Droit à la terre, à l'agriculture paysanne , aux semences et aux ressources naturelles
Compte-rendu de la rencontre des 12 et 13 Novembre à Septfonds
Droit à la terre, à l'agriculture paysanne , aux semences et aux ressources naturelles.
organisée par l'association Lien en pays d'OC et ses partenaires.
"Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans corrompre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins."
Ces journées ont donné la parole à des intervenants engagés sur des droits fondamentaux indissociables du développement rural durable du global au local. La majorité des participants ont saisi cet enjeu.
L'objectif de ces journées n'était pas de rassembler des foules de personnes, d'autres manifestations institutions et organismes sont conçus pour cela. Des foules auraient-elles pu entrer dans l'espace de la Cheminée ? cliquer ici
L'information reponsable concernant l'existence de réseaux de base (tels que : réseau de semences paysannes et collectif antigaz de schiste-énergie partagée) peut donner l'envie à de nouveaux engagements, à de nouveaux adhérents . Il est souhaitable que les participants se saisissent de ces outils et s'engagent pour contribuer à élargir le mouvement en organisant des réunions , événements et autres manifestations. Ceux qui ont vu le film "cent mille victoires dans le monde" , ont pu constater la foule impressionnante d'engagés en Inde dans la marche Jan Satyagraha 2012. En France nous avons encore beaucoup à faire pour innover de nouvelles directions dans la réelle coopération locale et globale à partir de la gestion de l'information responsable.
Par conséquent, ceux qui souhaitent voir beaucoup de personnes à nos rencontres peuvent s'engager à les faire venir.
S'évader de la malbouffe et de sa production de matériel (engins agricoles, transports, réfrigération , congélation) à laquelle s'ajoute l' irradiation des aliments, la croissance de la production de déchets est le premier objectif de Lien en Pays d'OC.
Cet objectif d'évasion de la sphère du pouvoir de l'industie spéculative peut se partager avec la croissance incessante des consommateurs touchés par une alimentation devenant de plus en plus dangereuse pour la santé et engendrant le développement des pertes d'emplois.
Les produits alimentaires circulant de l'Est à l'Ouest et du Nord au Sud sur les routes avec l'appui des transports aériens et maritimes donnent à toute cette filière dominante planétaire issue de l'industrie spéculative, le pouvoir de régner sur une alimentation subventionnée coûtant très cher aux consommateurs contribuables .
« S'engager » pour sortir de l'emprisonnement de la malbouffe lié à la matérialisation des engins de la production à la distribution (consommant une énergie fossile et nucléaire considérable) demande un effort de repenser un autre modèle de production alimentaire : Lien en pays d'OC crée du lien coopératif entre les consommateurs , les intermédiaires, les médias libres et les producteurs dans une vision globale alimentaire de la semence jusqu'au recyclage et de la fourche à la fourchette. Produire coopérativement avant de consommer demande à l'être humain l'effort d'inverser sa pensée habituée à un modèle fabriqué pour lui mais sans lui et le laissant sans liberté si il entreprend en solitaire ou en groupes restreints. cliquer ici
S'évader de la chaîne alimentaire en participant à un investissement coopératif de la gestion de l'information permet de s'évader de la colonisation de la pensée ( pour reprendre l'expression de Louis Campana commentant son film : cent mille victoires dans le monde).
Entreprendre le travail "de croiser des concepts" tels que : l'économie non violente et la démocratie créative en mettant en lien des projets de citoyens, permet le début de la liberté sociale et solidaire. Rappelons deux enjeux majeurs pour nourrir l'être humain : le manque de surface des terres destinées à l' agroécologie paysanne et l'accompagnement de nouveaux entrepreneurs de production de la ville vers le rural vieillissant et mourant . De plus en plus de personnes âgées et de moins en moins de jeunes migrants vers la ville peuvent donner aux espaces ruraux à faible densité de population : l'énergie humaine indispensable à des modèles pensés par les êtres humains pour les êtres humains. Ajoutons l'enjeu de la transformation climatique pour affirmer que « tout poussera l'être humain à coopérer en intelligence collective et à s'engager pour construire une économie de survie ». La ville manque de logements, le rural a besoin d'accueillir de jeunes entrepreneurs ( et moins jeunes) , qu'attend-on pour lancer des projets d'investissements vers le rural?
