L'exposition des pigeonniers à l'Office de Tourisme de Caylus
Bonne visite de l'exposition de Roger Marc à l'Office du Tourisme de Caylus .
Pigeonniers du Quercy sur facebook ici
En cette époque de recherche de nouvelles formes sociales, culturelles écologiques et économiques , lorsque les lourds investissements ne redonnent pas en retour les services durables attendus aux populations et à l'économie, il est bon de rappeler le don accompagné d'une somme considérable de travail . Cette exposition est offerte par la famille de Roger Marc ancien trésorier de l'Office de Tourisme de Caylus. Roger Marc a réalisé une exposition qui survit après son décès, même si les pigeonniers ne font plus partie de l'économie de nos terroirs , le souvenir reste toujours une valeur vivante . Il rappelle que nos anciens savaient utiliser des méthodes pour gérer la culture pour le bien de tous sinon du plus grand nombre .
Lisez plutôt ces documents ....
Histoire des pigeonniers
Avant 1789:
A cette époque le pigeonnier, dénommé « Colombier », était un privilège seigneurial, signe de richesse et d’esthétisme. Il était le plus souvent élevé et situé loin des bâtiments d’habitation.
On le trouvait dans des châteaux, des manoirs, des demeures, des abbayes, des prieurés.
Seuls, les paysans qui avaient des terres suffisantes autour de la ferme pour nourrir en graines et insectes les pigeons, pouvaient être détenteurs d’un pigeonnier. De ce fait beau-coup d’agriculteurs achetaient des terres pour pouvoir construire leur propre colombier qui devenait acte de fierté.
Le 4 août 1789 :
Epoque de la révolution française, « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen », nous assistons à l’abolition des privilèges seigneuriaux. A cet événement s’en suit une prolifération massive de pigeonniers dans nos campagnes.
L’élevage des pigeons procurait aux exploitants un revenu sûr.
En effet cette activité était un facteur principal dans l’économie rurale du pays . Tout d’abord, la fiente ou galinace de l’oiseau servait d’engrais (à l’époque il n’y avait pas d’engrais chimique) pour les terres ainsi que les vignes. Cette fumure qui s’étendait les jours de pluie s’appelait «colombine ». Ensuite le pigeon servait de nourriture, on en faisait également le commerce. Il est dit que sa chair est estimée lorsqu’il est jeune. lire la suite
Les pigeonniers du Quercy
Les paysages du Midi toulousain sont profondément marqués par les silhouettes des nombreuses constructions qui abritaient des pigeons. Le département du Tarn-et-Garonne et les Causses du Quercy n'échappent pas à cette règle.
Sous l’ancien régime (avant la Révolution de 1789) en France du Nord, le droit à colombier est l'apanage des nobles et des ecclésiastiques (s'ils sont aussi propriétaires terriens).
En France du Sud, de droit romain et coutumier, c'est un droit de propriétaire accordé à tous ceux qui ont assez de terre autour du pigeonnier pour faire picorer ces oiseaux voraces. Des réglementations en limitaient la capacité : entre soixante et cent vingt boulins précisait l'une d'elle, tandis qu'ailleurs on autorisait deux pigeons à l'hectare!
Lire LES PIGEONNIERS EN QUERCY
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L'architecture rurale du Tarn et Garonne : aux conflins du Quercy, du Rouergue et de la Gascogne.
L'exposition de Marc, le don : une valeur pour le patrimoine local, à nous de la partager.