Voici pourquoi la tri-organisation pour une alimentation de qualité prenant en compte les consommateurs- les producteurs et les distributeurs réunis est une nécessité .
États généraux de l’alimentation
Quelles avancées pour les consommateurs ?
Les consommateurs, simples spectateurs des réformes suite
Prix alimentaires : le projet de loi pourrait coûter cher aux consommateurs
Par Sophie Amsili
Les distributeurs seront désormais obligés de vendre leurs produits au moins 10 % de plus que leur prix de revient. - JOEL SAGET/AFP
+VIDEO. L'UFC-Que Choisir chiffre à 5 milliards d'euros - soit 177 euros par ménage - l'impact du seuil de revente à perte décidée par le gouvernement.
Le président de l'UFC-Que choisir n'a pas de mots assez durs pour le projet de loi sur les prix alimentaires presente la semaine derniere en Conseil des ministres et censé rééquilibrer les relations entre agriculteurs, industriels et distributeurs. Dénonçant un « matraquage des prix fera inutilement souffrir le pouvoir d'achat des consommateurs », Alain Bazot critique en particulier le relèvement du seuil de revente à perte à 10 %....voir la suite
Loi sur l'alimentation : le consommateur paiera plus, mais où iront les sous ?
Par Philippe Brochen — 5 février 2018 à 19:35
Le projet de loi présenté la semaine dernière prévoit pour les distributeurs un relèvement du seuil de revente à perte de 10%, lequel va mécaniquement engendrer de l’inflation sur les prix. Reste à prouver que l’argent ainsi récolté profitera aux producteurs. suite
Les filières s'interrogent sur la restructuration voulue par Emmanuel Macron
Emmanuel Macron veut engager l'agriculture française dans une restructuration en profondeur, aux conséquences potentiellement sensibles pour certaines filières comme le porc par exemple.
Dans un discours-fleuve prononcé mercredi devant des producteurs, transformateurs et distributeurs français réunis symboliquement au marché de gros de Rungis, le président a fixé le cap : parvenir à une alimentation qui soit à la fois rémunératrice pour les producteurs, « saine, durable, et accessible à tous », via une réorganisation des « filières » du secteur. Ces filières, ou interprofessions, sont au nombre d'une soixantaine, elles réunissent toute la chaîne, du produit brut au produit fini et parfois même jusqu'au distributeur, via un système complexe d'élections et de représentativité, où le principal syndicat agricole FNSEA est très impliqué.
Le président espère également que ces instances parviennent à procéder « aux bonnes régulations », par exemple « arrêter des productions, qu'il s'agisse de la volaille ou du porc, qui ne correspondent plus à nos goûts, à nos besoins », a-t-il déclaré. Il a même fait de ces plans stratégiques des filières une condition pour continuer à aider l'agriculture, via des aides financières à l'investissement, ou pour légiférer afin de limiter le pouvoir de la distribution. suite
L'expérience des ceintures alimentaires en Belgique pour expérimenter un autre modèle
Au-delà des circuits courts, que proposent les Ceintures alimentaires ?
Liège, Charleroi, Verviers… dans de plus en plus de périphéries urbaines se lancent des ceintures alimentaires. Avec un objectif principal : nourrir les habitants d’un territoire par une alimentaire saine, produite localement, dans de bonnes conditions écologiques et sociales.
Nous avons encore peu de recul par rapport à ces démarches récentes. C’est pourquoi Barbara Garbarczyk (SAW-B) propose une analyse qui vise surtout à introduire le sujet : derrière l’image, en quoi consiste vraiment une ceinture alimentaire ? Quelles sont les démarches déjà en cours ? À quels enjeux ces initiatives doivent-elles faire face ? voir la suite
Les partenaires porteurs du projet ici
Quand la minorité décide l'alimentation pour tous, la place des consommateurs est vide . Parce que nous mangeons et consommons tous élus, non élus, distributeurs producteurs...nous ne pouvons être mis à l'écart de décisions qui nous concernent en majorité ….
Une association portée par la société civile avec les consommateurs responsables , les producteurs et distributeurs pour une alimentation de qualité est indispensable.