Peut-on changer le monde par l'unique pouvoir des partis politiques, sans lier à ce pouvoir un modèle économique du pouvoir d'intérêts de biens communs? Ces biens communs sont larges, ils concernent de nombreux secteurs de la vie économique et culturelle à croiser et à tisser par l'information responsable et la mise en relation. Comme toute production cet investissement a un coût , le coût coopératif pour gérer l'information responsable. De nouvelles filières raccourcies liées au développement de l' agroécologie paysanne, de l' artisanat local, à l'étude des défis climatiques, aux infrastructures à construire ..... pour faire face au défi de la décroissance de la dépense d'énergies fossiles sont indépendentes en plus de l'étude à la pensée coopérative en réseaux .Vive le travail coopératif responsable engagé.cliquer ici . Vive l'Ecosociataxe : la taxe coopérative cliquer ici
Le 12 Novembre une quarantaine de personnes étaient présentes à la projection du film « cent milles victoires dans le monde » avec la participation du co-réalisateur du film Louis Campana.
Ici et ailleurs, la terre est ôtée à ceux qui en ont le plus besoin pour vivre. Les paysans sont déconsidérés. Les habitants des villes sont nourris par l'agriculture industrialisée. Les multinationales, les politiques, le FMI ont un programme de contrôle de la nourriture. Contrôler la nourriture c'est contrôler les peuples.
" Laisser les peuples se débrouiller , ils l'ont toujours fait" Gandhi
photo de Paix et Non-violence.
Après la projection du film racontant l'engagement perpétuel des « sans terre » auprès des gouvernements pour le droit à la terre , Louis Campana introduit le débat avec deux termes forts « voici ce qui nous attend en France » et «la pensée du consommateur a été colonisée » par le système dominant .
Le débat a permis aux échanges de converger vers des thèmes universels qui nous préoccupent du Global au local : droit à la terre , à l'agriculture paysanne , aux semences et aux ressources naturelles.
Nous avons pu remarquer dans le film la présence de Français d' ONG participant à la marche Jan Satyagraha 2012. Ces Français témoignaient de cette lutte globale indispensable et permanente auprès des pouvoirs publics dominés par la mondialisation de la finance, afin de redonner aux citoyens les plus pauvres : le droit de cultiver la terre pour nourrir leurs frères humains.
Louis Campana résidant à Carcassonne et réalisateur du fim « cent milles victoires dans le monde » m'a remis un document concernant Quels chemins pour une économie non-violente ? cliquer ici
Il m'a proposé de venir commenter ces films lors d'événements rencontre
-
cent milles victoires dans le monde La marche Jan Satyagraha 2012
-
misère de misère ou une économie de prédateurs
-
la désobéissance civile , respiration de la démocratie ou l'envol des oiseaux
-
La marche des gueux , la force libératrice de la non-violence
- Ces films sont disponibles pour être projetés au sein de l'association Lien en Pays d'OC, ces projections peuvent favoriser les échanges liés à cette réappropriation du pouvoir politico-économique par les citoyens engagés.
En parcourant le compte-rendu de la rencontre organisée à Saint-Antoine-l'Abbaye dans l'Isère du 10 au 13 Juin 2011 par Gandhi International , j'ai constaté que des ouvertures seraient possibles avec la région de Carcassonne, Castelnaudary et Limoux avec notre territoire Pays Midi Quercy Rouergue.
Le 13 Novembre deux intervenants engagés dans le droit aux semences et aux ressources naturelles du global au local sont venus présentés le travail de leur collectif et le développement de leurs réseaux à partir de 16 heures .
30 personnes étaient présentes
Développer en intelligence collective un nouveau modèle politico-écomique libéré des pouvoirs de l'industrie mécaniste spéculative demande à ce que les droits soient corrigés en permanence par des citoyens responsables. Cela ne peut se faire sans les compétences et la reconnaissance de ce travail bénévole engagé des droits au service des biens communs.
Accords de libre échange : Les multinationales plus puissantes que les États.
par Jacques Ambroise
La découverte de minerais ou de gisements d'hydrocarbures dans une région du monde n'est jamais une bonne nouvelle pour les populations qui y habitent et la découverte de richesses dans le sous-sol sonne souvent le glas des populations qui y résident parfois depuis des siècles.
