Vinaora Nivo Slider 3.xVinaora Nivo Slider 3.xVinaora Nivo Slider 3.xVinaora Nivo Slider 3.x

Infos à la Une

site internet montauban

Fil des actualités

Lien en Pays d'OC et ses partenaires pour un projet alimentaire de qualité

Les partenariats avec les institutions publiques actuelles restent à construire.

Les partenariats avec les institutions publiques actuelles ( Maison de l'emploi, Plan Local d'Insertion et de l'Emploi : PLIE, Plan d'Equilibre Territorial Rural Pays Midi-Quercy pour un Développement durable seront réellement bénéfiques que si ces dernières ne projettent pas que des créations de nouveaux services pour des réalisations dans les 20, 30 ou 50 années à venir sans commencer en urgence par la qualité alimentaire citoyenne . Etant donné que la qualité alimentaire portée par des acteurs de la vie économique et sociale depuis des années respecte en priorité l'écologie, les expérimentations positives sans la recherche de subventions devraient être prises en compte  par les services publics dès aujourd'hui .

Les 3 piliers fondateurs du développement durable ( social-écologie-économie ) restant liés et inter-actifs entre eux évitent ainsi d'utiliser le bénévolat pour lutter contre le chômage , l'emploi étant un travail rémunéré alors que le premier ne l'est pas . Le travail lié à la qualité alimentaire créera des emplois de services publics citoyens et du développement durable dès à présent et bien évidemment pour l'avenir avant que celle-ci ne devienne qu'une mode ( vidée de son contenu et remplie de contradictions ) .

Réunir : producteurs-consommateurs et distributeurs sur le sujet qui nous concerne tous : l'alimentation de qualité .

« Ce n’est que par une participation active dès le début d’un processus économique que le consommateur en devient partenaire et non victime. Il s’agit de faire naître, dans chaque territoire, chaque terroir, une cellule vivante, destinée à se multiplier, d’un nouveau système économique, juste et moral.   On introduit ainsi les bienfaits du commerce équitable, car les besoins des 3 types de partenaires sont satisfaits ; les intérêts s'équilibrent. Les biens circulent alors à leur juste et vrai prix. L'argent reste dans le pays. Les éleveurs du groupe soignent leurs bêtes dans la tradition des anciens : d'abord au lait maternel, ensuite l'herbe de la ferme ou des estives, le foin l'hiver et pour finir, des céréales et légumineuses, si possible produites sur le domaine. L'ensilage est à proscrire. »

Bernard Prieur présente Paysans des Baronnies : une association qui rassemble depuis une dizaine d'années des agriculteurs, distributeurs et consommateurs (lire la suite )

Plusieurs associations travaillent l'alimentation de qualité comme levier social-écologique et économique en présentant divers moyens pratiques.

Cette initiative aura des avantages dans les crises que traversent notre société dans son besoin de se transformer.

Afin de mieux se faire connaître notre mouvement aurait besoin de financement coopératif pour des services publics citoyens : la fondation pourrait devenir la solution.

Cordialement René Chaboy pour la communication

Voici un lien par lequel nous argumentons nos actions et projets . Votez pour vous . Votez pour une alimentation plus saine : une alimentation transparente quant à son origine ici

Construire et développer un groupe de réflexion pour un financement coopératif des services publics citoyens . ( lire la suite

 

 

Un financement coopératif de services publics citoyens pour développer la qualité alimentaire économique et démocratique : le 7 Avril 2018

Une fondation :  la solution d'un financement coopératif pour une qualité alimentaire économique et démocratique 
FIDAL, conseil dans l’obtention du premier statut de fondation pour une association en France
FIDAL, premier cabinet d’avocats d’affaires en France et en Europe continentale, a conseillé l’EHPAD « René et Lucile Schmitt », basé à Cherbourg en Normandie, dans l’obtention du statut de fondation reconnue d’utilité publique, une première en France pour une association et un EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes). Lire la suite 

Depuis l'après -guerre ( 1939-45) , l'alimentation issue de l'exploitation intensive n'a cessé de devenir un danger croissant pour les organismes vivants et l'environnement. 

« Etre clair  » est-ce s'obstiner de penser à poursuivre cette voie qui détruit toute vie ou faire l'effort de comprendre  les expériences qui depuis des dizaines ( voire des centaines d'années ) essaient de mieux observer cette vie afin de la respecter et de construire une autre voie ? 

Cette autre voie nous éviterait bien des catastrophes qui hélas continuent de se développer, c'est pour la raison qu'il est bon d'insister sur les arguments présentant ces expériences à petites échelles méritant d'être connues par un plus large public sur ce blog Alimentation nourrissante ici 

En insistant sur le fait que ces petites expériences respectent l'économie et la démocratie en évolution  permanente alors que les dogmes reposent sur les échecs répétés en les faisant payer aux consommateurs que nous sommes tous et aux contribuables les plus modestes : le projet d'une fondation serait une solution pour les générations futures. 

Des formations gratuites organisées par des services publics de citoyens responsables seraient offertes à celles et ceux qui ont du mal à s'investir dans une société en pleine métamorphose s'appuyant sur des expériences justes et morales . Les lois nouvelles permettront si elles sont mises en application par des innovateurs d'engendrer des nouvelles entreprises s'appuyant sur les trois piliers fondateurs du développement durable ( social-écologie-économie) réunis et en inter-activité. 

