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Acquérir des terres en commun

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Pour répondre aux consommateurs soucieux de leur alimention, de celle de leurs enfants et de leur santé

 Terre de liens a reçu le Grand prix le Monde-Finansol en tant qu'acteur remarqué pour son action et son efficacité au sein de la finance solidaire: cliquer ici

Terre de liens une richesse à cultiver http://www.dailymotion.com/video/xbm4w4_terre-de-liens-une-richesse-a-culti_news  

et organisation des filières courtes en liens et ressources humaines

http://www.fnab.org/index.php?option=com_content&view=article&id=325&Itemid=23

La situation actuelle de l'économie alimentaire et de l'économie globale

Les consommateurs veulent des aliments de qualité ( sans pesticide et OGM) autant pour leurs enfants ( dans les cantines scolaires) que pour eux-mêmes.

L'information constante de certains médias mettant constamment en lueur les risques sur la santé de ces poisons finissent par faire entendre raison. VOIR OGM L'étude qui accuse 

Toutefois pour répondre à cette demande les terres manquent aux maraîchers et petits producteurs ( variétés de céréales non manipulées et petit élevage) respectant les normes de la qualité au profit de la quantité .

 Dans une crise qui s'accentue, des choix doivent être faits en tenant compte des bases  solides existantes et une fois de plus nous rappelons l'excellent rapport fait voici plusieurs années par l'expansion

Vous touverez ce rapport dans le chapitre 3 de Alimentons nos régions: l'agriculture française condamnée à l'excellence  

  • Un héritage d'une longue construction de chaine industrielle

Au traité de Rome en 1960 , la production alimentaire qui s'était s'accélérée pour nourrir l'Europe en manque après les années de guerre ( 1939-45) est enfin équilibrée.

Mais les habitudes de productions intensives pour autant, ne sont pas abandonnées, bien au contraire des primes à l'exportation sont offertes aux producteurs ayant choisi de promouvoir ce modèle.

D'énormes intérêts ne sont-ils pas en jeu dans ce jeu de dupes? L'empire de la production à la distribution font l'enrichissement des fabricants de matériels agricoles , de transports de la conservation par le froid ( de réfrigération et congélation)

Plus les produits circulent du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest et plus la consommation des énergies

( carburants et électricité) augmentent et plus les bénéfices des grands lobby s'accroissent mêlant le pouvoir des élites politiques aux intérêts des accords pour la fabrication incessante de matériels de plus en plus gigantesques et la mise en place des géants de la distribution Souvenez vous les mammouths écrasent les prix .

Cette grande idée d'hyperchaîne alimentaire profitant à ceux qui pilotent le système et à leurs valets vaniteux et ivres de pouvoir se multiplie comme des petits pains. Elle élimine progressivement les petites entreprises locales de tous les pays nous faisant sombrer dans cette crise du chômage que chacun déplore sauf encore ceux qui continuent à vendre l'idée que nous sommes en abondance : quelle abondance?

 La publicité s'est emballée en multipliant de belles images masquant une qualité de plus en plus déplorable : c'est dans cette orientation qu'elle endort les consommateurs depuis plusieurs décennies les dirigeant dangereusement en les coupant des réalités au profit de la fiction.

 C'est dans cette fuite des réalités que nos élites des partis politiques quels qu'ils soient promettent du rafistolage à chaque élection pour recoudre ce déchirement social , mais plus nous examinons leurs comportements dans les faits et plus nous constatons qu'entre leurs paroles et leurs actes un gouffre se creuse. Entre l'intérêt d'un engagement civique indispensable et des intérêts personnels découlant de ce système pervers incrusté dans des comportements répétitifs : l'illusion des cheminements tortueux prédomine sur le bon sens de la simplicité. La culture de la pensée n'appartient pas au modèle unique de l'exploitation matérielle de l'Occident ainsi qu'à tous ceux qui la suivent sans réfléchir pour un suicide collectif obligatoire de toute la Planète.

Sachons quelquefois nous abaisser à entendre d'autres voix si nous voulons nous sortir de crises à répétitions.

  •  Comment pouvez-vous acheter le ciel , la terre?