Jacques Ambroise est Adhérent Attac, Liste extractivisme, membre du CA Attac Aveyron (12)
Membre référent du collectif "non aux gaz de schiste ouest Aveyron (Villefranche de Rouergue) Lire la suite
Echanges avec des liens pratiques et vivants : les semences entre des agriculteurs paysans, des maraîchers, des jardiniers et des acteurs sociaux mais aussi entre les villes et le rural.
Avec Michel Metz au nom du Réseau Semences Paysannes et de l'association Pétanielle collectif anti-OGM31, engagé dans la plateforme d'un collectif pour faire pousser des fermes autour de Toulouse voir
Quelle est la responsabilité du législateur devant la régression de la biodiversité cultivée ? cliquer ici
Voir les semences sont un bien culturel cliquer ici
Agriculteurs et jardiniers seront-ils bientôt obligés de cultiver dans la clandestinité ?
Les paysans qui ressèment leur récolte seront-ils considérés comme des trafiquants ? Oui, ont répondu les sénateurs en adoptant le 20 novembre à l’unanimité un projet de loi élargissant aux plantes le délit de contrefaçon. S’émanciper des droits de propriété détenus par les grandes firmes semencières sera désormais un délit. La loi prévoit aussi de nouveaux moyens de répression contre paysans et jardiniers clandestins. lire la suite
Les droits collectifs des agriculteurs de semer et d'échanger librement le produit de leurs récoltes doivent être garantis! cliquer ici
Ce même 13 Novembre à 20 heures Georges Dhers était invité pour présenter sa méthode d'animation : démocratie créative avec des projets citoyens cliquer ici
20 personnes étaient présentes
Après trente années de recherche action sur les processus de la communication interpersonnelle et de la créativité dans les groupes restreints, j'ai conçu et modélisé une nouvelle approche et ingénierie du développement simultané des personnes, des organisationset des territoires (cf. mon livre "Développement des personnes et des territoires")
J'ai pu appliquer cette ingénierie avec succès dans des organisations publiques telles que:
- France Télecom où j'ai été responsable national des formations en communication
- Entreprises Territoires et Développement, antenne DATAR, où j'ai animé les Clubs Partenaires pour Agir
- l'Institut National du Développement Local où je suis chargé de mission sur le thème Economie sociale et solidaire et développement local et aussi de nombreuses associations comme :
- SOLIDEES
- Villes en transition
- ADEPES
- Uniscité
- Mouvement des Colibris
Quelques pistes ont été données par Georges Dhers dans cette réunion pour repérer le porteur de projet ( voire les porteurs de projets ). « Le porteur de projet est infatigable et déborde d'énergie , inlassablement il poursuit l'idée du projet à partager en l'ouvrant à des partenaires apportant leurs complémentarités de compétences et de savoir-faire.
Divers participants ont évoqué les incertitudes politiques de notre époque, la capacité du système capitaliste spéculatif à absorber les innovations, puis la réunion a tourné un moment autour de la démocratie par le tirage au sort..
Cette méthode est-elle la solution pour changer le monde ? Lire la suite
J'ai proposé à Georges Dhers la possibilité d'associer aux ateliers de rencontres locales les groupes formés sur internet en réalisant des forums à distance . Beaucoup de personnes étaient intéressées sur internet par le droit à la terre , à l'agriculture paysanne aux semences et aux ressources naturelles mais trop éloignées n'ont pu se déplacer à Septfonds ces 12 et 13 Novembre 2013. Ce compte-rendu demandé par de nombreux correspondants sera un moyen de faire participer et adhérer à un engagement libre et responsable. Ce concept ouvert peut se dupliquer dans diverses localités . lire la suite
Nous avons abordé le sujet brûlant des subventions loin d'être équitables et réciproques dans le développement durable . Les réseaux associatifs de biens communs ont la mission de s'engager à introduire : réciprocité et équité au sein des réseaux de l'Economie Sociale et Solidaire venant des villes pour remonter du consommer autrement au produire autrement. L'engagement dans la gestion coopérative de l'information responsable reste indispensable à développer pour sortir de la colonisation de la pensée par le pouvoir des lobbies. La construction d'un revenu coopératif afin de sortir du développement d'un bénévolat durable nous éloignant du développement social, commence par le service du développement des biens communs.
