Le développement du Tourisme : grande illusion sociale&écologique, grand responsable de catastrophes à venir ?
Patrimoine et tourisme
Le patrimoine vivant est indispensable : il est constitué des biens communs et de leur gestion.
Qu’est ce qu’un bien commun ? Rechercher sur le site et sur le net
L’eau est le premier bien commun et besoin essentiel à la vie . En période de sécheresse (donc de manque comme c’est le cas actuellement ) nous comprenons mieux la valeur de l’indispensable . Lorsque nous observons un monument comme le Pont du Gard nous pouvons oublier que sa fonction prioritaire était de transporter l’eau dans la ville de Nîmes tout en restant contemplatif devant l’ampleur du monument . Toute la fonctionnalité a cependant aujourd’hui disparu . Voir L’aqueduc : 5 siècles d'eau courante pour la ville de Nîmes cliquer ici
La conservation du patrimoine ne devrait pas oublier les biens communs car restaurer les monuments sans prendre en compte la gestion des besoins essentiels et prioritaires d’aujourd’hui serait oublier une vision sociale et écologique du patrimoine indispensable dans l’ économie réelle durable et globale . Dans le passé ce que nous appelons patrimoine aujourd'hui avait une fonction , une Abbaye par exemple était un bâtiment qui servait une organisation qui gérait la culture alimentaire du lieu . Commençons par créer des emplois et des solutions pour que les habitants puissent commencer à se nourrir convenablement et le financement du patrimoine sera possible si celui-ci ne sert pas qu'à subventionner en priorité des vestiges du passé qui ne sert plus globalement la vie de nos concitoyens . N'oublions pas que les monuments vestiges du passé ( celui des civilisations disparues que les archélogues retouvent partout sur Planète ) ont un point commun , ils sont les témoins de la mémoire d'un système qui avait oublié le social et l'écologie , ces civilisations n'étaient gérées que par des groupuscules de pouvoir .....La mémoire du passé a besoin de nous rappeler et de nous enseigner cette leçon pour que l'aménagement d'un territoire durable devienne celui des citoyens c'est à dire celui de la société civile, si nous voulons éviter de disparaître avant les monuments ....et avant d'en construire de nouveaux plus adaptés à la coopération fraternelle ....
Tourisme de masse : cette pollution qu’on ne peut plus ignorer – #Datagueule
Par Mr Mondialisation
« Ce que les touristes photographient d’une main, ils l’empoisonnent de l’autre » : dans « Tourisme : Tristes tropismes », Datatagueule ne mâche pas ses mots. Et nous rappelle que la « mise en tourisme du monde » est en train de littéralement détruire notre planète, surtout ceux qui y vivent, tout en transformant les cultures locales les plus populaires en spectacles commerciaux sur mesure.
Difficile de le nier, l’industrie du tourisme est florissante d’un point de vue économique. Selon le dernier rapport du Conseil mondial pour le voyage et le tourisme (World Travel and Tourism Council, octobre 2018), 3,2 % du produit intérieur brut mondial est directement généré par le tourisme seul, un chiffre en augmentation constante. Le secteur serait même lié à un emploi sur 10 dans le monde.
Et ce n’est pas fini : selon l’Organisation mondiale du tourisme, le tourisme international gagnait 7 % de croissance sur les quatre premiers mois de 2018 par rapport à la même période en 2017. Le tourisme de masse est donc à son apogée. Certains secteurs semblent moins touchés par la crise. Pour certaines villes, le tourisme est devenu un élément essentiel de leur développement et survie économique. Activité humaine basée sur le déplacement et donc l’accessibilité énergétique, le secteur ne bat pas ces records sans conséquences… voir plus
Malgré les articles diffusés sur les réseaux sociaux constatant les dégâts provoqués par un tourisme non responsable , un projet sur l’Occitanie est en cours
Lettre à Carole Delga: votre paradis touristique contribue à l’enfer climatique
Blog Médiapart
« Nous ne voulons pas être les têtes de gondoles d’une politique climaticide » déclare un ensemble de citoyens dans une lettre ouverte à la Présidente de leur région, Occcitanie. Face à l'ambition de la région de devenir une destination internationale du tourisme, les habitants refusent la « mise en tourisme de leurs lieux de vie » au mépris de toute considération écologique.
Lettre ouverte à Carole Delga, présidente de la région Occitanie
Copie à :
Virginie Rozière, présidente du comité régional du tourisme Occitanie.
Louis Villaret, président du Réseau des Grands Sites de France.
Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire.