La bonne volonté sociale pourra ainsi coopérer durablement plutôt que rechercher l'éternelle compétition d'oppositions stériles et destructives que nous pouvons constater aujourd'hui si nous sommes éveillés et de bonne foi. 

«  Rien ne peut arrêter la destruction si l'irresponsabilité persiste dans le superflu , le superficiel et les manipulations, le pouvoir de prendre d'autres voies que celles qui nous conduisent aux catastrophes fatales  demande à faire l'effort de penser à comment les éviter» . 

Le Samedi 7 Avril 2018 Lien en Pays d'OC invite l'économiste-philosophe Michel Laloux et Bernard Prieur Pdt de l'association des Paysans des Baronnies pour une réflexion sur le financement coopératif de services publics citoyens et le développement de la qualité alimentaire et démocratique. 

Si vous souhaitez vous relier à cette journée de travail à Caylus 82160 merci d'envoyer un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

       

 Michel Laloux                                                                              Bernard Prieur

Présentation des deux intervenants 

Michel Laloux est Economiste et philosophe de l'éducation

Auteur de la démocratie évolutive et de dépolluer l'économie site Démocratie évolutive ici 

 Mouvement pour la tri-articulation ici 

 

Bernard Prieur est Pdt de l'association des Paysans des baronnies  et maire de son village

Bernard Prieur présente Paysans des Baronnies : une association qui rassemble depuis une dizaine d'années des agriculteurs, distributeurs et consommateurs lire la suite 

Les deux mondes Quantité Qualité  lire ici 

Son blog sur Google : l'alimentation nourrissante cliquer ici 

 

Après l'exposé de Bernard Prieur du Samedi 4 Mars à Caylus sur l'expérience des Paysans des Baronnies fondée entre producteurs, distributeurs et consommateurs pour une tri-articulation de qualité alimentaire avec l'appui des cristallisations sensibles comme moyen d'analyse ; cette intervention a été la bienvenue pour prolonger la soirée du 25 Novembre 2015.

Rappelons que la soirée du 25 Novembre 2015 sont intervenus à Caylus : Michel Laloux économiste-philosophe et André Bellon Président de l'association pour une constituante sur la question « Démocratie&économie : que peut faire la société civile ?» A entendre sur CFM radio   ici 

La réflexion d'une société civile démocratique&économique permettant de réunir producteurs, distributeurs et consommateurs avec des intérêts différents mais ayant l'intérêt commun de construire un projet de qualité alimentaire est donc bien une réponse à cette question posée par les deux conférenciers le 25 Novembre 2015.

Quoi de plus logique que cette  suite qui s'annonce : Construire et développer la réflexion d'un financement coopératif des services publics citoyens Le Samedi 7 Avril 2018 à Caylus 

Si vous souhaitez vous relier à cette journée de travail à Caylus 82160 merci d'envoyer un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.     
 

Lien en Pays d'OC est une association qui ne cherche pas de subventions mais qui travaille à proposer des solutions concrètes . Votez pour vous : une alimentation transparente quant à sa composition et son origine votez la qualité alimentaire citoyenne ici 

La création d'une fondation ne serait-elle pas la solution ? 

Formation professionnelle qualifiante intégrant le travail à élaborer une économie saine, régie par les rapports fraternels entre producteurs, consommateurs, distributeurs…

Formation professionnelle qualifiante

Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole (BPREA)
Spécialité : « polyculture-élevage » adapté à l’agriculture biodynamique

Historique

Cette formation a vu le jour en 1990. Elle est née de la volonté d’agriculteurs en biodynamie de procurer à des jeunes (souvent issus de milieu non agricole) un cadre pédagogique et diplômant pour approfondir leur apprentissage du métier de paysan.

Les objectifs

  • Acquérir la capacité professionnelle agricole pour l’installation.

  • Acquérir l’aptitude et la capacité professionnelle d’être agriculteur en biodynamie.

  • Développer une méthode de connaissance du vivant.

  • Acquérir le savoir et savoir faire d’une agriculture à l’écoute de son environnement, tant terrestre que cosmique.

  • Apprendre à produire une alimentation capable de répondre à tous les besoins de l’homme.

  • Travailler à élaborer une économie saine, régie par les rapports fraternels entre producteurs, consommateurs, distributeurs ( voir la suite)

Plusieurs associations travaillent sur l'alimentation de qualité comme levier social-écologique et économique en présentant divers moyens pratiques.

Cette initiative aurait des avantages dans les crises que traversent notre société dans son besoin de se transformer.

Afin de mieux se faire connaître notre mouvement aurait besoin de financement la fondation pourrait-elle devenir la solution?