Rappel de cette question posée par le Chef Seattle au président des Etats Unis d'Amérique : achète-t-on la terre pour la piller ? cliquer ici

 Voir l'homme qui plantait des arbres de Jean Giono

http://www.dailymotion.com/video/xuhkt_1-l-homme-plantait-des-arbres-giono_shortfilms

  •  2012 : un tournant pour reconquérir le bon sens solidaire ?

Nous croûlons sous la dette publique, mais cette dette ne doit-elle pas être payée par les mauvais investisseurs? Les manipulateurs de nos concitoyens conduisant un système en plein naufrage:  ne sont-ils pas les premiers responsables de cette dette?

Les grandes idées de surconsommer indéfiniment du nucléaire avec la catastrophe de Fukushima remet en cause la gloire du nucléaire toute sécurité tant vantée par nos élites! Comment pourraient-ils ne pas se tromper eux-mêmes et nous tromper une fois de plus , dans leurs projets si vaniteux et si tortueux?

Décroître la consommation d'énergie devient prioritaire avant de développer l'investissement de nouvelles explorations et exploitations d'énergie. Mais cette économie d'énergie ne doit-elle pas être valable y compris par tous ces  élites et collaborateurs qui sont à la direction confondant les valeurs de société nécessaires à notre redressement ? La loyauté et le civisme ne doivent-ils pas inverser la manipulation d'un pouvoir archaïque, en réduisant  les  salaires d'incompétents?

 Une réforme des territoires ne peut être imposée une fois de plus par des élites qui nous prouvent chaque jour, par leurs histoires remontant à la surface, leurs incompétences dans la loyauté et le sens civique .

De nombreux jeunes veulent s'installer pour produire une alimentation locale de qualité. Des terres appartenant à de grandes exploitations de l'industrie alimentaire volées et pillées par la manipulation bloquent l'acquisition de terres risquant de sombrer dans les productions d'agrocarburants . Ces agissements contraires à la solidarité des biens communs pour nourrir et soigner les hommes ne doivent-ils pas être remis en cause par une réforme démocratique des territoires dissociée de la réforme imposée par le seul projet du gouvernement actuel ?

Voir "Démocratie et territoires"

et "Pour la revitalisation de nos villages"   

 

  • Compte rendu de la réunion de l'atelier Les circuits courts dans l'alimentation. S'organiser pour répondre à la demande des collectivités. Organisé dans le Forum Régional de l’Économie Sociale et Solidaire, le Jeudi 01/12/2011 de 14h à 16h.

Personnes présentes :

Animation de la réunion :

Bernard Prieur, Paysans de Baronnies, Administrateur ADEPES

Bérénice Dondeyne, Présidente ADEPES

Ernesto Izquierdo, Chargé de mission ADEPES

Personnes excusés :

Audrey Massié, FRAB Midi-Pyrénées

CIVAM Bio Ariège.

Sandrine Fournié, SICASELI, Doctorante INRA SAD / UMR Innovation.

Contribution avec le résumé de l'article en pièce jointe : Régulations sociales dans la construction de marché :

l’approvisionnement bio et local de la restauration collective.

Armelle Molinier, Mobilisée pour l'Alimentation et les Territoires

EPLEFPA Rodez - La Roque / Plate Forme Technologique Viandes et Salaisons

Pierce Anne, Etymon

Pierre Simone

Lefeuvre Jonathan Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Sibertn-Blave Marie Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Blaise Gabriel, Restauraton collectve Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Arasse Philippe, Ecocop Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pons Elisabeth, Achat mairie toulouse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Leonowicz Patrice, Jardin de cocagne Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Chaboy René, Liens en pays d'oc Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ballesio Felix, Associaton de quarter Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Huet Arnaud, Amap Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Gomalez Xavier, Setem Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Prieur Bernard, Paysans du Baronnies Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Résumé des axes

Il est nécessaire de créer des relations plus étroites entre les producteurs,

distributeurs et consommateurs afin de développer les circuits courts. Des

exemples ont été présentés et des pistes de travail ont été cités.

1.- Le développement des circuits courts alimentaires est freiné en Midi-Pyrénées parl'accès limité à des terrains agricoles. Des acteurs sont à la recherche des hectares depuis 4ans afin d'élargir leur exploitations. Le besoin d'une politique publique qui établisse commepriorité l'établissement des terrains a des fins agricoles est constaté.