Chère présidente,
Voilà près de deux ans que vous battez la campagne avec ce mot d’ordre, très simple : « L’objectif pour la région Occitanie est de faire partie du Top 10 des destinations touristiques européennes ». Ainsi, pour que la région ait l’insigne honneur de figurer aux côtés des îles Canaries ou de la Croatie au palmarès des paradis touristiques, vous avez lancé un fonds de 100 millions d’euros en partenariat avec la Banque européenne d’investissement pour financer des infrastructures et soutenir l’initiative privée. Surtout, vous menez une ambitieuse politique de marketing territorial fondée sur la labellisation de 40 « Grands Sites Occitanie » aux intitulés poétiques : « Carcassonne et les cités du vertige », « Collioure en côte Vermeille », « Bastides et Gorges de l’Aveyron »…voir plus
La proposition de Jean-Pierre Cavalier prenons le problème à rebours: commençons par acter notre transition écologique en Occitanie avec ces 100 millions de subvention, et ensuite laissons venir les touristes-observateurs du monde entier pour voir comment on survit avec bonheur retrouvé dans ce monde en perdition... Peut-être nous ferons des émules!
Le respect de l’écologie et des habitants est développé par le tourisme responsable voir les informations
Pétition adressée à Carole Delga, présidente de la région Occitanie
Nous ne serons pas les têtes de gondoles d’une politique touristique climaticide
Par Collectif d'habitants d'Occitanie et d'ailleurs pour signer la pétition
Un loto pour sauver la planète la vie et les êtres humains-Un loto pour sauver la planète avant le patrimoine !
Par Alexandra
Pétition adressée à Française des jeux, citoyens français
Bonjour, après la tragédie de la cathédrale Notre-Dame qui a rassemblé une somme énorme en un temps record, voilà maintenant des pubs où l'on voit M. Stéphane Bern nous dire qu'il faut agir pour le patrimoine français.
Le patrimoine est certes important mais notre patrimoine c'est avant tout notre planète, la nature et si nous ne la préservons pas, nous n'aurons plus rien.
C'est pourquoi je propose aussi un loto, voire plusieurs pour la reforestation ou pour le nettoyage des océans, la pauvreté, et tous ces sujets dont on parle mais pour lesquels on ne fait rien. suite
Pollution en Méditerranée
Bateau pollueur de croisière
La Méditerranée : berceau des premiers échanges commerciaux et patrimoine d’une écologie marine devient le plus grand cimetière humain du monde sous la direction de l’exploitation du tourisme par les puissances financières . L'excellent documentaire de Arte révèle comment ce qui est vendu pour un développement nécessaire à tous devient l’affaire de quelques privilégiés venant d’ailleurs laissant aux locaux vivant toute l’année : ruine, misère , maladie …
Le prolongement de cette grande illusion est déjà en cours , le tourisme devient le grand thème de nombreux territoires . Les puissances financières ont cette capacité de vendre l’illusion : polluer , détruire et faire payer aux consommateurs-contribuables les taxes pour réparer les dégâts .
Des décideurs élus victimes de leurs ambitions liées à leurs carrières personnelles politiques deviennent complices de projets qui s’avèrent destructifs après avoir servi une minorité de privilégiés . Organiser des fêtes ou divertissements pour une petite minorité de privilégiés-inconscients « d’esprit novlangue » ne se fait pas sans asservir et ruiner les habitants locaux qui vivent toute l’année sur les lieux et ne sont pas entendus pour leurs besoins essentiels et prioritaires.
Lorsque nous cherchons à être éclairés ( voir les articles à la suite ) des tendances et projets du développement touristique par les grandes puissances financières nous pouvons présager qu’après le débarquement en Méditerranée l’invasion remontera dans nos territoires , car cette grande illusion destructive n’aura jamais de fin sans contre partie consistant à l’organisation d’une résistance citoyenne responsable.
Devise des puissances financières d’exploitation : détruire , ruiner et asservir , jamais nourrir….
Anticipons la Résistance organisée. Cette résistance commencera par la construction d’une coopération des bâtisseurs de liens …. : entre élus et citoyens responsables.
Les informations : un bien commun à développer .
La Méditerranée va-t-elle passer l'été ?
La Méditerranée va-t-elle bientôt devenir la plus grande mer morte du monde ? Alors qu'elle abrite 10 % de la biodiversité de la planète, de nombreux signaux attestent que cette mer semi-fermée se trouve au bord de l'épuisement. Cette enquête accablante recense les dommages engendrés par la course au profit sur l’écosystème de la Méditerranée.
La pression démographique accrue, le tourisme de masse et l’intensification du trafic des paquebots de croisière, le bétonnage et les installations industrielles affectent la qualité des eaux de la Méditerranée. Les riverains accumulent les maladies et les conséquences sociales se révèlent aussi dramatiques : tandis que promoteurs, agents touristiques ou édiles s'enrichissent en exploitant ses ressources ou en s'emparant du littoral, d'autres s'appauvrissent, à l'instar des artisans pêcheurs confrontés à une baisse inquiétante de leur activité. Quant à la faune marine, elle disparaît peu à peu des côtes et certaines espèces souffrent plus que d'autres, comme les sardines. Voir la suite
Sites naturels : l’urgence de réguler le tourisme de masse
Par Benjamin Hourticq (Reporterre)
La force d’attraction touristique de certains sites naturels peut devenir une menace pour les écosystèmes. Se pose la question de l’équilibre entre préservation de la biodiversité et liberté humaine de profiter de la nature.