Cordialement René Chaboy pour la communication

Voici un lien par lequel nous argumentons nos actions et projets

https://www.votezpourvous2017.fr/projects/une-consommation-plus-saine/consultation/consultation-4/opinions/une-alimentation-transparente-quant-a-sa-composition-et-son-origine/la-qualite-alimentaire-citoyenne

Envoyé à

Directrice de la communication : Valérie Climent
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

01 58 97 10 52

Blog : Fidal avis d'experts en droit d'affaires   http://www.fidal-avocats-leblog.com/contact/

Lien en Pays d'OC et ses partenaires pour un projet alimentaire de qualité lire la suite 

Des informations complémentaires pour mieux participer à des projets coopératifs

Pourquoi la réflexion  d'un financement coopératif des services publics citoyens pour une alimentation de qualité ? ici 

 

Des informations pour sensibiliser la citoyenneté à cette réflexion 

Présidentielle : le mur de la dette publique se rapproche lire la suite

Baisser la dépense publique pour sauver les libertés individuelles-La dépense publique est contrôlée par l’État

Dans une démocratie, précisément parce qu’il n’est pas un centime de dépense publique qui ne soit prélevé d’autorité sur les citoyens, ceux-ci ont le droit de surveiller comment leur argent a été utilisé. C’est la raison pour laquelle, notamment, les élus doivent rendre des comptes sur l’usage qu’ils font des deniers publics – ce que, paradoxalement, François Fillon a mis du temps à comprendre.

C’est la raison pour laquelle, aussi, l’État se dote d’enquêteurs divers : celui qui profite d’allocations ou de subventions de manière indue abuse la collectivité. La dépense publique implique donc nécessairement le contrôle social. ( lire la suite

L'avenir de l'humanité ne sera pas de suivre la voie des services publics dirigés par les intérêts privés: carrières et privilèges confondus dans un système qui développe la répétition des échecs mais par les individus engagés qui financeront des services publics citoyens pour leurs frères humains avec les principes de la Démocratie Évolutive.  

Les associations et institutions ne devraient pas se désintéresser de l'augmentation de la dette publique . Plutôt que de quêter durablement des subventions elles devraient pour éviter que le drame social-écologique et économique se poursuive dans nos territoires rejoindre la réflexion  d'un financement coopératif des services publics citoyens.

La vie courante ne peut  être oubliée dans le développement durable des territoires.

Si les législateurs gouvernementaux sont confortablement payés en soutenant les décideurs locaux dans la construction de  l'autonomie énergétique dans les 20, 30 voire 50 années à venir ; les petites associations proposant des actions concrètes et immédiates afin d'économiser en urgence l'énergie des déplacements pour les achats dans les zones désertifiées économiquement doivent travailler la mise en place de projets sans revenus et sans moyens financiers. Le temps passé à imaginer des scénarios pour les risques possibles avec le changement climatique organisé par les décideurs ne doit pas oublier l'application citoyenne déjà en vie qui pourrait alimenter rapidement les économies d'énergies sans prévoir un financement coûteux d'autonomie énergétique qui sera un échec de plus à ajouter à ceux qui ne prennent jamais en compte l'engagement reponsable citoyen et son besoin urgent à sa base.

Un travail républicain : liberté-égalité-fraternité est possible avec un financement coopératif pour l'évolution des services publics vers la citoyenneté vivante dans le respect du fondement du développement durable et le lien de ses 3 piliers : social -écologie-économie .

Pourquoi les circuits «courts» sont-ils si souvent les plus longs? (et les plus chers?) Comment les raccourcir réellement? Lire la suite

Le puissant frein voire blocage au développement durable économique : l'argent .

L'argent était pensé par certains sages « comme le sang des affaires matérielles »:cet argent circule t-il mal ou bien, est-il un « bon sang ou mauvais sang dans le corps social » ?

Voir : l'Économique, le Juridique, le Spirituel Pour un organisme social tri-articulé

99 ans après la naissance de la Tri-articulation sociale (Dreigliederung), sort le premier film exhaustif consacré aux idées sociales de Rudolf Steiner. Aujourd’hui, saurons-nous enfin tirer partie de ce qui constitue, pour l’humanité en péril, une authentique “troisième voie” ?

Première partie : “L’argent et l’économie”

Qu’est-ce que vraiment l’argent ? Idées fausses sur l’argent. Argent comme instrument de mesure des valeurs économiques. L’argent n’est pas une marchandise. L’argent qui fait de l’argent, une tricherie qui engendre un mal social grave mais banal.

L'association Lien en Pays d'OC propose les projections de ces films voir ici 

Des institutions, de grosses associations subventionnées reconnues par les pouvoirs proposent de multiples services au public qu'elles font payer par une cotisation ou d'autres formules. Cette concurrence ne permet pas aux nombreuses petites associations ou entreprises sans moyens financiers d'être reconnues et de se développer pour leur travail d'innovation sociale, écologique et économique. Ces associations avec des moyens financiers pourraient créer des infrastructures pour consommateurs capables d'économiser de l'énergie en évitant les trajets pour des achats de produits manquants dans les zones en désertification économique.

De nombreuses petites structures avec cette conception de « l'argent vivant » permettraient à celui-ci de circuler sans qu'il reste figé dans des systèmes centralisateurs privilégiés qui ne peuvent répondre aux nombreux objectifs qu'ils se sont fixés prétendant servir durablement la société en oubliant dans de nombreux domaines leurs échecs répétés . Un développement durable favorable au plus grand nombre de nos concitoyens a besoin d'une réflexion pour un financement coopératif afin de faire évoluer les services dit « publics » favorisant des carrières mais pas des projets innovants. Ces services publics citoyens expérimenteront de nouvelles voies capables de respecter globalement les 3 piliers fondamentaux : social-écologie-économie d'un développement durable en abordant réellement les problèmes de chômage, d'écologie humaine autant qu'environnementale dans l'esprit de biens communs.