« L’esprit de concurrence s’est imposé dans la culture jusqu’à notre époque, de façon à ce que, au final, on soit toujours le perdant de quelqu’un d’autre. »
Libérons coopérativement les semences! Nous libèrerons la vie alimentaire économique de qualité avec les consommateurs responsables. suite
La consommation évolue, elle se responsabilise vers la recherche de la qualité voir la suite
La consommation responsable de qualité : facteur de créativité économique d'emplois voir la suite
Voici la réalité des emplois durables créés à partir d'un besoin essentiel s'alimenter en qualité
Claude Gruffat (Biocoop) : "On aura besoin de 60 000 producteurs de proximité en bio de plus dans les cinq ans"
Le président de Biocoop Claude Gruffat était l'invité de L'interview éco, mercredi soir, à la veille de la clôture des Etats généraux de l’alimentation. Avec près de 500 magasins, la coopérative est le premier réseau de magasins bio en France. Suite
Le pouvoir du bon sens est dans l'assiette!
Pourquoi je suis consommateur fidélisé à la Biocoop de Villefranche de Rouergue lire la suite
Les Bourguignon comparent les carottes bios aux conventionnelles
Lydia et Claude Bourguignon reviennent sur une étude menée par l'INRA dans les années 80 et comparent les carottes bio aux conventionnelles.
Publié le 28 décembre 2017 à 13:08 - Mis à jour le 29 décembre 2017 à 9:36
Lydia et Claude Bourguignon, les spécialistes de la vie des sols, comparent les carottes bio aux carottes conventionnelles dans cet extrait du documentaire « Sous les pavés, la Terre« . Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est sans appel.
Pour Lydia et Claude Bourguignon, les résultats issus de leurs observations sur les terres cultivées de manière biologique sont édifiants : les carottes bios seraient plus riches en nutriments que les carottes conventionnelles. Regardez la vidéo
Commentaire de Arnaud Daguin relation de 1er niveau1er
Conseil culinaire - stratégie alimentaire - chef invité chez L'Avenir est dans l'Assiette
L'avenir est dans l'assiette
Christian Constant, Paris
Paris 18, Île-de-France, France
Arnaud Daguin "Notre avenir se construira sur des sols vivants "
Arnaud Daguin, chef étoilé : "Notre système alimentaire est mort"
INVITÉ RTL - Pour Arnaud Daguin, cuisinier et chef dans des restaurants étoilés à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) et à Auch (Gers), notre système de production alimentaire est devenu obsolète.
C'est un chef amoureux des bons produits et qui croit toujours au fait que le métier d'agriculteur est un métier d'avenir. "Je le dis à nos jeunes, intéressez-vous à l'agriculture", lance Arnaud Daguin, chef étoilé, qui officie dans un restaurant à Biarritz (Pyrénées-Atlantique) et à Auch (Gers). Mais il précise son propos : "Intéressez-vous au métier d'agriculteur du bon côté, c’est-à-dire du côté du bon produit".
Car si nos agriculteurs sont en difficulté aujourd'hui, la raison est simple pour ce cuisinier étoilé : "On leur demande de produire une telle quantité et d'une telle façon que le système est arrivé au bout". Pour lui, l'erreur a été pendant tout le XXème siècle de baser notre agriculture sur deux enjeux, la quantité et le prix : "On a décidé que tout le monde devait manger énormément de viande et tout autant de choses transformées et c'est ça qui a foutu en l'air le système", s'agace Arnaud Daguin. voir la vidéo
La filière de la qualité alimentaire est une économie d'avenir , elle concerne en plus de la tri-articulation sociale entre consommateurs-producteurs et distributeurs,
- les transformateurs , les restaurateurs
- les médecines prenant en compte cette qualité alimentaire , les éducateurs ( trices) à cette consommation de qualité , les mutuelles qui ont un intérêt à la prévention santé .....
- les semences reproductibles, les emballages , le matériel de cuisson , de conservation, les couverts , les poteries, les nouveaux outils d'agriculture et de jardinage ...
De nombreuses entreprises innovent pour éviter les conservateurs, les pesticides , les métaux lourds .....
Comment pourrait-on attirer les touristes pendant l'été dans nos villages , voire à l'année si la financiarisation des grandes puissances industrielles achètent les terres, les villages , les ressources naturelles de nos territoires en les remplaçant par des entreprises de plus en plus polluantes ?
La société civile organisée en coopération peut ouvrir des événements responsables sur notre village de Caylus qui meurt en s'exposant à l'invasion de la financiarisation des espaces par les grandes puissances de l'argent spéculatif . En organisant des événements responsables pour la qualité alimentaire et la santé , l'environnement sera respecté, la fracture sociale et l'incivilité seront compensées par la coopération d'une nouvelle culture favorisant le lien social pour construire l'avenir économique, touristique, écologique.