2.- Afin de répondre aux besoins des collectivités, il est nécessaire de adapter les commandes, les cuisines, et le personnel des établissements. Des plannings établis avec 6 mois d'avance sont nécessaires pour permettre au producteurs de prévoir les quantités nécessaires à cultiver. Un travail de sensibilisation des tous les parties prenantes dans le processus est nécessaire.

3.- Une réflexion doit être mené sur l'agriculture Bio et non Bio en France. En 1980 les

terrains en Bio constituaient 0,7 % des exploitations. En 2010, ils représentaient 4%1, il s'agit d'un échec de développement qui peut être remédie en sortant du clivage Bio/non Bio et en travaillant avec les agriculteurs sur l'amélioration de leur produits, et en valorisant leur prix.

4.- Un exemple de développement réussi des circuits courts à été présenté par Paysans de Baronnies. Il s'agit de contacter tous les producteurs d'une commune et un distributeur au maximum. L'établissement de ce réseau permet d'utiliser les équipements, personnel et logistique d'un commerçant établi afin de développer des démarches des circuits courts. Les consommateurs de ces produits sont souvent d'autres producteurs du réseau, des employés et clients du magasin de distribution. Les prix sont établis de manière transparente dans des réunions auxquelles sont invités les producteurs, les distributeurs et les consommateurs.

5.- D'autres expériences réussies de circuits courts se trouvent dans la région, en Ariège

( CIVAM 09), dans le Gers (GABB 32) et en Tarn et Garonne (GAB 82). Une guide pratique a

été crée en Aquitaine, elle est accessible en ligne :

http://www.reseaurural.fr/files/contenus/3412/pqa-guide_circuits_courts_2011_bd-1.pdf

 

6.- En pièce jointe, un article scientifique approchant les problématiques de restauration collective sous la lecture des régulations sociales: l'échange économique s'appuyant sur des régulations formelles et implicites (régulations de contrôle / régulations autonomes) qui évoluent : régulations existantes-conventionnelles vers innovantes-alternatives. La restauration collective est dans un environnement avec de nombreuses régulations (codes marché, recommandations nutritionnelles, budget, cahiers des charges, ressources) qui

peuvent être contradictoires, notamment pour l’approvisionnement local (moins pour le bio), ce qui explique que le changement a un coût pour les acteurs (incertitudes, rôles etc.) et prend du temps (pour définir de nouvelles régulations adaptées). Sur le plan pratique, elle interroge les bases de la construction des filières avec deux exemples : « direct producteurs/restaurations collective» donnant lieu à des apprentissages conjoints. L’autre « intermédiés » s’appuyant sur des intermédiaires ayant un rôle de médiation mais

entretenant les méconnaissances. Il n'y a pas de modèle unique, mais différentes organisations qui peuvent se mettre en place selon le contexte, les besoins, les ressources etc. Cela se traduit sur le terrain par de possibles "redistribution" des fonctions et compétences, des négociations et de nouveaux modes d'organisation.

Le texte concerne la restauration collective, mais peut être projeté sur d’autres formes de nouveau circuit ou nouveau marché.

7.- L'établissement d'un centre de ressources régional, avec des liens et des contacts des acteurs impliqués dans le développement des circuits courts semble nécessaire afin de permettre l'essaimage des initiatives.

 

Des ressources en ligne :

La lettre de la Plate-forme-technologique-viandes-et-salaisons

http://plate-forme-technologique-viandes-et-salaisons.blog4trade.com/archive/2011/10/04/bonne-lecture-du-

9eme-roqu-aliscope.html

Guide « Favoriser une restauration collective de proximité et de qualité »

http://www.draaf.rhone-alpes.agriculture.gouv.fr/Guide-Favoriser-une-restauration

1 Agence Bio

Fin 2010, 20 604 exploitations agricoles étaient engagées en agriculture biologique , soit une augmentation de 25% par rapport à 2009 et de 55% par rapport à

2008. Les exploitations « bio » représentaient 4% des exploitations agricoles en France.

http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=196#general

Contacts:

Agence de développement et de promotion de l’économie solidaire

73, Chemin Mange-Pommes

31520 -Ramonville St Agne

Tél: 05.61.73.04.86

Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Site : www.adepes.org