 Services publics citoyens et Principes de la Démocratie Évolutive

1. Une gestion des affaires publiques par la société civile

La Démocratie Évolutive permet à chacun de développer une citoyenneté créative, favorisant l'émergence de nouvelles formes sociales lesquelles deviennent le reflet des aspirations individuelles et collectives, à un moment donné. Ces formes sociales sont évolutives, à la mesure de la mobilité et de la créativité des citoyens.

2. La fin des réformes par le haut

Un mythe tenace empêche la réalisation d'une véritable démocratie. Il s'agit de la croyance que l'on peut réformer par le haut. On attend alors la femme ou l'homme providentiel qui prendra en main les destinnées du pays et apportera les solutions. Cette illusion s'intensifie lors de chaque campagne présidentielle et culmine le jour du vote populaire. Lire la suite 

Plateforme coopérative de qualité pour des producteurs de différents endroits: Tarn&Garonne, Pyrénées, Aude, Lot, Tarn...

Cette plateforme coopérative se présenterait dans un premier temps sous la forme d'un site coopératif composé de multi-boutiques de différents producteurs, puis dans un deuxième temps il pourrait s'élargir en centralisant les produits vers une plateforme coopérative pouvant accompagner un lieu de ventes et d'expéditions vers les villages et villes en demande de ces produits de qualité.

1er temps : Proposition de création d’une «multi-boutique»

2eme temps : Fusion des boutiques en ligne pour faciliter les commandes aux clients

3eme temps : Création d’une boutique physique

voir l'article complet à cette page : la qualité alimentaire économique et démocratique : un atout pour nos villages. Cliquer ici

Informations complémentaires pour les consommateurs&contribuables associés taxés  sans avoir les infrastructures permettant les économies d'énergie.

Les grands projets inutiles, signes d’une démocratie malade

Les projets inutiles et les passages en force pour les imposer questionnent fortement le fonctionnement de notre système politique. Il est temps de réorganiser les relations sociales et politiques afin de prendre au sérieux la parole des opposants face à l’oligarchie. Lire la suite

Sortie officielle du « Petit livre noir des grands projets inutiles » voir ici

Non, l’économie française ne crée pas d’emplois marchands ! Elle en perd…

Mes aventures à Pôle Emploi by philippe leroyer(CC BY-NC-ND 2.0)

Loin d'en créer comme le proclame le gouvernement, la France a perdu une quantité importante d’emplois marchands depuis 10 ans.

On a pu lire ces derniers temps  que l’économie française (re)créait des emplois marchands. C’est évidemment un fantasme. Il suffit de lire les statistiques de la DARES parues hier pour comprendre le phénomène de destruction en profondeur de l’emploi marchand en France depuis une quinzaine d’années…

La baisse des emplois marchands depuis 10 ans en France

Ce tableau extrait du document de la DARES résume parfaitement la situation voir la suite 

Des impôts très compliqués pour mieux vous voler

88% des gens pensent que les impôts sont compliqués. Cette complexité évite qu'on se rende compte du gâchis. Lire la suite

Les décideurs locaux continuent à promouvoir l’artificialisation des sols lire la suite 

  STOP Business subventions suite ici 

Anticor : Association Contre la corruption Pour l'éthique en politique voir ici 

Thème : Innovation, économie et emploi

Proposition 3 : Réduire, voire supprimer les subventions les plus dommageables à la biodiversité, en particulier dans les domaines de l’urbanisme, de l’agriculture, de la pêche et des transports et les réorienter vers des activités positives pour la biodiversité.

Ce bouleversement de l’existant se fera progressivement pour tenir des situations économiques et sociales des acteurs bénéficiaires de ces aides néfastes à la biodiversité. lire la suite 

Informations complémentaires

Les associations et institutions ne devraient pas se désintéresser de l'augmentation de la dette publique . Plutôt que de quêter durablement des subventions elles devraient pour éviter que le drame social-écologique et économique se poursuive dans nos territoires rejoindre la réflexion d'un financement coopératif des services publics citoyens.

Les deux mondes Quantité Qualité ( lire la suite)

Les projets de développement durable décidés d'en haut sont une chose , mobiliser les acteurs d'en bas pour les réaliser en est une autre ( lire la suite)

La qualité alimentaire économique et démocratique : un atout pour nos villages. ( lire la suite)

Pourquoi une qualité alimentaire économique et démocratique? ( lire la suite)

La culture du financement coopératif pour des services publics vers plus de citoyenneté ( lire la suite )

 

Les projets de développement durable décidés d'en haut sont une chose , mobiliser les acteurs d'en bas pour les réaliser en est une autre .

Le Pays d'OC dans la mondialisation matérialiste sera-t-il capable de construire sa liberté culturelle et économique à partir de son vécu et de son histoire ?

 

 

Cette question intéresse tous les territoires en cette époque dirigée d'en haut par les pouvoirs de la haute finance spéculative s'appuyant sur Paris, Bruxelles et leurs pyramides institutionnelles. Les pyramides institutionnelles pourraient continuer à servir l'argent devenu à la fois dette et pouvoir, à fracturer la vie des individus, à diviser la culture des peuples et à polluer l'environnement naturel en dirigeant dans une mauvaise direction la marche du monde sans l'avis vivant des entrepreneurs de terrain.