• Marseille, correspondance
À seulement une vingtaine de minutes de transport du centre-ville de Marseille puis à une petite heure de marche, voilà la calanque de Sugiton. Des falaises calcaires blanches plongent dans une eau limpide, au bleu peint par les rayons du soleil. Un décor de nature sauvage, qui se métamorphose lorsque l’on atteint le fond de la calanque. « Y’a trop de monde », lâchent certains badauds, attirés jusqu’ici par la célébrité du lieu. Il n’y a plus une place sur la petite plage, il faut se serrer sur les rochers, éviter les mégots, papiers et plastiques qui traînent. Il sera difficile de faire la sieste. Peu confortable, mais bruyant, aussi. Les vacances voir plus
Causeur: L’horreur touristique
Par Daoud Boughezala
Un spectre enchante le monde : le tourisme. Arpenter la planète pour en tirer des selfies au risque de la dévaster est devenu un droit de l’homme. Pour apaiser nos consciences certains écolos imaginent réconcilier nature et tourisme en transformant une partie de nos campagnes en réserves naturelles payantes. De Versailles à la Lozère, rien ne nous sera épargné.
Le monde est à vous… hélas
Mais ne nous flagellons pas trop. Comme l’indique Elisabeth Lévy, « Que l’on ne croie pas que ce monstre enfanté par la démocratisation de la consommation serait l’apanage de l’Occident. De Pékin à Riyad, de Kuala Lumpur à La Havane, des fonctionnaires se creusent le citron pour rendre attractives, accessibles et rentables, en un mot pour « valoriser », les merveilles créées par le génie humain ou divin, désormais répertoriées en tant que sites » sans autre forme de respect pour l’environnement et le patrimoine. « Cependant, les affaires de gros sous n’expliquent pas à elles seules la tolérance dérogatoire dont bénéficie le touriste, quand le travailleur est désigné comme l’agent de la catastrophe climatique. C’est qu’à l’ère du low cost et d’internet, arpenter la planète est devenu un droit de l’homme, peut-être le seul qui soit aujourd’hui supérieur en dignité à celui de la planète elle-même. Le touriste a tous les droits, y compris celui de réclamer que, dans les cathédrales, les heures des messes soient adaptées pour ne pas trop le gêner », persifle notre directrice de la rédaction. Avec notre esprit sarcastique, nous vous avons donc concocté tout un dossier d’été autour du cauchemar des vacances, ce rêve que tant d’entre nous caressaient lorsqu’il était encore inaccessible aux masses. Voir plus
Victime de son succès, la nature en Corse étouffe sous le tourisme
Par Audrey Chauvet (Reporterre)
Trois millions de touristes visitent chaque année la Corse. Cette pression humaine nuit aux sites à l’écologie fragile, comme la réserve de Scandola ou les îles Lavezzi.
• Bastia (Haute-Corse), correspondance
Il a suffi de quelques lignes pour mettre le feu aux poudres : en décembre 2018, une étude du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) alertait sur la situation des balbuzards de la réserve de Scandola. Située sur la côte ouest de la Corse, cette réserve naturelle marine et terrestre abrite les oiseaux migrateurs pendant leur période de reproduction, du début du printemps à la mi-juillet. Une rareté en Méditerranée, où l’espèce est en déclin, et qui a fait du balbuzard l’emblème de Scandola. « À l’origine, l’étude n’était pas orientée vers le problème de la surfréquentation touristique mais plutôt sur la connaissance générale du balbuzard en Méditerranée », explique Olivier Duriez, chercheur à l’université de Montpellier et coauteur de l’étude. C’est en cherchant à comprendre pourquoi le succès de la reproduction du balbuzard à Scandola avait chuté vertigineusement ces dernières années, passant d’une cinquantaine de poussins par an dans les années 2000 à moins de dix aujourd’hui, que les scientifiques ont regardé du côté de la fréquentation touristique. Voir plus
Massacre écologique : ce décret qui menace 2.700 sites classés
Par Rachel Binhas
Un décret gouvernemental menace les sites classés en facilitant le bétonnage. Malgré les vives inquiétudes des défenseurs du patrimoine et de l'environnement, l’État ne fléchit pas. Pour l'instant ? Massif du Mont-Blanc, calanques de Marseille, dune du Pilat, plaine de Versailles… Depuis une loi datant du 2 mai 1930, ces espaces exceptionnels, véritables refuges pour la biodiversité, ne peuvent être modifiés, sauf exception. Si les petits travaux d'aménagement sont soumis au préfet départemental, les autorisations de construction, par exemple, sont présentées à l'approbation ou pas du ministère de la Transition écologique. Une manière d'éviter l'influence des acteurs locaux. Mais aujourd'hui, ces sites protégés qui font la richesse de la France sont en danger. La raison ? Le gouvernement est sur le point de faire passer (possiblement entre le 15 août et la rentrée) un décret déléguant au préfet de département la décision de permettre ou non les constructions sur les 2 700 espaces concernés. Voir plus