Des problèmes fondamentaux émergent d'une société en crise , des solutions citoyennes existent pour réorganiser la vie économique de nos villages !
"D’une vision égocentrée et purement spatiale, c’est-à-dire fausse, car abstraite de la réalité, nous commençons maintenant à prendre conscience de l’existence du « circuit » en tant qu’organisme vivant. Cette réalité ne peut jamais être approchée que dans sa globalité, incluant aussi les rythmes de la vie." voir l'article Pourquoi les circuits «courts» sont-ils si souvent les plus longs? (et les plus chers?) Comment les raccourcir réellement?
Le ecommerce est-il le démon ? Le circuit court : l'ange ?
Pour répondre à la question, voici des constats qui nous aideront à imaginer une réponse.
Dans nos ruralités des problèmes fondamentaux émergent d'une société en crise :
Les agriculteurs manifestent leurs colères
Oui au droit de manifester, mais dans le respect de l’espace public
Gaël Tabarly, conseiller municipal d'opposition à Montauban http://www.gaeltabarly.eu/
Les consommateurs responsables et conscients veulent une alimentation qui n'empoisonne pas
Les emplois disparaissent, mais le travail ne manque pas ….Les nouveaux commerces qui s'installent en milieu rural et qui ferment après quelques années seulement d'activité répondent-ils aux réels besoins des habitants consommateurs ou à celui de l'organisme subventionné chargé par l'Etat ou par l'Europe d'accompagner des créations d'entreprises qui ne sont pas mises en phase avec les consommateurs eux-mêmes ?
Ces problèmes peuvent converger vers une solution commune si le lien social ne reste pas dans les têtes et ne s'arrête pas aux paroles publicitaires électorales mais se préoccupe bien des réalités économiques liées aux multiples besoins y compris ceux que ni la grande distribution ni le petit commerce sans réseaux sont incapables de servir durablement.
Peut-on porter un projet alimentaire dans un développement durable de territoire sans la mise en place d'un plan de financement coopératif durable avec les associations de consommateurs ?
En fin de 2016, peut-on prétendre développer une distribution de services et de produits sans utiliser les Nouvelles Technologies et sans aborder la tri-articulation : production, distribution et consommation dans nos ruralités ?
Réunir les trois parties constituant la vie économique d'un village et d'un territoire est indispensable si nous voulons réunir les compétences capables de concevoir l'organisme tri-articulé capable de satisfaire les besoins essentiels des consommateurs et sortir des systèmes archaïques figés par le pouvoir politique pyramidal.
Pour un organisme social tri-articulé
99 ans après la naissance de la Tri-articulation sociale (Dreigliederung), sort le premier film exhaustif consacré aux idées sociales de Rudolf Steiner. Aujourd’hui, saurons-nous enfin tirer partie de ce qui constitue, pour l’humanité en péril, une authentique “troisième voie” ?
Cinquième partie : “Trinité économique et moyens de production”
Les associations économiques réunissant producteurs, consommateurs, distributeurs. Associations comme organes de perception des besoins. Frontière entre marchandises et moyens de production : exemple de la «locomotive» qui passe d’état de marchandise à moyen de production. Peut-on vendre un moyen de production comme une simple marchandise ? Propriété privée des moyens de production : entre nécessité et limite. Le système des actions. La question des compétences et la transmission des moyens de production par les liens du sang.
En VoD : Cinquième partie : “Trinité économique et moyens de production” ( lire la suite )
Même si le consommateur recherche de plus en plus des produits alimentaires de qualité il n'a pas uniquement besoin de produits alimentaires pour vivre . Supposons qu'il recherche un livre, un disque, un film ou tout autre objet qu'il ne puisse trouver ni dans une grande surface commerciale, ni dans le petit magasin de son village . Il ne peut trouver ce livre, ce disque ou cet objet dans les grandes surfaces commerciales qui ne vendent plus que des produits de grande consommation , il ne trouvera pas davantage dans le petit magasin de son village qui vend des produits alimentaires et de ce fait, il n'achètera ni un ordinateur dans la grande surface ni des pots de confiture si il n'en éprouve pas le besoin , il continuera à rechercher son livre , son disque ou son objet.