Dans cette orientation possible le bénévolat sans fin, fortement soutenu par de nombreux décideurs et d'hommes providentiels asservis au pouvoir de la finance et de l'idéologie de la politique des partis favorise la croissance productiviste de la consommation du superflu pour les uns face au développement du manque de l'essentiel pour tous les autres.

Rien d'étonnant que dans cette orientation l'innovation économique ne puisse pas décoller dans nos territoires qui devraient donner aux idéaux Liberté-Egalité- Fraternité leurs véritables sens . Ces véritables sens doivent faire vivre la recherche d'un équilibre entre social-écologie et économie: fondement du développement durable et ainsi se libérer des privilégiés, des carriéristes et des techniciens au service d'un système mort incapable de s'adapter à la vie et à ses diversités capables d'expérimenter des voies nouvelles.

Si nos territoires ruraux ne deviennent pas capables de donner un travail rémunéré aux entrepreneurs, ils se repeupleront difficilement en perdant leur liberté économique ; ils se dégraderont pour devenir à leurs tours : la proie des exploitants de leurs ressources naturelles : eau, énergie ( exploitation des gaz de schistes ) etc ...pour les grands centres de concentration de population. En continuant à vider les mots de leur sens, ils vendront le patrimoine aux puissances financières étrangères en devenant leurs esclaves.

« Nos territoires se dégradent et la France ne peut être détruite sous l'emprise des finances étrangères » .....voir la vidéo d'Hervé Juvin

Les décideurs locaux continuent à promouvoir l’artificialisation des sols ( lire la suite

  STOP Business subventions suite ici 

Le Pays d'OC et autres territoires pourraient retrouver leurs cultures liées à leurs histoires en les adaptant à la mondialisation et en construisant une gouvernance transversale libérée de celle d'en haut afin de servir l'économie d'avenir servant réellement les 3 principes inter-actifs et fondamentaux du développement durable : social-écologie et économie.

Voir la qualité alimentaire économique et démocratique : un atout pour nos villages. ( lire la suite

Les objectifs de Lien en Pays d'OC

Informations et formations pour développer le relationnel durable incluant social-écologie-économie

Construire et développer une qualité alimentaire économique et démocratique s'appuyant sur des tri-articulations diverses et complémentaires dont: producteurs-consommateurs-distributeurs pour une économie non assistée par la spéculation mais engagée dans des entrepreneuriats de la société civile.

Construire et développer un groupe de réflexion pour un financement coopératif des services publics rénovés.

Lien en Pays d'OC n'est pas réservé aux personnes qui vivent sur ce territoire . S'appuyant sur l' histoire d'une terre de passage mais aussi d'une terre qui a connu la longue résistance face à la colonisation du pouvoir naissant de l'empire Franc, le Pays d'OC porte aujourd'hui le germe d'un esprit sans frontières avec l'évolution du monde

Pour une coopération évolutive, mieux connaître la vision globale de Lien en Pays d'OC

Voir la suite sur le site http://www.lienenpaysdoc.com/

Consulter régulièrement le fil des actualités ici 

Retrouvez Association Lien en Pays d'OC sur facebook ici 

Retrouvez  un autre monde est possible et indispensable sur facebook ici 

Cordialement 

René Chaboy pour Lien en Pays d'OC

Les deux mondes Quantité Qualité par Bernard Prieur

Bernard Prieur 

L'ère industrielle a véritablement décollé après la révolution française c'est-à-dire il y a, à peu près, 200 ans (c'est hier à l'échelle de l'humanité).

Assez rapidement, dans l'économie, l'industrie a remplacé l'agriculture qui était pourtant le fondement de ce système.

De nos jours c'est l'industrie qui règne en maître sur notre planète, et c'est elle qui dicte ses lois (elle-même, d’ailleurs, remplacée par la finance)

Progressivement, elle a imposé ses visions dans un domaine qui lui est pourtant totalement étranger: l'agriculture. En effet, si l'industrie exploite et met en valeur les produits du sous-sol (matière inanimée), l'agriculture, elle, s'intéresse aux productions du sol (matière animée, vivante). Les lois ne sont pas du tout les mêmes (on passe du binaire au ternaire).

Depuis une centaine d'année, des individus, au début isolé, maintenant regroupés, ont réagi par rapport à cette intrusion.

Ces individus reconnaissent, consciemment ou inconsciemment, dans notre alimentation, la partie "matière animée" où tous les autres voient seulement de la "matière".

D'ou l'existence de deux mondes, pour l'instant sans véritable passerelle.

Avec "Paysans des Baronnies" et seulement en ce qui concerne notre alimentation, j'ai voulu créer une petite passerelle entre ces deux mondes: celui de l'industrie qui entend imposer ses règles pour la production d'aliments et celui des paysans qui savent encore grâce à leur sagesse et leur savoir-faire que remplir ne veut pas dire nourrir.