Le bénévolat est-il pervers ? Cette question posée au sein d'un groupe de travail d'ESS a conclu par la négative. Quant au système archaïque dirigeant notre pays laissant le travail aux bénévoles pour compenser son incapacité à régler le chômage et la précarité n'est-il pas devenu pervers ? Travailler à la direction de ce système pour préserver des réussites sociales par de bons salaires personnels n'est plus tenable pour la majorité des Français. Laisser le bénévolat comme réussite sociale à la population a ses limites . voir la lecture des inégalités cliquer ici
Un revenu suffisant pour les besoins essentiels : se loger, se nourrir, se vêtir, se chauffer, se déplacer restent indispensables à chaque citoyen si nous voulons un engagement de développement durable coopératif lire la suite
Entrepreneur salarié, c’est possible ! Maryse Hélène Malroux nous a présenté la coopérative d’activité et d’entrepreneur(e)s (CAE)
Maryse Hélène MALROUX, Fondatrice d’une Entreprise Economie Solidaire et Sociale, chef d’entreprise depuis 12 Ans a une forte expérience personnelle dans l'entreprise.
Cadre commercial dans l’industrie pharmaceutique, Coach Certifiée et Diplômée de l’Institut Pôle Universitaire Léonard de Vinci sur Paris, son domaine de prédilection est de promotionner «l’entrepreunariat social». Elle se définit comme une entrepreneur.e «créateur d’innovation sociale» : La CAE SCIC VAL’ Talents. Celle-ci est la seule implantée sur l’ensemble du territoire national à être détentrice des habilitations IPRP (Intervenant en prévention des risques professionnels) par la DIRECCTE. lire la suite
Une CAE rassemble des professionnels de métiers différents, qui souhaitent développer leur propre activité tout en évoluant dans un cadre collectif et en bénéficiant d'un statut de salarié(e).
Il existe plusieurs types de CAE : multi-métiers ou bien spécialisées, rassemblant des savoir-faire ou métiers d'un même secteur d'activité (dans le bâtiment, les services à la personne, la culture, etc).
Elles sont présentes sur tout le territoire, sous la dénomination de Coopérative d'activités et d'emploi ou Coopérative d'activités et d'entrepreneurs (CAE). lire la suite
Maryse Hélène Malroux est initiatrice en région midi Pyrénées d’un projet de création d’une coopérative d’entrepreneurs dite de filières dont le cumul des compétences (toutes certifiées) va s’organiser autour de la problématique élargie du développement économique local. Lire la suite
TERRACOOPA - Coopérative d’activité et d’entrepreneur.e.s adhérente à notre Réseau COPEA www.copea.fr spécifiquement dédiée aux métiers liés à l’Agriculture Biologique et les Métiers de l’Environnement.
Maryse Hélène MALROUX
Fondatrice Coopérative d’Activités et d’Entrepreneur.e.s
Société Coopérative d’Intérêt Collectif
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Toutes les informations concernant le programme et affiches de ces rencontres des 12 et 13 Novembre à Septfonds cliquer ici
Poursuivre ces rencontres (droit à la terre , à l'agriculture paysanne aux semences et aux ressources naturelles), construire une réelle coopération durable ( autogestion coopérative) avec des projets citoyens engagés dans le Tarn et Garonne et le pays midi Quercy et des entrepreneurs souhaitant venir s'installer dans une belle région rurale est le but de biens communs alliant Information responsable et créations d'entreprises en milieu rural.
Des perspectives innovantes coopératives s'ouvriront : par cette réelle coopération pour une communication ayant pour base l'information, l'engagement responsable et la mise en relation de la synergie créative ( les différences mises en complémentarité, les points forts du Pays Midi Quercy non pris en compte ( ex: sa situation géographique, son calme, sa tranquillité..)
La recherche systématique de subventions ne peut régler, à elle seule, l'emploi durable. L "effet doping" de la subvention non relayé par des "entreprises durables coopératives " a une incidence certaine sur le chômage en Tarn et Garonne en croissance régulière et supérieure à la moyenne française.
Travailler des projets d'entreprises sociales solidaires et équitable en Tarn et Garonne et ailleurs ...pour redonner du sens à une bio en pleine dérive tout en développant des réseaux de démocratie créative liée à une économie non-violente est possible.
N'hésitez pas à consulter régulièrement la page d'accueil du site Lien en Pays d'OC pour participer aux projets d'échanges d'activités, de savoirs, savoir-faire et de services au delà des découpages administratifs de l'Etat français. Contact 05 63 67 02 36 et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.