Chomage Circonflexibilité Dessin de Baudry
Il semble que la bureaucratie ait en France , pour unique fonction de ne rien faire et de tout empêcher. Si tel est en effet son rôle , il faut convenir qu'elle le rempli d'une façon irréprochable.
Delphine Gay de Girardin
La présidentielle n’est pas la solution, elle est le problème !
Une de plus !
Depuis 1965, date de la première élection présidentielle, on ne compte plus les candidats qui ont déclarés vouloir redonner le pouvoir au peuple, se situant peu ou prou dans la filiation du fameux « coup d’Etat permanent » de François Mitterrand, puis de son slogan de campagne : « L’objectif de la droite, garder le pouvoir, mon seul objectif, vous le rendre ».
A-t-on vraiment envie de continuer ce jeu stupide et manipulateur ? N’est-il pas temps de se débarrasser des illusions concernant la Présidentielle ? Doit-on une nouvelle fois s’épuiser à chercher un hypothétique candidat miracle qui transformerait à lui seul la nature antidémocratique de la présidentielle ? Doit-on participer à des primaires censées révéler cette personne extraordinaire ? Va-t-on, au contraire, admettre enfin que la présidentielle n’est pas la solution, mais le problème ?
Parce qu’elle personnalise, elle réduit les débats politiques à un bruit de fond, elle embrigade et transforme les électeurs en supporteurs, elle ne donne pas un élu titulaire d’un mandat, donc véritablement légitime. Finalement, elle revient à donner un chèque en blanc… avec les résultats que l’on connaît. La présidentielle est, plus que jamais, un des principaux obstacles à la nécessaire reconstruction de la démocratie.
La France a besoin de réaffirmer l’importance du collectif et, prioritairement, de retrouver son propre peuple, titulaire de la souveraineté. Lui seul est capable de faire face aux défis qui s’accumulent depuis des décennies et auxquels chaque candidat prétend pouvoir faire face. Lire la suite
Ça suffit: 11 députés ne peuvent pas changer une loi votée par le peuple français
Corinne Lepage Avocate, Ancienne députée européenne Cap21, ancienne ministre de l'Environnement
Le scandale du vote par 11 députés socialistes de la loi destinée à "traficoter" les règles du jeu pour la présidentielle doit être dénoncé, mais cela ne suffit pas.
Pour éviter que le souhait de très nombreux citoyens de voter pour un candidat hors des partis politiques traditionnelles ne se réalise, 11 députés ont en catimini modifié la loi organique qui sert de base à l'élection présidentielle. Ils font fi de l'étude de l'Institut Odoxa pour le journal le parisien, qui indique que 88 % estiment "que notre monde politique souffre d'un manque de renouvellement de son personnel." lire la suite
Bleu Blanc Zèbre
76% des députés ne se sont pas déplacés pour voter hier à l'Assemblée Nationale !!! ? #Etatdurgence #Constitution voir la suite
Dégagez ! Pour en finir avec le cumul du mandat
C’est bien à la constitution française en l’état, offrant la possibilité de ce cumul, mais aussi de multe « anomalies » ( le vote autodéterminé des retraites de députés par exemple) qu’il faut s’atteler une bonne fois pour le salut du BIEN COMMUN, aujourd’hui confisqué … Au bout du compte, il faut se l’avouer, par notre propre immaturité à dépasser l’égoïsme individuel ! Écouter Patrick Figeac
Les primaires, un plus pour la démocratie, ou un simulacre de démocratie de plus ?…
par Daniel MARTIN (son site)
La Ve République échappe aux typologies classiques des différents régimes démocratiques. Conçue à l’origine comme un régime parlementaire dans lequel les pouvoirs de l’exécutif sont renforcés, depuis le référendum de 1962 qui a instauré l’élection du président de la République au suffrage universel direct, elle est devenue un régime de type semi- présidentialiste. Le rôle prépondérant du Président de la République s’est d’ailleurs accru avec le quinquennat. Lire la suite
Le métier peut évoluer pour garder le fil des recherches et des expériences ; mais quand des gouvernants n'ont pas de métier la société ne risque-t-elle pas d'être mal engagée ?
La nouvelle ministre du Travail, Myriam El Khomry, se trouve en première ligne dans le combat contre le chômage. Un fléau dont elle a une connaissance plutôt théorique puisque, dès ses études terminées, elle est devenue la collaboratrice d'Annick Lepetit, maire du 18e arrondissement puis députée de Paris. Elle s'est lancée dans la politique à trente ans à peine, comme adjointe au maire de la capitale Bertrand Delanoë.