Pour moi, cette passerelle ne peut exister qu'avec la distribution, elle devra être la nouvelle distribution, c'est la seule disposition qui réponde complètement aux exigences de l'économie sociale car elle passe par une prise de conscience de tous les hommes de la chaîne alimentaire quant à leur responsabilité morale de proposer à la vente une alimentation qui n'apporte plus les forces nous permettant de poursuivre sereinement nos différentes activités et allant même jusqu'à être à l'origine de graves pathologies.

Ce qui manque cruellement, de nos jours, ce sont les informations justes et sincères quant à la réelle qualité de notre nourriture afin que nous puissions choisir consciemment.

Quand on nous parle de qualité il s’agit en fait de quantité puisque les seuls instruments dont nous disposions actuellement, pour nous en assurer, ne nous donnent que des mesures quantitatives.

Sans ces informations, nous nageons dans la confusion (on passe des oméga 3, aux organismes génétiquement modifiés, puis à la fièvre catharale). Le producteur qui subit toutes sortes de pressions, sauf celles de consommateurs éclairés, n'est pas enclin à modifier ses pratiques. La biodiversité est bien à l'ordre du jour, mais les signes de qualité continuent d'être attribués aux productions spécialisées.

Des mots comme arboriculture, maraichage, apiculture, etc..doivent être "remplacé" par verger, jardin, rucher, etc...La concentration, en rompant cette recherche d’équilibre, engendre la maladie et rapproche de la mort (La matière inanimée ne nourrit pas).

Ces deux mondes doivent arrêter de s'opposer. Ils doivent au contraire se rendre compte de leur complémentarité et respecter leurs spécificités afin de présenter à la consommation des produits honnêtes.

Ce rapprochement ne peut exister que par la volonté d'hommes et femmes conscient de la situation dramatique actuelle.

L'agriculture paysanne doit être le fondement de cette nouvelle économie sociale, vivante.

Producteur, distributeurs et consommateurs ont déjà commencé ce rapprochement dans le terroir des Baronnies.

Bernard Prieur

Paysans des Baronnies   Quelques réflexions sur l’agriculture avec une solution

D'abord, la théorie  

L’agriculture et l’économie

Non l'agriculture ne peut pas s'inscrire dans le système économique actuel(1) et, pourtant, elle était à l'origine de ce système, mais depuis peu (200 ans env.) l'industrie l'a remplacée et, de nos jours, elle même est remplacée par la finance. Observons en passant que l'on va du "on ne peut plus concret" à "l'abstraction totale".

La spécialisation

Mais, malgré tout, il faut bien se nourrir donc "on" va adapter, malgré cette incompatibilité, l'agriculture à ce système et, le propre de l'industrie étant la spécialisation les agriculteurs vont être incités à pratiquer monoculture et monoélevage. Ainsi vont apparaitre de nouveaux mots : maraichage, viticulture, arboriculture, etc...qui remplacent jardin, vigne, verger, etc...même le paysan a disparu, remplacé par l'exploitant agricole.

Différence entre sol et sous sol

C'est à ce moment que les gros problèmes commencent (maladies) car les règles qui régissent la production de nourriture n'ont rien, mais absolument rien, à voir avec celles qui régissent l'industrie. Cette dernière va chercher ses matières premières dans le sous-sol (matière inanimée) pendant que l'agriculteur va élaborer ses productions à partir du sol (matière animée). En effet la différence est de taille: c'est la présence de vie dans les productions agricoles, vie qui n'existe pas, dans les productions industrielles.

La vie

Les forces de vie dans ces productions, en diminuant, par la pratique de la spécialisation, provoquent la baisse des défenses immunitaires pendant que le marché des produits phytosanitaires va aller en augmentant. Ces produits vont être de plus en plus performants donc de plus en plus redoutable, cela va même aller, l’efficacité ne rendant plus l'effet escompté (adaptation des sujets), jusqu'au point où l'industrie va reprendre à son compte (en laboratoire) une vieille technique paysanne, la "transformation des gènes" (O.G.M.).

La ferme

Attention, s’il persiste dans ces nouvelles pratiques agricoles, l'exploitant aura définitivement les pieds et les poings liés par des fournisseurs industriels extérieurs à l'exploitation.

N’oublions pas qu’une ferme doit être un organisme "fermé" dans lequel rien ne rentre (en théorie), pendant que les productions sortent !!!

Se nourrir ou se remplir

Si nous pouvions nous nourrir de matière inanimée, l'agriculture n'aurait plus sa raison d'être, seule l'industrie régnerait sur la surface de la planète. La présence de vie dans la matière que nous mangeons (matière animée) n'est pas anodine et, à vrai dire, c'est même elle, principalement, qui nous nourrit car, absorber de la matière inanimée, en provenance du sous-sol, ne peut que nous remplir(2) et non nous nourrir (à Haïti, l'année dernière, la misère était telle que des enfants se "nourrissaient" de galettes de terre mais cette terre provenait du sol et non du sous-sol).

 

Différence entre équilibre et recherche d’équilibre

Le signe distinctif de la vie est d'échapper à l'équilibre et, justement, l'équilibre est le propre de la matière inanimée. La matière animée quant à elle, a besoin d'une recherche perpétuelle d'équilibre mais sans jamais y arriver, à cause, justement de la présence de cette vie.