La nouvelle forme commerciale doit s'intéresser à distribuer des besoins non satisfaits, ils sont nombreux à une époque où l'individualisme s'est fortement développé. Ne pas prendre en compte cette réalité économique conduira fatalement à des échecs. On ne peut créer un commerce de vente de cartes postales uniquement parce que l'on aime soi-même les cartes postales, on ne peut davantage créer un commerce parce qu'il est subventionné ; le commerce a besoin d'évoluer en suivant en permanence les nouveaux besoins qui changent constamment et les formes à lui donner doivent aussi se transformer pour servir cette consommation .
Ces formes seront différentes selon d'un village à l'autre , selon que ce village soit traversé par une route à grande circulation ou bien que le village soit traversé par une rivière qui permet des sports tels que la patique des canoés portée par des associations.
Ces formes à construire dépendront donc du lieu et de son environnement, des produits qui y seront vendus et des Nouvelles Technologies qui auront permis de construire des réseaux potentiels de consommateurs qui soutiendront le concept d'une nouvelle distribution démocratique jusque dans l'acte d'achat cette nouvelle distribution même si le produit sera livré par la poste .
Certaines personnes fortement ancrées dans le concept circuits courts ne voient pa s ce qui peut être bénéfique dans le ecommerce adapté à répondre dans bien des cas à servir des produits que le consommateur devra rechercher par lui même avec tous les trajets qui lui seront nécessaires .
Le ecommerce : le démon ? Les circuits courts : l'ange ?
Voici des analyses pour se faire une bonne raison de co/consruire un nouveau modèle de distribution basé sur l'économie démocratique et réelle.
Pourquoi les circuits «courts» sont-ils si souvent les plus longs? (et les plus chers?) Comment les raccourcir réellement? Spécial
Écrit par Anonymous Triarticulous
D’emblée mettons les pieds dans le plat et posons la question suivante : qu’est-ce qu’un circuit « court », qu’est-ce un circuit « long »?
Pour trouver la réponse à cette question, quelques exemples de situations type, bien concrètes, peuvent s’avérer une aide précieuse et vont s'avérer bien surprenants ! ( lire la suite )
Les circuits courts : avantages et aspects mythiques
Écrit par Stéphane Lejoly
Et si les circuits courts ne présentaient pas que des avantages ? Un aperçu des dommages occasionnés par certains circuits courts et des pistes de solutions possibles.
Une tentative aussi de répondre à la question : faut-il intégrer les distributeurs au sein des associations économiques ? Lire la suite
Aequitas est un concept multi-enseigne multi-carte, mais aussi multi-support et tout à fait dans le domaine du e-commerce au sens large et à fortiori pour celui de proximité.
Ce qu'il faut bien comprendre et prendre en compte, plus il y aura de partenaires d'entreprise de proximité, plus les gens se trouveront vers ces enseignes, et même si ils vont chez les gros au travers des chèques CADHOC ou Kadeos, du fait qu'ils auront été parrainé par le commerce local, ils contribueront au pouvoir d'achats ces derniers.
La difficulté intellectuelle est de se dire, j'offre une carte de fidélité mais avec elle lorsque le client filleul va consommer ailleurs avec cette carte, je gagne du pouvoir d'achat et en fonction du contrat de la rémunération.
Pour les associations ou CE, ce n'est que du crédit d'achat transformé en don. Ce don permettra de financer des projets innovants comme celui d'une production alimentaire de qualité locale et durable de la semence jusqu'à l'assiette mais aussi de nouveaux commerces liés à la vie économique et démocratique.
L'e-commerce de proximité
L'avènement probable du commerce électronique de proximité
Au départ, le commerce électronique était essentiellement le fait de starts-up qui ont saisi ce nouveau canal de vente pour se faire une place sur le marché à un moindre coût. Ces dernières années, une deuxième vague d'investissements dans l'e-commerce a été observée: l'implication des grandes enseignes, qui disposent d'un réseau de distribution bien établi, mais qui cherchent à compléter leur dispositif commercial par une présence sur Internet. Par contre, encore peu de commerçants indépendants et artisans vendent en ligne. ( lire la suite)
Intelligence artificielle, achats connectés: l’avènement des nouveaux modes de consommation
La consommation connectée : une nouvelle norme
Les chiffres ne cessent de confirmer un nouveau paradigme : la consommation connectée va devenir la norme dans nos économies numériques.
