage, en impulsant des réseaux d'ESS et l'accompagnement de micro-entreprises en reliant   villes et ruralités sur la souveraineté alimentaire libérée des pouvoirs industriels financiers spéculatifs  mondialisés:  sont les bases sociales et économiques pour un autre monde possible et indispensable . Vous pouvez vous relier au projet

Ateliers d'ESS inter-territoires 2013 pour la souveraineté alimentaire

http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=295:rencontre-dess-inter-territoires-en-quercy-rouergue-pour-2013-&catid=13:agenda&Itemid=59