Le paysan, sur son domaine, pour favoriser au mieux cette présence, devra constamment rechercher cet équilibre entre productions animales et productions végétales (biodiversité) (4).

 

Une nouvelle économie

Ce n'est pas à l'agriculture de s'adapter au système économique actuel, car les productions agricoles y perdent "leur vie", c'est aux paysans aidés par la distribution et la consommation, donc l'ensemble de l'économie, de mettre sur pied un autre système économique parallèle qui valorise leurs productions, en respectant leurs spécificités et pérenniser ainsi leur activité.

Le choix, pour l'agriculteur, se ferra toujours entre recherche de Qualité ou recherche de Quantité.

Quantité : l'agriculteur qui fait ce choix se place d'emblée sur le marché mondial avec tout ce que cela comporte comme risques si il n'est pas performant dans cette recherche, car ici la concurrence est terrible et ce n'est pas lui qui fixe les cours. Sans les aides extérieures cette agriculture n'existerai pas dans notre région.

Qualité : "la seule difficulté réside dans le fait qu'aujourd'hui les agriculteurs ne peuvent seuls assumer ce choix. Si il n'y a pas avec eux des transformateurs, des distributeurs et des consommateurs, le choix d'une production de qualité est inutile est suicidaire. Il n'y a pas d'avenir pour des produits de qualité si ceux qui doivent les consommer ne savent pas les reconnaitre."(3)

Nous voyons que l'un ou l'autre choix comporte des risques mais, une autre réflexion de Bruno (3) peut nous aider :

"Il est temps de se souvenir que la mission des agriculteurs est de nourrir les êtres humains quantitivement et qualitativement et d'assurer ainsi la pérennité de l'activité agricole, donc celle de l'espèce humaine, en soignant la terre, donc en protégeant l'environnement. C'est le seul choix."

(1) Une preuve, si il en est besoin: à l'heure actuelle, officiellement, il n'existe aucun instrument permettant de "mesurer" la véritable qualité de la nourriture, seules quelques méthodes parallèles le permettent

(2) C’est peut être un commencement d'explication au phénomène de surpoids des individus constaté dans le monde occidental.

(3) texte écrit en 1992 par un ami de Luz St Sauveur, parti trop tôt, Bruno Chauvin, lors de la création de l'association Qualité Hautes Pyrénées destinée, justement, à apporter aux consommateurs, toutes informations sur notre nourriture.

(4) la biodiversité, comme son nom l’indique, s’adresse à tous les êtres vivants et non seulement à quelques espèces en voie de disparition.

Ensuite, la pratique

Paysans des Baronnies a choisi la route de la qualité

"Mettre à la disposition du plus grand nombre, la meilleure nourriture possible, provenant de ferme recherchant la biodiversité dans une nouvelle économie permettant les prix les plus justes pour tous"

Nous sommes tous des consommateurs de nourriture (que j’espère de qualité) mais maintenant nous devons, à la lumière du constat précédent, faire la distinction entre nos différents actes d'achats:

- soit il s'agit de biens matériels relevant de l'industrie (voiture, frigo, télé, etc..) et, à ce moment, le système économique qui convient est celui dans lequel nous vivons actuellement, on l’appelle économie libérale (ce sont les quantités qui sont privilégiées)

- soit il s'agit de nourriture relevant du monde paysan et le système économique à construire doit au moins reconnaitre l’existence de la vie dans cette nourriture. L'on pourra qualifier cette économie de sociale car elle intéresse toutes les couches de notre société de la façon la plus juste possible pour tous (c’est la qualité qui est recherchée).

Naissance de la première cellule

Géographiquement à quoi va donc correspondre cette première cellule (5) ?

à un terroir, car le terroir est une unité cohérente correspondant sensiblement, pour l'ensemble des paysans l'habitant, à des conditions de travail identiques.

Les composants de cette cellule (producteurs -- distributeurs -- consommateurs) doivent se trouver assez proche les uns des autres.

Un homme, le patron d'une grande surface locale, l'Intermarché de Capvern, a accepté le pari proposé de distribuer ces produits d'excellente qualité en provenance des Baronnies, dans le respect des intérêts de chacun, aux prix les plus justes pour tous.

Une clientèle fidèle s'est constituée, grâce au "bouche à oreille", à la publicité dans les journaux, à la radio, et même à la télévision.

Maintenant, étant assuré de la vente d'environ deux vaches par mois, de veaux rosés et d'agneaux,(les légumes vont suivre), nous avons plus de souplesse pour commencer la vente par caissettes, de ces produits, tout en essayant de revitaliser les petits commerçants locaux comme par exemple l'alimentation d'Eugène Fourcade à Bourg de Bigorre(6), une alimentation à Capvern, et aussi alimenter une boutique, dans le centre de Tarbes, Ethika,,… puis d'autres(7).

La confiance renaît doucement, les consommateurs peuvent rencontrer les producteurs et même la distribution, lors de soirées au cours desquelles ils peuvent déguster d'anciens plats traditionnels confectionnés à partir des morceaux délaissés. (Daube, Sauté, Blanquette, etc..)

Croissance et ….multiplication

Cette année nous continuons notre progression en créant, chez Intermarché, une « école de la consommation », dans laquelle seront diffusées toutes les informations qui permettront aux consommateurs d’effectuer leurs achats de nourriture en toute connaissance de cause.