Elle n'est pas seule dans ce cas, loin de là. Le chef du gouvernement Manuel Valls n'a qu'une idée lointaine du fonctionnement d'une entreprise puisqu'il est devenu attaché parlementaire du député de l'Ardèche Robert Chapuis en 1983. lire la suite
Dans les couloirs de l'Assemblée, le Petit Journal, comme chaque jour, traque les députés.
Thème du jour : l'absentéisme. Alors, où étiez-vous, hier soir ? Ah, vous étiez au restaurant ! Ah, vous n'étiez pas en séance ! Ah, vous étiez chez vous ! Ah, vous étiez sur les plateaux télé ! Ah, c'est la faute aux couloirs trop longs, qui ne vous ont pas laissé le temps d'arriver à temps ! Ah, vous aviez piscine ! La veille au soir, en effet, le premier article du projet de loi sur la révision constitutionnelle a été voté, par seulement les 129 députés présents (sur 577). Et Yann Barthès, frémissant d'indignation citoyenne, attention, va sortir la carte de France des députés absentéistes. "Vous êtes bien assis ? Confortable ?" En vert, les circonscriptions des présents. En rouge, celles des absents. Horreur et consternation ! "Comment ont-ils pu ne pas avoir envie de participer au vote ?" lire la suite
L’appel de 80 économistes pour « sortir de l’impasse économique »
Il est possible de réenchanter l’avenir, y compris en matière économique. Tel est le sens de cet appel. La gravité de la situation l’exige : nous tenons aujourd’hui à souligner ensemble en tant qu’économistes – par-delà nos sensibilités très diverses – que des alternatives crédibles existent pour sortir de l’impasse. En savoir plus sur
Penser par et pour soi-même à l’ère des réseaux sociaux ...
A une époque où nous sommes tous de plus en plus connectés et au courant des opinions de chacun, il est crucial de prendre du recul sur notre manière de vivre ...lire la suite
Présidentielle : une primaire citoyenne désignera un candidat pour 2017
Plus de neuf Français sur dix ne se reconnaissent plus dans nos gouvernants. C'est ce que révélait en juin un sondage Cevipof, l'Observatoire de la vie politique. Une tendance confirmée lors du premier tour des élections régionales, dimanche 6 décembre : près d'un électeur sur deux ne s'est pas rendu aux urnes.
Pour David Guez et Thibault Favre, respectivement avocat et patron de start-up, l’origine de cette abstention, qui s'accroit élection après élection, s'explique par une trop faible participation citoyenne au "casting" des candidats.
Rassembler plus de 400 000 internautes-électeurs
Pour y remédier, ils organisent une primaire en ligne, afin de désigner un candidat indépendant de tout parti à l'élection présidentielle de 2017. lire la suite
"Ma Voix", ce mouvement politique qui veut envoyer des anonymes siéger à l'Assemblée Nationale
Issu de la société civile, ce collectif entend rassembler les citoyens français. Sa méthode ? Créer un nouvel espace de débat, dans lequel des participants tirés au sort deviendraient députés, afin d'essayer de faire entrer la démocratie participative directement au Parlement. lire la suite
Notre-Dame-des-Landes: bienvenue chez les dingues
Les contradictions permanentes du gouvernement sur la construction de l’aéroport du Grand Ouest ont un effet délétère sur la vie politique locale. En rendant impossible l’échange d’arguments rationnels, elles détruisent les conditions du débat démocratique.
Il était une fois une peuplade étrange. Ils étaient parlementaires, ministres, chef du gouvernement et président de la République. Ils exerçaient le pouvoir au plus haut niveau et prenaient des décisions graves et historiques pour leur pays : partir en guerre contre des groupes armés dans des pays étrangers, instaurer l’état d’urgence, exonérer d’une partie de leurs impôts les grands groupes industriels en échange de créations d’emplois.
Mais ils n’arrivaient pas à savoir s’ils voulaient ou non construire un aéroport de province. Lire la suite
Les rébellions citoyennes repartent de plus belle
À peine terminée l’euphorie finale de la COP 21, la logique administrative sans concession reprend ses droits : deux décisions judiciaires, confortant deux projets climaticides, viennent contredire les déclarations de François Hollande « la révolution sur le changement climatique » lors de l’assemblée finale au Bourget.
À Notre-Dame-des-Landes, le 25 janvier le TGI rend sa décision, celle d’expulser les quatre fermes et les onze familles « historiques » de la ZAD (zone à défendre) et le 28 janvier, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise annonce l’annulation de l’abrogation du permis de Montélimar d’exploration de gaz de schiste, octroyé en mars 2010 à Total. Lire la suite
“Ca tiendra bien jusqu’en 2017″… L’aveu d’Hollande qui en dit long!