En 10 ans, les ventes sur internet en France ont progressé de 675% : ce sont désormais 35,5 millions (1) de français qui effectuent leurs achats en ligne, 455 milliards d’euros sont dépensés en Europe (2), le marché mondial de l’e-commerce s’élève à 1200 milliards d’euros, dont 10% de m-commerce.
Les prévisions sont particulièrement heureuses, avec un marché mondial attendu en 2018 de 1900 milliards d’euros, dont 16% de m-commerce. ( lire la suite )
La recherche de subventions, de primes et de bénévoles connaît aujourd'hui ses limites dans une société en pleine mutation voulant des emplois ( c'est à dire des travaux rémunérés ) dans le secteur des biens communs.
C'est dans cette conscience, que l'association Lien en Pays d'OC a organisé le 24 Septembre 2016 la première journée de transition à Caylus. Suite à l'Assemblée Générale qui a eu lieu le lendemain, des cessions de formations participatives gratuites ont été décidées à partir d'expériences personnelles. Ces expériences personnelles doivent tenir compte à présent des cinq facettes d'un organisme tri-articulé autour des producteurs, des distributeurs et des consommateurs pour évoluer elles mêmes dans un projet coopératif durable au service des biens communs.
Pour faire suite aux besoins de l'association et aux autres associations de biens communs ayant des frais de fonctionnement : une réflexion à un plan de financement coopératif durable pour un organisme économique alimentaire démocratique durable sans frontières avec les autres besoins essentiels du territoire rural Pays midi Quercy et ceux de proximité ( voire au-delà) est proposée …
Dans cette orientation un concept sera présenté le Vendredi 27 janvier à 19h30 (salle des associations à Caylus 82160 15 avenue du père Huc entrée médiathèque ) le ecommerce peut-il favoriser les bonnes relations sociales et économiques entre associations de consommateurs et entreprises locales ? Intervenant : Bruno Potier .
Une carte numérique de fidélisation permettra aux associations, aux entreprises et aux consommateurs de converger vers des intérêts communs en s'organisant pour répondre aux besoins essentiels non pris en compte par le système dominant et sa PUB qui coute très cher aux consommateurs .
Ce concept s'inscrit dans un programme de 5 tri-articulations indispensables à la coconstruction d'une société basée sur les piliers : social-écologie-économie d'un développement durable .
Voir la page Dépasser la peur du neuf qui s'exprime pour innover un nouveau système ou plutôt un organisme tri-articulé. ( lire la suite )
Pour une économie alimentaire démocratique, voici le modèle ouvert porté par les Paysans des Baronnies que veut adopter l'association Lien en pays d'OC puisqu'elle propose dans un rapport équitable de créer des liens entre producteurs, distributeurs et consommateurs
Paysans des Baronnies
Paysans des Baronnies est une association qui rassemble depuis une dizaine d'années des agriculteurs, distributeurs et consommateurs afin de promouvoir la production, la distribution et la consommation d'aliments de qualité dans les Baronnies, un très beau pays situé au nord des premiers contreforts des Pyrénées. Son but est de mettre à la disposition du plus grand nombre de consommateurs la meilleure nourriture possible, provenant de fermes recherchant la biodiversité, dans une nouvelle économie permettant les prix les plus justes pour tous.
Au cours de rencontres ouvertes à tous (selon la démarche de l'économie associative), se déroulant sur le territoire, différents contrats sont élaborés :
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Par ceux qui produisent;
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Par ceux qui distribuent;
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Par ceux qui consomment la production.
On introduit ainsi les bienfaits du commerce équitable, car les besoins des 3 types de partenaires sont satisfaits ; les intérêts s'équilibrent. Les biens circulent alors à leur juste et vrai prix. L'argent reste dans le pays.
Dans la vidéo , Bernard Prieur, un des pincipaux initiateurs de l'association, présente dans les grandes lignes son fonctionnement ( voir la vidéo )
Le Tour des Baronnies ( voir la suite )