Cours de cuisine, cours théoriques, visites de fermes, rencontre avec les « paysans », problèmes de la distribution,…

Le 22 Janvier dernier, Mme la Préfète, Françoise Debaisieux, chez Eugène Fourcade, symboliquement, a rendue hommage à l’ensemble du travail effectué par les membres de l’association « Paysans des Baronnies ».et nous a encouragé en nous assurant de son soutien.

Voila, nous commençons 2010, et il reste beaucoup de travail. Cependant ces idées progressent et, nous observons parmi les consommateurs des produits « Paysans des Baronnies » une grande satisfaction à connaitre les producteurs de la nourriture de leur famille, à découvrir que leur argent reste dans la région, qu’à leur niveau, simplement, en choisissant ces produits, ils agissent en encourageant les productions de qualité,… l’espoir revient chez les paysans.

Nous verrons peut être naître, bientôt, d’autres cellules dans ce Pays.

5) Comme il s’agit de reconnaitre le caractère nourrissant (vivant) de ces productions, le mot cellule convient, car il rappelle la construction cellulaire propre aux organismes vivant.

(6) Monsieur Eugène Fourcade nous à donné l’autorisation de vendre, chez lui, nos produits (en commençant par la viande). Nous avons choisi le vendredi après midi (quand il y aura une bête) pour démarrer ; une annonce extérieure, à l’angle de l’hôtel-restaurant, préviendra les habitants. Et comme nous vous l’avions déjà annoncé les prix seront les mêmes que dans la grande surface.

(7) Quel paradoxe : les grandes surfaces ont provoqué le déclin des petits commerces de proximité et, ici, c’est une grande surface qui va peut être redonner un deuxième souffle à ce commerce.

Comme toujours, c’est une histoire d’hommes :

«  Quand l’homme veut, il peut, et si il ne le peut pas, c’est qu’il ne le veut pas »

 

Paysans des Baronnies

But de l’association

" Mettre à la disposition du plus grand nombre, la meilleure nourriture possible, provenant de fermes recherchant la biodiversité, dans une nouvelle économie permettant les prix les plus justes pour tous "

Question :

Pourquoi des producteurs se sentent-ils obligés de rencontrer directement des consommateurs ? pourquoi des consommateurs se sentent-ils obligés d'aller voir directement des producteurs ?

Réponse : Manque de confiance dans le système économique actuel

Le système économique, dans son ensemble, est constitué par des producteurs, des distributeurs, et des consommateurs. Pour rétablir la confiance il faut donc prévoir un autre fonctionnement, une autre articulation, entre ces trois partenaires.

De nos jours, dans ce triptyque, on peut faire le constat suivant : il règne au sein de la distribution une guerre terrible qui se répercute sur les deux autres partenaires : sur les producteurs par des prix d'achats de plus en plus bas conduisant à des procédés de productions pouvant altérer gravement la qualité des produits, et sur les consommateurs qui ne retrouvent plus la qualité qu'il sont en droit d'attendre.

En effet les choix politiques mondiaux en ce qui concerne l'agriculture sous prétexte de régler le problème de la nourriture dans le monde, ont privilégié la quantité.

Cette plus grande quantité est obtenue non pas par la multiplication de fermes pratiquant la biodiversité (tendance paysan), mais par l'intensification de spécialisations (tendance industrie).

La qualité finale est donc la résultante de cette recherche de quantité, alors que l'on aurait pu s'attendre à l'inverse, surtout en ce qui concerne notre alimentation, c'est à dire rechercher la meilleure qualité possible avec la quantité qui en découle.

Il faut aussi préciser que nous vivons une ère industrielle ou les outils permettant de mesurer les quantités sont variés et de plus en plus précis, mais, malheureusement, que ce sont ces mêmes outils qui servent pour mesurer la qualité.

Les instruments mesurant la qualité n’existent toujours pas (officiellement).

Nous constatons donc que dans notre civilisation, tout est mis en œuvre pour favoriser la quantité et que, en bout de chaîne, au pôle consommation, les hommes n'en sont pas satisfaits; certes on peut se remplir (quantité) mais de moins en moins se nourrir (qualité).

Cette baisse générale de la qualité de notre nourriture se traduit pour les productions elles mêmes par d’innombrables maladies touchant toute la chaine du vivant : les végétaux, les animaux et jusqu'à l’homme.

Ce qui provoque la multiplication d'initiatives de la part de consommateurs, dans une recherche de meilleure qualité et de producteurs dans une recherche d'une meilleure rentabilité.

Nous voyons donc fleurir les circuits courts dans lesquels, au pire, on supprime (ou l'on croit supprimer) un des partenaires : le distributeur et, au mieux, l'on en réduit le nombre.

Il reste maintenant la confiance qui ne peut exister et surtout durer que si les échanges s'opèrent sur de petits territoires ; en fait des terroirs, permettant toutes sortes de rencontres

Paysans des Baronnies à donc deux grands objectifs qui découlent de son but initial : rétablir la confiance chez ses consommateurs et l'espoir chez ses producteurs en ouvrant, par exemple, chez le distributeur, une nouvelle école de la consommation.

Informations compémentaires  

Pourquoi une qualité alimentaire économique et démocratique?    Lire la page