Sophie Coignard, publie une enquête édifiante intitulée “Ça tiendra bien jusqu’en 2017…”
Le titre “Ça tiendra bien jusqu’en 2017”, est aussi une phrase que François Hollande a dite, assure la journaliste au Point. “Nous sommes sûrs de notre fait. On nous l’a rapporté de plusieurs sources”. En fait, les membres du gouvernement “organisent leur survie, ce qui n’est pas tout à fait la même chose que gouverner. C’est ça le problème. L’art de gouverner devient de plus en plus l’art de communiquer et de ne pas agir”. lire la suite
Profession socialiste
Vote après vote, le fossé s'élargit entre les Français et leurs représentants politiques, et particulièrement ceux qui exercent le pouvoir. Depuis 2012, le Parti socialiste a ainsi perdu tout ce qui avait constitué ses bastions électoraux et aidé à l'élection de François Hollande à la présidence de la République (grandes villes, départements, régions). Ce documentaire s'interroge sur les causes de ces défaites répétées et met en lumière une explication peu souvent avancée : le Parti socialiste est aujourd'hui, victime, entre autres, de sa professionnalisation lire la suite
Agnès Verdier directeur de l’iFRAP entretien critique sans concession du fonctionnement de l’Etat
TV Libertés est allée à la rencontre de Agnès Verdier directeur de l’iFRAP, l’Institut Français pour la recherche sur les administrations publiques. Au cours d’un long entretien, elle livre une critique sans concession du fonctionnement de l’Etat et plaide pour libérer les entreprises et réduire les dépenses publiques. « Un système mal conçu au départ , un système anti-entrepreneurial » voir la vidéo
Appel de Jean Pierre FOURRE Ancien Vice-président de l’Assemblée Nationale. Député de Seine et Marne de 1981 à 1993.
Pierre CARASSUS Maire honoraire de Vaux-le-Pénil. Député de Seine et Marne de 1995 à 2002
Bonjour,
Une fois de plus les élections présidentielles risquent d’être un grand moment de marketing politique entre concurrents dits présidentiables et ignorant les projets politiques.
Ce dont la France a besoin ce n’est pas de choisir la femme ou l’homme providentiel qui concentrera tout le pouvoir politique entre ses mains. C’est au contraire un engagement collectif impliquant responsables politiques et citoyens qui permettra de redresser la situation. Il est temps de changer fondamentalement nos institutions. La démarche que nous proposons pour y parvenir suppose que s’effacent les ambitions personnelles et partisanes, mais elle commande que toutes les sensibilités progressistes confrontent leurs propositions devant les citoyens.
Des désaccords réels existent au sein des forces qui veulent une politique qui résiste aux pressions de la finance multinationale et qui vise à une meilleure répartition des richesses et préserve notre environnement. C’est en créant les conditions pour que ces désaccords soient arbitrés lors d’une procédure authentiquement démocratique que ces forces pourront se rassembler et rassembler les citoyens dans un projet commun.
C’est le sens de l’appel que nous avons lancé et que nous vous proposons de rejoindre en cliquant sur le lien ci-après.
https://www.change.org/p/citoyennes-et-citoyens-des-forces-…
Jean Pierre FOURRE
Ancien Vice-président de l’Assemblée Nationale. Député de Seine et Marne de 1981 à 1993.
Pierre CARASSUS
Maire honoraire de Vaux-le-Pénil. Député de Seine et Marne de 1995 à 2002
« Les élites politiques ne cherchent plus à susciter l’espoir mais à jouer sur la peur »
Incapable d’obtenir le moindre résultat en matière de lutte contre le chômage et les inégalités, le gouvernement se réfugie dans la manipulation de la peur et du repli sur soi, estime l’économiste Thomas Coutrot, porte-parole de l’association altermondialiste Attac. Car répondre au terrorisme par la déchéance de nationalité, c’est plonger dans un imaginaire où l’ennemi ne saurait être français. Il est tellement plus facile de pointer un « barbare » venu de l’étranger. « Pour en finir avec le terrorisme, faut-il éradiquer les terroristes au prix du renoncement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité ? Ou bien faut-il prendre enfin au sérieux la devise de la République ? » lire la suite
Le moteur de la citoyenneté n’est plus l’action civique, la défense des valeurs de la République, voire le respect de l’Autre,… le moteur de la citoyenneté est aujourd’hui, essentiellement, la peur.
La peur dans ce qu’elle a d’hideuse et de paralysante. La peur dans ce qu’elle a, aussi contradictoirement que cela puisse être, d’isolante et de moutonnière.
Il ne s’agit, évidemment pas en France, aujourd’hui d’une peur, pur produit d’un système totalitaire et brutal. On n’a pas besoin d’être dans un système dictatorial, totalitaire pour que la peur joue le rôle d’un paramètre essentiel dans la vie publique et détermine aussi bien l’action du Pouvoir que celle des citoyens. lire la suite
Jacques Lafouge interpelle les élus !
Aux élus actuels et anciens
Au moment où le FN est en passe d’arriver au portes du pouvoir avec le soutien d’une partie de la droite vous interrogez-vous sur vos responsabilités dans la progression de ce parti ?
Vos actions depuis des années ont consisté à détruire ce que le CNR avait proposé en 1944 et grandement réalisé dans les législatures ultérieures.
Au moment où la République allait renaître les patriotes ont pensé à une République plus juste et ce faisant ils ont conçu un projet. Pas un catalogue de mesures qui se réaliseront ou non, mais un projet de société, un projet de vivre ensemble. lire la suite
Pourquoi les médiocres ont pris le pouvoir
Le philosophe québécois Alain Deneault fustige un monde où, avec la transformation des métiers en "travail", le "moyen" est devenu la norme. Interview.
« Rangez ces ouvrages compliqués, les livres comptables feront l'affaire. Ne soyez ni fier, ni spirituel, ni même à l'aise, vous risqueriez de paraître arrogant. Atténuez vos passions, elles font peur. Surtout, aucune bonne idée, la déchiqueteuse en est pleine. Ce regard perçant qui inquiète, dilatez-le, et décontractez vos lèvres – il faut penser mou et le montrer, parler de son moi en le réduisant à peu de chose : on doit pouvoir vous caser. Les temps ont changé (...) : les médiocres ont pris le pouvoir. » Voilà qui est dit. Alain Deneault n'est pas du genre à mâcher ses mots. lire la suite
Pour un patriotisme nouveau !
Écouter Patrick FIGEAC
Jour après jour, il fait doux, anormalement doux ! Certes, cette douceur est étonnante mais nous en profitons car nous savons bien que le temps clément ne dure, ni n’évite les bourrasques orageuses déracinant des arbres …
Et en ce début d’année, le climat du pays n’est pas du tout à la douceur ! Toujours traumatisés par le massacre du 13 Novembre, nous venons de commémorer le premier anniversaire des attentats de Janvier 2015. Nous avons changé d’époque. Avons-nous compris que nous allons devoir vivre désormais avec cette épée de Damocles au-dessus de nos têtes ? Pas sûr. Nous pensions qu’après le deuil et la douleur allait naître une unanimité nationale. Qu’après l’émotion partagée viendrait le temps d’une réflexion collective, sereine et contructive. écouter l'émission
Pourquoi les partis politiques en faillite peuvent-ils continuer à gouverner ou re-gouverner la France alors qu'ils ne sont pas capables de bien gérer leurs comptes ? Dans cette vidéo enregistrée le 13 janvier à Paris, François Asselineau analyse les comptes des partis politiques suite à la récente publication au Journal Officiel des comptes des partis politiques français par la CNCCFP pour l’année 2014.
Ces comptes sont irréfutables puisqu’ils ont nécessairement été supervisés par un expert-comptable, puis validés par deux cabinets différents de commissaires aux comptes, puis validés par les services de la CNCCFP.
L’examen de ces comptes est édifiant puisqu’il permet de démasquer les mensonges de prétendus « brillants gestionnaires » de l’UM voir la vidéo
Changer la politique, oui, mais pour quoi faire ?
D’un extrême à l’autre, de la droite à la gauche, il n’y a qu’un seul mot d’ordre : changer la politique. De fait, il faut plus de clarté dans les processus de décision, il faut interdire tout cumul des mandats, il faut partager les pouvoirs, il faut un meilleur contrôle des exécutifs locaux et nationaux, il faut que les parlementaires rendent des comptes réguliers à leurs électeurs, il faut combattre la corruption, il faut moraliser la vie politique.
Tout le monde est d’accord. Ou presque, c’est vrai que certains.es ont du mal à lâcher leurs mandats et les avantages qui y sont liés. Mais le débat, ou plutôt le consensus, sur la moralisation de la politique ne doit pas cacher l’absence tragique de programmes en phase avec notre époque. lire la suite